Puisque vous insitez.
Et bien tout d'abord, ma chaîne ne sonne plus du tout de la même manière dans son ensemble. Je n'arrête pas de repenser à ce que me disait Dub au sujet des lecteurs Linn avec leur aigu peu présent qui nuisait à la retranscription des timbres. Il a raison. Je retrouve la luminosité du spectre que j'ai tant appréciée chez notre Dom national avec le 3D LAb. Le spectre s'est ouvert à la lumière, chantant plus haut et aérant le message, le rendant moins épais et plus aérien. Beaucoup d'intruiments reprennent vie. Tout à l'heure par exemple, je me réécoutais We Get Requests du Oscar Peterson Trio pressé chez Verve (édition cd - existe aussi en sacd).
Là où l'Ikemi réduisait la partition d'Oscar à un rôle presque secondaire au profit des autres musiciens (un comble!
), le Millenium lui rend sa place de leader bien que le piano mériterait un meilleur traitement, la contrebasse étant nettement mieux restituée (on mettra ça sur le compte de la technique de l'époque...).
Alors sur toute la musique acoustique que j'ai écouté, le constat est le même. Les cordes revivent de la viole de gambe de Jordi Savall à la guitare de Ben Harper. Je trouve des armoniques étincelantes et fruitées. L'écoute de l'Ikemi me paraît bien terne en comparaison désormais. L'équilibre retrouvé est enchanteur. Quelle fraîcheur. Quelle bonne humeur!
Le 3D Lab possède une joie de vivre qui bouscule et ravive ma discothèque entière.
A l'écoute de mes sacd et dvd-audio, le bond est encore plus accablant. La dynamique est percutante. La bande passante s'étire tout comme la définition se décuple. L'évidence est là.
Il n'y a rien à rajouter et rien à jeter. C'est miraculeux. Sur de la musique ancienne, le timbre des intruiments est divin et je remarque que je ressens ces derniers plus diversifiés et plus justes. Il en découle plus de naturel alors que j'atais vraiment très heureux de ce que j'obtenais avant... L'image stéréo n'est pas meilleure mais le contraire m'aurait étonné, disposant déjà d'un vrais représentation holographique de la scène. Ce sont ces satanés timbres qui font avant tout la différence et quel fossé!
Sur de la musique électroniques, même les samples se revétissent de couleurs nouvelles...
C'est moins monochromatique en quelque sorte. C'est très surprenant. Je ne m'attendais pas à faire ce type de commentaire avec ce genre musical. Le son est plus dense et la différenciation des sonorités donnent du relief aux bidouillages informatiques. La multitude de samples qui arrive à mes oreilles se sétache encore plus améliorant encore la définition de ce fait.
Un point sur l'acoustique. il est très intéressant de noter que lors de l'écoute de vendredi dernier aux Chais enchantés, le traitement de la pièce ainsi que son placement avait sublimé toutes les qualités de ma chaîne. J'avais assisté à une des démonstrations qui m'ont le plus plû et c'était avec mes machines. Un grand choc! Il est de ce fait encourageant de vouloir investir dans des corrections de pièce pour tenter de s'approcher de la perfection d'une telle mise en oeuvre. Ce sera une étape décisive pour l'année prochaine après mon déménagement (au revoir la cheminée audiophile!
).
Pour terminer, une photo de la bête :