Et pourtant quantité d'amplis économiques ont une splendide puissance impulsionnelle... qui s'effondre vite en régime permanent...
Je parlais précisément d'ampli qui ne s'effondre PAS en charge, ou presque pas...Grâce à la tenue de l'allim...
Le régime permanent pour moi (et pour les auteurs des dernières études sur la fonction d'amplification), n'est absolument plus crédible. C'est une indication de puissance électrique dans un contexte irréel. Un HP n'est pas une chaufferette (sauf certains , le signal électrique de la musique n'est pas un train d'onde. C'est une sorte de chaos, de grand n'importe quoi qui sort clairement d'un contexte métrologique.
On a en effet démontré par des études que la fonction d'amplification d'une unité change en fonction de son input. Comme si on changeait d'ampli à chaque forme de signal différent (pas de puissance, évidement). On se rend compte que tout ce que nous avons appris lors de nos chers cours n'est rapidement plus de mise.... D'où, en l'occurrence des discussions interminables. Ces belles machines prévisibles et finies sont en fait des organes imprévisibles en fonction de ce qu'elle amplifient.... D'où probablement les discussions empiriques sur le mariage avec des HP, en l'occurrence.
Pour moi, cette information est très parlante sur la qualité de l'alimentation à libérer de l'énergie en un labs de temps court.
Ou de l'économie mise dans un ampli qui du coup à une puissance continue un peu faible...
J'aurais du préciser à charge faible cad en basses fréquences ?
J'ai travaillé chez un fabricant d'électronique PRO. En banc de test des alims, LE critère de qualité: la tenue en courant, en tension en fonction de la charge. On délivre du courant en maintenant la tension nominale en quasi court-circuit ? On est bien dans de la qualité !
Ce qui compte, c'est que l'ampli délivre sa puissance maximum à toutes les fréquences et dans toutes les combinaisons de fréquences sans distordre et sous toutes les impédances... en la doublant à mesure que l'impédance est divisée par deux.
Si ces conditions sont remplies : l'alimentation suit... et elle a une impédance interne faible et une capacité qui fait que l'ampli tire dessus... sans qu'elle montre des signes de faiblesse...
Une alimentation idéale doit être stable quoiqu'il arrive ! (sauf si on coupe la prise lol).
Il ne faut pas que l'impédance soit comme si, ou comme ça, avec ceci ou cela. Elle doit fournir de l'énergie en fonction de la demande ---> .
Parlons-en de la demande, A part les gens qui écoute de la corne muse non-stop, la musique est un phénomène très souvent impulsionel.
- Code: Tout sélectionner
Il faut alors que l'ampli est un étage de sortie avec une grande vitesse de balayage en tension des totors...
Le Slew Rate (vitesse de balayage) dépend avant tout du courant de polarisation du collecteur des transistors de sortie (X2). Et qui c'estkileFournit ?
Une bonne allim qui idéalement tient le cap même à 0,25 ohms. Quand ce n'est pas le cas, on ressent une impression d'effondrement.
Nous sommes bien d'accord sur ce point
Mais je parlais en particulier de la qualité de l'alimentation, pas de la qualité de l'ampli intrinsèquement (musicalité, timbres etc...).
La courbe tension/charge d'une allim reflète bel et bien sa qualité à fournir du courant en maintenant la DDP constante en étant proche d'une situation difficile (2-1-0,5 ohms).
Exact. Et donc il est plus important qu'un ampli fasse deux fois 80 watts sous 8, 160 sous 4 et 320 sous 2 (chiffres théoriques car on n'atteint pas cet idéal) en régime permanent que de le voir faire 80 watts sous 8, 120 sous 4 et 100 sous 2 ohms avec une puissance impulsionnelle mirifique... n'est pas bon signe !
L'un sans l'autre peut démontrer un problème, certes, mais je parlais plutôt de réunir les deux. Je pense que le régime impulsionel n'est pas à négliger. Les constructeurs les plus sérieux la mesure toujours, c'est un signe.
Pour moi, globalement, la puissance n'est pas l'élément à retenir quand on sait qu'entre un ampli de 10W et un autre de 100W, il n'y a "que" doublement de la pression acoustique. Ce qui est VRAIMENT intéressant, c'est sa capacité à garder de bonnes caractéristiques (THD, musicalité, dynamique etc) à fort niveau.
Disons que le watt ne coutant plus cher de nos jours : il vaut mieux que ce soit cela avec 100 watts...
Car justement en régime musical et avec des messages à la grande dynamique, il y a des crètes qui passent inaperçues des Vu-mètres amateurs et qui pourtant font débiter l'ampli... et un ampli de 10 watts même excellent n'est pas suffisant pour une paire d'enceintes faisant 95 dB... dans une grande pièce.... et là, la mesure impulsionnelle classique (qui n'est pas réellement normée en plus)...
Je suis d'accord, on parle de petits amplis qui ont un magnifique rendu et qui pourtant écrêtes assez bien mais brièvement. On ne l'entend pas.
Mais le mec qui a une paire de Klipsch (RF5) ou autre à 99 db de rendement produira 103 db SPL avec... 2W!
A lui les petits bijoux à tubes ou autres au rendu extraordinaire. (je dis cela sans être un convaincu du haut rendement).
Dans un autre sens, je ne comprends pas cette courses aux watts, avec des blocs de 2X 400 W dans le salon... Watts de l'allim, OK, mais pas tout l'ampli ?!?
Et pour cela, avant tout, rien de tel qu'une allim de qualité. Nad à fort investit sur ce point: Power Drive, et autres brevets, précisément pour la réponse impulsionnelle.
Nad n'a rien inventé là... ils ont donné un nom à des solutions utilisées depuis longtemps.
Zon quand-même qque chtis brevets, mais je me doute bien que ce n'est pas une techno "secret défense". Disons que grâce à eux, on en profite sur des amplis "courant".
Mais aussi parce que cela permet d'économiser... Je dis ça et je défends plutôt NAD : j'ai d'ailleurs un 218 THX... mais quand on voit que NAD a aussi d'excellents circuits qui permettent d'écrêter en douceur ou une jolie lampe qui permet de détourner le jus des totors de sortie pour qu'ils ne crament pas..
Oui, le soft cliping, jamais vraiment essayéavec le C372, trop peut de problèmes avec le voisinage... Par contre la "lampe", je ne vois pas trop...
Il existe des amplis de classe A avec alimentation régulée dont la puissance impulsionnelle est identique à la puissance continue et qui la double en passant de 8 à 4 et encore à 2 ohms...
Au début de cette discussion, je parlais de la différence entre les puissances annoncées en 8-4-2 ohms. On ne la donne malheureusement qu'en IHF la plupart du temps. C'est pour moi déjà une indication. Si on la donne également en régime continu, c'est une autre indication. Et je ne suis pas du tout contre.
Par contre, je ne suis toujours pas convaincu que la musique serra meilleures à nos oreilles uniquement en fonction de la P. RMS.
Plus prosaïquement, la musique, les BS de films, c'est souvent des attaques fortes et des constances à plus faible volumes. On attends souvent de la puissance lors des attaques, des claquements, etc etc....
Donc pour moi, la notion d'impulsion, de temps de montée, ça a du sens.
Ce que j'accorde, c'est la très mauvaise utilisation de cette notion faite par l'industrie afin de faire vendre. Il y a eu de gros débats sur la norme IHF et malheureusement, elle est tombée en relatif discrédit (si tout le monde envoie une impulsion différente, on ne s'en sort plus).
Donc résolument non, la mesure de puissance impulsionnelle n'est pas un renseignement fiable sur la capacité d'un ampli à tenir des enceintes et à reproduire de la musique de façon dynamique. Je suis très conservateur dans ce domaine...
Je ne prêcherai pas un convaincu, mais à défaut d'écoute, j'aime lire cette mesure également.
Pour finir, disons que rien ne vaut cette écoute, place à la musique, aux sons et voyons comment ces bestioles se marient.
Et pourtant j'ai aussi des amplis de classe D aux mesures assez pourries dans le genre bande passante rapportée à la puissance et à l'impédance
C'est parait-il un des problème de la classe D, une contre-réaction assez difficile à mettre en oeuvre et donc une grande sensibilité de la bande passante en fonction de la charge.