Salut,
Vérifie bien que c'est bien le dernier Wamba "HD".
Pour la carte Canal Sat garde la bien au chaud et ne rend que ton décodeur DUAL S. Parce que sinon Canal Sat ne te rendonnera pas une nouvel carte.
Il ne donne pas de Carte (appelée 19) pour la HD pour ceux qui ont seulement un décodeur personnel.
A ce titre tu pourras lire les articles suivants :
http://www.telesatellite.com/infos/idisp.asp/i/3633Parfum de vente liée chez Canal +
Pour recevoir la haute définition par satellite, Canal+ impose la location de son décodeur.
Il existe pourtant des appareils concurrents. Et la loi interdit la vente liée. C’est un mauvais coup (un de plus !) pour les dizaines de milliers d’abonnés qui veulent rester propriétaires de leur décodeur. Voilà qui ne risque pas de réconcilier Canal+ avec la frange la plus technophile de ses abonnés. Pour la haute définition, la location du décodeur est obligatoire.
Thomas l’a découvert à ses dépends. Invoquant « la mauvaise qualité "historique" des démodulateurs Canal+/Canalsat », cet abonné a voulu accéder à la haute définition avec un décodeur satellite acheté par ses soins. Refus du service client. Ce qui est autorisé pour l’offre standard (éviter la location du décodeur Canal+), ne l’est pas pour l’offre haute définition.C’est injuste, s’énerve Thomas. Et très certainement illégal. En effet, la loi interdit la vente liée, c’est-à-dire la pratique qui consiste à «subordonner la prestation d’un service à celle d’un autre service» (article L. 122-1 du Code de la consommation).
La lutte anti-piratage, argument tout trouvé
Interrogée, une porte-parole de Canal+ invoque la lutte anti-piratage pour justifier l’obligation de passer sous les fourches caudines du décodeur maison : «Aucun décodeur du marché ne nous garantit à ce jour une pleine et entière sécurisation des flux haute définition une fois décryptés.» L’argument est balayé par les fabricants de matériel concurrents. «Notre décodeur haute définition est sécurisé, répond Stéphane Nitenberg, directeur du fabricant de décodeurs Aston. D’ailleurs nous payons cher pour embarquer les technologies de sécurisation comme Viaccess 3.0.»
Même réfutation chez Loewe. Ce fabricant haut-de-gamme propose des téléviseurs tout-en-un, intégrant un récepteur satellite, le tout parfaitement «sécurisé», assure un technicien de la marque.Conséquence : les consommateurs qui préféreraient ces produits pour recevoir la haute définition de Canal+ sont priés de louer quand même le décodeur de la chaîne à 6 € par mois. Et cela même si, techniquement, rien ne l’impose.
La location des décodeurs, manne financière pour Canal+
Ce n’est pas la première fois que Canal+ fait des misères aux abonnés qui veulent choisir un autre décodeur que le sien. Ces clients représenteraient 5 à 7 % des abonnés à une offre numérique chez Canal+ et Canalsat.Au printemps 2008, la société a brusquement changé son système de cryptage. L’opération a laissé certains clients propriétaires de leur décodeur avec un appareil inutilisable (voir notre forum sur le sujet). L’objectif officiel était, déjà, la lutte contre le piratage.En fait, l’enjeu est surtout financier pour Canal+. Un abonné propriétaire de son décodeur rapporte moins. «La location des décodeurs est la vraie source de profit financier de Canal+, décrypte un bon connaisseur du secteur. C’est là-dessus qu’ils gagnent énormément d’argent, pas sur les bouquets de chaînes.»
http://www.lepoint.fr/actualites-techno ... 7/0/313817INFO LEPOINT.FR - Comment Canal+ se taille un monopole sur les décodeurs
Il n'y a pas de petits profits. Pour s'abonner à l'option haute définition de Canal+, il faut impérativement louer le décodeur satellite imposé par la chaîne. Un procédé pour le moins inélégant, qui ressemble fort à de la vente liée et de l'entrave à la concurrence. Car d'autres constructeurs proposent à la vente des décodeurs compatibles, qui pourraient simplement fonctionner avec les cartes d'abonnement, si toutefois Canal+ acceptait de les vendre seules, comme elle en a l'obligation. Facturée huit euros mensuels en plus de l'abonnement, la location du terminal coûte presque 100 euros par an à chaque abonné.
À Canal+, on avance que le matériel fourni en partenariat avec Sagem répond à "tous les critères de sécurité requis par les grands studios hollywoodiens", avant de reconnaître que ceux de la concurrence répondent aussi probablement à ces mêmes critères. Une confirmation que nous apporte Stéphane Nitenberg, Directeur d'Aston France, société spécialisée dans la conception et la distribution de décodeurs HD : "Nous dépensons des sommes importantes pour l'achat des licences et le paiement des royalties correspondant aux technologies de cryptages requises, mais le marché nous est fermé, c'est incompréhensible." Même son de cloche chez Loewe, fabricant de téléviseurs haut de gamme équipés de tuners satellites : "La force de notre concept est de proposer un matériel tout-en-un, qui ne nécessite aucun boîtier supplémentaire pour afficher les chaînes sur abonnement. Nous sommes obligés d'expliquer à nos clients que la location du boîtier est imposée par Canal+, même si elle est techniquement inutile. C'est le prix à payer pour disposer de la carte à puce d'abonnement", déclare la porte-parole de la marque.
La location, pivot du modèle économique du groupe
De son côté, Canal+ n'a pas souhaité apporter d'explications complémentaires. L'opérateur semble pourtant informé de l'illégalité de sa pratique, dans la mesure où quelques internautes persévérants se vantent sur des forums d'avoir obtenu l'abonnement HD seul, sans la location "obligatoire" du démodulateur satellite. Ils ont pour cela dû faire preuve de persuasion en démultipliant les appels et courriers au service client. Il faut chercher des explications du côté du modèle économique pour comprendre ce qui motive Canal+ à retarder sa mise en conformité avec les règles élémentaires de la concurrence. De source bien informée, le prix de revient d'un décodeur Mediasat Max ne dépasse pas les 100 euros. Le calcul est donc simple : toutes les mensualités de 8 euros après 12 mois d'abonnement sont donc intégralement considérées comme du bénéfice. Les concurrents affirment que si tous les abonnés choisissaient l'acquisition de leur décodeur satellite en lieu et place de la location, ce serait le modèle économique de la chaîne qui serait mis en danger. Aujourd'hui, le nombre d'abonnés à la HD serait proche des 100.000, un chiffre encore modeste, mais qui croît chaque jour. Dans les prochains mois, le passage à la haute définition va devenir un enjeu stratégique pour toutes les chaînes, à commencer par les chaînes payantes. Canal+ et Canal Sat comptent plus de 6 millions d'abonnés. Le marché et les enjeux stratégiques de développement sont gigantesques.
http://www.60millions-mag.com/actualite ... chez_canalParfum de vente liée chez Canal +
Pour recevoir la haute définition par satellite, Canal+ impose la location de son décodeur. Il existe pourtant des appareils concurrents. Et la loi interdit la vente liée. C’est un mauvais coup (un de plus !) pour les dizaines de milliers d’abonnés qui veulent rester propriétaires de leur décodeur.
Voilà qui ne risque pas de réconcilier Canal+ avec la frange la plus technophile de ses abonnés. Pour la haute définition, la location du décodeur est obligatoire.
Thomas l’a découvert à ses dépends. Invoquant « la mauvaise qualité "historique" des démodulateurs Canal+/Canalsat », cet abonné a voulu accéder à la haute définition avec un décodeur satellite acheté par ses soins. Refus du service client. Ce qui est autorisé pour l’offre standard (éviter la location du décodeur Canal+), ne l’est pas pour l’offre haute définition.
C’est injuste, s’énerve Thomas. Et très certainement illégal. En effet, la loi interdit la vente liée, c’est-à-dire la pratique qui consiste à «subordonner la prestation d’un service à celle d’un autre service» (article L. 122-1 du Code de la consommation).
La lutte anti-piratage, argument tout trouvé
Interrogée, une porte-parole de Canal+ invoque la lutte anti-piratage pour justifier l’obligation de passer sous les fourches caudines du décodeur maison : «Aucun décodeur du marché ne nous garantit à ce jour une pleine et entière sécurisation des flux haute définition une fois décryptés.»
L’argument est balayé par les fabricants de matériel concurrents. «Notre décodeur haute définition est sécurisé, répond Stéphane Nitenberg, directeur du fabricant de décodeurs Aston. D’ailleurs nous payons cher pour embarquer les technologies de sécurisation comme Viaccess 3.0.» Même réfutation chez Loewe. Ce fabricant haut-de-gamme propose des téléviseurs tout-en-un, intégrant un récepteur satellite, le tout parfaitement «sécurisé», assure un technicien de la marque.
Conséquence : les consommateurs qui préféreraient ces produits pour recevoir la haute définition de Canal+ sont priés de louer quand même le décodeur de la chaîne à 6 € par mois. Et cela même si, techniquement, rien ne l’impose.
La location des décodeurs, manne financière pour Canal+
Ce n’est pas la première fois que Canal+ fait des misères aux abonnés qui veulent choisir un autre décodeur que le sien. Ces clients représenteraient 5 à 7 % des abonnés à une offre numérique chez Canal+ et Canalsat.
Au printemps 2008, la société a brusquement changé son système de cryptage. L’opération a laissé certains clients propriétaires de leur décodeur avec un appareil inutilisable (voir notre forum sur le sujet). L’objectif officiel était, déjà, la lutte contre le piratage.
En fait, l’enjeu est surtout financier pour Canal+. Un abonné propriétaire de son décodeur rapporte moins. «La location des décodeurs est la vraie source de profit financier de Canal+, décrypte un bon connaisseur du secteur. C’est là-dessus qu’ils gagnent énormément d’argent, pas sur les bouquets de chaînes.»