réponse à Stan:
Si je suis fatigué, ou que je sens une baisse de mes capacités d'évaluation, d'expertise, il n'y a pas péril, je m'abstiens.
C'est plus simple et là effectivement tu ne peux donc pas avoir de jugement sur le fait que les sens agissent ou pas sur une écoutes ou autres, puisque tu t'abstiens !!!!!!!!!!!!!!!!!!!Donc comment pouvais tu être aussi catégorique ?!
Je peux être catégorique parce que je sais quand je suis en incapacité d'évaluation, ou en limite d'évaluation, comme déjà expliqué plus haut. Comme toute personne qui évalue de manière régulière, pour raison professionnelles notamment
L'intérêt de l'évaluation par les écoutes, c'est que l'outil de test (l'auditeur) a des capacités d'auto évaluation, et d'invalidation ou d'annulation d'évaluation s'il s'avère que les capacités de discrimination et d'évaluation sont trop faibles ou inexistantes. C'est justement ça qui permet d'être catégorique.
Et pour certaines évaluations, les cas de mise en indisponibilité sont particulièrement rares (trop perturbé pour pouvoir faire une évaluation efficace, c'est pas souvent!).
Mais là encore, vous ramenez les discussions sur du général, jamais-sur des évènements concrets qui invalideraient des évaluations.
Mon "traumatisme" supposé par nb est typiquement, pour moi tout au moins, un non évènement, en ce sens ou les évaluations de tous types de rendus (les très bons comme les moins bons) restent possibles.
Encore une fois, ne pas amalgamer les variations de qualité du système à évaluer et les capacités de l'auditeur à évaluer, qui sont 2 choses bien distinctes et moins interdépendantes qu'affirmé de manière globale, sans argument probant.
Par exemple, je n'ai pas encore vu d'arguments "convenables" qui interdiraient l'évaluation par les sens, ou qui indiqueraient leur inefficacité systématique.
Bon cela contredit ce que tu dis plus haut mais ce n'est pas grave en soi....
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Ca ne contredit pas du tout. Tu prends l'argument complètement à l'envers de la réalité.
Justement l'autovévaluation permet de ne pas faire d'écoute évaluative si les perceptions ne sont pas opérationnelles. Ce qui rend irrecevable l'argument que les causes extérieures puissent fausser à ce point le jugement, puisque ces causes extérieures sont éliminées la plupart du temps avant qu'elles n'arrivent: exemple: je suis fatigué au point de ne pouvoir évaluer, mon discernement est trop affaibli, donc je n'évalue pas. On ne peut alors pas reprocher des évaluations faussées par la fatigue. C'est pas clair, mais c'est dans ce sens là que ça se passe.
Et en aucun cas je suis fatigué, mais j'évalue quand même, au risque que les systèmes soient jugés moyens quand ils sont bons. Ca, je ne l'envisage pas dans la manière de faire des évaluations par les sens, si elles sont libres et sincères, quelque soit le domaine d'évaluation