expertdoc a écrit:F0854 a écrit:
Une fois qu'on a compris que la salle compte autant que le materiel c'est vite vu....
Au lieu de sortir des amplis hifi a plus de 5000€, il ferait mieux de sortir de amplis simple et efficace avec peu de composants (partie amplificatrice et preamplificatrice), avec cela ils integrent un egaliseur top niveau avec un micro top niveau aussi, et le tour est joué, ca fera un tabac c'est certains..
Le HK y ait presque mais son egaliseur et surtout le micro manque un peu de precision, imaginer le HK avec un egaliseur plus performant....ca foutra la trempe a bien des integrés et ca remettra en cause pas mal de choses
Ce seront, comme d'habitude en hifi, des certitudes ... passagères, question de mode.
Le doc : la mode passagère c'est l'ampli-préampli SANS aucune possibilité de correction... mode qui ne s'est imposée aux marques de hifi et encore pas toutes loin de là ! que depuis une petite trentaine d'années....
La correction (1) n'est pas plus une mode passagère que le principe qui veut que la salle (2) compte autant que le matériel...
c'est un principe qui remonte aux années 1940 et qui a été implémenté sur les appareils de THDG de l'époque et des décennies suivantes mais qui souffrait évidemment en ce temps là des connaissances et possibilités balbutiantes pour sa mise en oeuvre dès lors qu'il se complexifait...
Il a toujours été là, sous différentes formes, plus ou moins performant, plus ou moins intégré chez les plus grandes marques, et en éléments séparés là encore chez les marques les plus prestigieuses et les plus soucieuses de l'intégration des enceintes au local (SAE, Cello acousta voicette, etc.) et même moins prestigieuses !
De nous jours, la technologie permet de l'implémenter pour beaucoup moins cher et de façon beaucoup plus performante et fiable d'utilisation : un surcoût de 300 ou 400 euros pour un appareil de HDG, plus le micro... (étalonné, un bon vaut environ 100 euros prix public...). En revanche, il n'est pas la panacée.
(2) il n'y pas un seul spécialiste qui n'accorde pas une importance capitale à cela. Que les revues de tests de matériels aient plus ou moins mis sous le boisseau, par la force des choses, cet aspect et qu'elles aient, du coup, mal formé leurs lecteurs amateurs dont la totalité du savoir vient de leur lecture, est une évidence, mais quand on lit attentivement, dans la durée, ces revues... les allusions et même les articles venant rééquilibrer le discours se font jour : ne prenons qu'un exemple, dans la presse française : Jean Hiraga a toujours une ou deux fois par an publié un article sur l'importance de l'acoustique des salles, a vanté des installations qui comportaient des égaliseurs numériques ou analogiques...