Immortel (ad vitam) de Enki Bilal:New York, 2095, en pleine campagne électorale. Dans la ville peuplée de mutants, d’extraterrestres et d’humains réels ou synthétiques, trois noms : Horus, Nikopol et Jill. Trois êtres aux destins convergents dans un monde où tout est truqué: les voix, les corps, les souvenirs. Tout sauf l’amour, qui surgit comme une délivrance...
Avec cet "Immortel (ad vitam)" Enki Bilal a réussi sa libre adaptation des deux premières bandes dessinées de la trilogie Nikopol et reste fidèle à son univers graphique original et à son ambiance "poético-fantastique". Le résultat est un ovni cinématographique unique mis en scène par un artiste très talentueux qui n'hésite pas à mêler acteurs réels et de synthèse dans un univers en perpétuel mouvement pour nous conter tout simplement une histoire d'amour bien atypique. Voilà donc un film d'anticipation unique en son genre qui divisera les foules.
*****
Blu-ray Disc Région B Allemand.
Éditeur: Sunfilm Entertainment.
- Pistes sonores: Anglais DTS-HD Master Audio 5.1 et Allemand DTS-HD Master Audio 7.1.
- Sous-titres: Allemand.
Critique support: BBBBB
-Image: Un beau transfert HD mais particulier car reprenant trait pour trait l'univers d'Enki Bilal avec des images aux blancs brûlés, aux couleurs saturées ou désaturées, au piqué très variable et à la granularité bien présente lors de certains plans ... ce qui donne une image à la belle luminosité et à la colorimétrie remarquable, qui souffre d'une certaine douceur sur les plans numériques et d'une profondeur de champ un peu réduite à cause de la granulosité ambiante.
-Audio: Une piste sonore anglaise HD (allemande non testée) puissante et dynamique à l'ouverture frontale bien spatialisée, aux voies surrounds immersives et aux dialogues d'une belle rondeur.
Qualité de la 3D:
Malgré des effets parfois un peu bizarres (comme sur un plan où les objets posés sur un lit semblent flotter dans les airs), cette conversion 3D (légèrement supérieur à la conversion 2D/3D des TV avec des éléments numériques qui se détachent bien des éléments réels) sans aucun crosstalk s'accorde plutôt bien à l'univers et à l'ambiance unique du dessinateur, mais ne vous attendez pas à des effets de jaillissement (totalement absent) ou à une profondeur de champ saisissante même si la sensation de profondeur opère, surtout lors des vues aériennes de la ville ou encore lors de la poursuite finale.
