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Modérateurs: Modération Forum Loisirs, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 3 invités
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Et pour mémoire, la Charte HCFR est directement consultable ici : Charte Forum HCFR
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[ECRIVAIN] Louis Aragon
Quoi!Rien a propos de Louis Aragon par ici?
Allez hop soyons fous c'est parti!
Un (tout) petit tour d'horizon avec textes,poèmes,documents,images..ne pas compter sur moi pour une analyse de son oeuvre hein
"Quel est celui qu'on prend pour moi ?" Louis Aragon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Aragon
Allez hop soyons fous c'est parti!
Un (tout) petit tour d'horizon avec textes,poèmes,documents,images..ne pas compter sur moi pour une analyse de son oeuvre hein
"Quel est celui qu'on prend pour moi ?" Louis Aragon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Aragon
Dernière édition par atomheart le 28 Juil 2013 22:50, édité 2 fois.
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Les oiseaux déguisés
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l’eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu’il voit
Ce qu’il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu’il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l’ai quitté
Et les teintes d’aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d’une nuit d’été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s’étonne
Celui qui ne sait plus prier
Louis Aragon, Les Adieux et autres poèmes
Max Ernst - Au rendez-vous des amis 1922 http://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Ernst
Assis de gauche à droite : René Crevel, Max Ernst, Dostoievsky, Théodore Fraenkel, Jean Paulhan, Benjamin Péret, Johannes Baargeld, Robert Desnos. Debout : Philippe Soupault, Jean Arp, Max Morise, Raphaël, Paul Éluard, Louis Aragon, André Breton, Giorgio de Chirico, Gala Éluard
Chanté par Jean Ferrat: http://www.youtube.com/watch?v=Dj2kR1AUE38
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l’eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu’il voit
Ce qu’il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu’il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l’ai quitté
Et les teintes d’aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d’une nuit d’été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s’étonne
Celui qui ne sait plus prier
Louis Aragon, Les Adieux et autres poèmes
Max Ernst - Au rendez-vous des amis 1922 http://fr.wikipedia.org/wiki/Max_Ernst
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Chanté par Jean Ferrat: http://www.youtube.com/watch?v=Dj2kR1AUE38
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Les feux de paris
Toujours quand aux matins obscènes
Entre les jambes de la
Seine
Comme une noyée aux yeux fous
De la brume de vos poèmes
L'île
Saint-Louis se lève blême
Baudelaire je pense à vous
Lorsque j'appris à voir les choses Ô lenteur des métamorphoses
C'est votre
Paris que je vis
Il fallait pour que
Paris change
Comme bleuissent les oranges
Toute la longueur de ma vie
Chanté par Ferrat: https://www.youtube.com/watch?v=kbuqDrWrHRk
Toujours quand aux matins obscènes
Entre les jambes de la
Seine
Comme une noyée aux yeux fous
De la brume de vos poèmes
L'île
Saint-Louis se lève blême
Baudelaire je pense à vous
Lorsque j'appris à voir les choses Ô lenteur des métamorphoses
C'est votre
Paris que je vis
Il fallait pour que
Paris change
Comme bleuissent les oranges
Toute la longueur de ma vie
Chanté par Ferrat: https://www.youtube.com/watch?v=kbuqDrWrHRk
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Le vieil homme
Moi qui n’ai jamais pu me faire à mon visage
Que m’importe traîner dans la clarté des cieux
Les coutures les traits et les taches de l’âge
Mais lire les journaux demande d’autres yeux
Comment courir avec ce cœur qui bat trop vite
Que s’est-il donc passé La vie et je suis vieux
Tout pèse L’ombre augmente aux gestes qu’elle imite
Le monde extérieur se fait plus exigeant
Chaque jour autrement je connais mes limites
Je me sens étranger toujours parmi les gens
J’entends mal je perds intérêt à tant de choses
Le jour n’a plus pour moi ses doux effets changeants
Le printemps qui revient est sans métamorphoses
Il ne m’apporte plus la lourdeur des lilas
Je crois me souvenir lorsque je sens les roses
Je ne tiens plus jamais jamais entre mes bras
La mer qui se ruait et me roulait d’écume
Jusqu’à ce qu’à la fin tous les deux fussions las
Voici déjà beau temps que je n’ai plus coutume
De défier la neige et gravir les sommets
Dans l’éblouissement du soleil et des brumes
Même comme autrefois je ne puis plus jamais
Partir dans les chemins devant moi pour des heures
Sans calculer ce que revenir me permet
Moi qui n’ai jamais pu me faire à mon visage
Que m’importe traîner dans la clarté des cieux
Les coutures les traits et les taches de l’âge
Mais lire les journaux demande d’autres yeux
Comment courir avec ce cœur qui bat trop vite
Que s’est-il donc passé La vie et je suis vieux
Tout pèse L’ombre augmente aux gestes qu’elle imite
Le monde extérieur se fait plus exigeant
Chaque jour autrement je connais mes limites
Je me sens étranger toujours parmi les gens
J’entends mal je perds intérêt à tant de choses
Le jour n’a plus pour moi ses doux effets changeants
Le printemps qui revient est sans métamorphoses
Il ne m’apporte plus la lourdeur des lilas
Je crois me souvenir lorsque je sens les roses
Je ne tiens plus jamais jamais entre mes bras
La mer qui se ruait et me roulait d’écume
Jusqu’à ce qu’à la fin tous les deux fussions las
Voici déjà beau temps que je n’ai plus coutume
De défier la neige et gravir les sommets
Dans l’éblouissement du soleil et des brumes
Même comme autrefois je ne puis plus jamais
Partir dans les chemins devant moi pour des heures
Sans calculer ce que revenir me permet
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atomheart - Superviseur Forum Installations
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Rien n'est jamais acquis à l'homme. Louis Aragon.
Un des promeneurs engagé du 20è siècle. Breton, Eluard, le PCF, Le con d'Irène, Elsa Triolet, le surréalisme, Drieu La Rochelle... Quelle vie il a eu ! Merci de nous le proposer !
Un des promeneurs engagé du 20è siècle. Breton, Eluard, le PCF, Le con d'Irène, Elsa Triolet, le surréalisme, Drieu La Rochelle... Quelle vie il a eu ! Merci de nous le proposer !
La configuration dans mon profil
Bluesound Node / McIntosh MA 5200 / Davis Monitor 1 /Mogami 3103HP.
Alternativement un intégré FDA Nubert Nuconnect Xamp
"Je déteste deux choses: l'analyse et le pouvoir" - Sviatoslav Richter.
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autrichon gris - Modérateur Œuvres & Multimédia
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- Inscription Forum: 21 Oct 2009 14:18
- Localisation: Strasbourg
J'aime beaucoup celui-ci, chanté par Jean Ferrat : http://www.frmusique.ru/texts/f/ferrat_jean/poetes.htm
[youtube]9WVagekyJME[/youtube]
[youtube]9WVagekyJME[/youtube]
- opbilbo
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- Inscription Forum: 12 Juil 2006 11:56
Et Aragon et Castille ça entre ne ligne de compte ?
ed
ed
- Eldudo
- Messages: 7556
- Inscription Forum: 23 Jan 2003 15:10
- Localisation: Paris dans les Alpes Maritimes
Eldudo a écrit:Et Aragon et Castille ça entre ne ligne de compte ?
ed
Euh... Boby Lapointe ? ...
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autrichon gris - Modérateur Œuvres & Multimédia
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- Localisation: Strasbourg
autrichon gris a écrit:Eldudo a écrit:Et Aragon et Castille ça entre ne ligne de compte ?
ed
Euh... Boby Lapointe ? ...
ed
- Eldudo
- Messages: 7556
- Inscription Forum: 23 Jan 2003 15:10
- Localisation: Paris dans les Alpes Maritimes
Bonjour camarades et merci pour vos partages!(nous sommes sur le topic Aragon j'y adapte mes salutations )
Bon puisque l'humeur semble joyeuse par ici continuons avec un poème plein d'humour et bien mordant :
Les Fourreurs
C'est un sale métier que de devoir sans fin
N'étant couper de bourses
Bonneteur charlatan mont'-en-l'air aigrefin
Vendre la peau de l'ours
On demeure parfois pendant des jours entiers
Tout seul dans sa boutique
Et cett' odeur de peaux qu'il faut que vous sentiez
N'est pas très romantique
La martre-zibeline allez c'est plus joli
Sur Madame en Packard
Que quand le paradichlorobenzène emplit
Le nez et les placards
L'opossum à la fin c'est tout aussi lassant
Que la loutre marine
Oh qui dira l'ennui qui prend le commerçant
Derrière ses vitrines
Quand je pense pourtant aux perceurs de plafond
Dont la vie est si dure
Au cinéma j'ai vu comment ces gens-là font
Et Dieu sait si ça dure
A ceux qui pour avoir le respect du milieu
Et de belles bottines
Livrent leur soeur cadette à de vilains messieurs
Pour des prix de famine
Je me dis caressant mes descentes de lit
Mes manchons mes écharpes
Qu'il ne faut pas cédér à la mélancolie
Et se joindre aux escarpes
Qu'un magasin vaut mieux que de faire en prison
Des chaussons de lisière
Et mieux cent fois brosser les manteaux de vison
Que butter les rentières
Mieux lustrer le renard que d'aller proposer
L'héroïne à tant l'once
Mieux chez soi demeure où sont entreposés
Le castor et le skunks
Et puis qu'on ait ou non vendu son chinchilla
Son hermine ou son phoque
Il vous reste du moins cet amer plaisir-là
Vitupérer l'époque
l'époque
Chanté par Léo Ferre: http://www.youtube.com/watch?v=5MPqqTwWzTQ
Bon puisque l'humeur semble joyeuse par ici continuons avec un poème plein d'humour et bien mordant :
Les Fourreurs
C'est un sale métier que de devoir sans fin
N'étant couper de bourses
Bonneteur charlatan mont'-en-l'air aigrefin
Vendre la peau de l'ours
On demeure parfois pendant des jours entiers
Tout seul dans sa boutique
Et cett' odeur de peaux qu'il faut que vous sentiez
N'est pas très romantique
La martre-zibeline allez c'est plus joli
Sur Madame en Packard
Que quand le paradichlorobenzène emplit
Le nez et les placards
L'opossum à la fin c'est tout aussi lassant
Que la loutre marine
Oh qui dira l'ennui qui prend le commerçant
Derrière ses vitrines
Quand je pense pourtant aux perceurs de plafond
Dont la vie est si dure
Au cinéma j'ai vu comment ces gens-là font
Et Dieu sait si ça dure
A ceux qui pour avoir le respect du milieu
Et de belles bottines
Livrent leur soeur cadette à de vilains messieurs
Pour des prix de famine
Je me dis caressant mes descentes de lit
Mes manchons mes écharpes
Qu'il ne faut pas cédér à la mélancolie
Et se joindre aux escarpes
Qu'un magasin vaut mieux que de faire en prison
Des chaussons de lisière
Et mieux cent fois brosser les manteaux de vison
Que butter les rentières
Mieux lustrer le renard que d'aller proposer
L'héroïne à tant l'once
Mieux chez soi demeure où sont entreposés
Le castor et le skunks
Et puis qu'on ait ou non vendu son chinchilla
Son hermine ou son phoque
Il vous reste du moins cet amer plaisir-là
Vitupérer l'époque
l'époque
Chanté par Léo Ferre: http://www.youtube.com/watch?v=5MPqqTwWzTQ
Dernière édition par atomheart le 22 Juin 2014 23:35, édité 3 fois.
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atomheart - Superviseur Forum Installations
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- Inscription Forum: 20 Oct 2011 21:06
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Bon..nous ne sommes quand même pas la pour rigoler ..cassons un peu l'ambiance et les cris de la foule en délire avec ce très beau poème qui lui aussi a été mis en musique par Ferre:
La guerre et ce qui s'ensuivit
Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles
Jeune homme dont j'ai vu battre le coeur à nu
Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus
Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille
Qu'un obus a coupé par le travers en deux
Pour une fois qu'il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l'ancien Légionnaire
Tu survivras longtemps sans visage sans yeux
Roule au loin roule train des dernières lueurs
Les soldats assoupis que ta danse secoue
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le tabac la laine et la sueur
Comment vous regarder sans voir vos destinées
Fiancés de la terre et promis des douleurs
La veilleuse vous faite de la couleur des pleurs
Vous bougez vaguement vos jambes condamnées
Vous étirez vos bras vous retrouvez le jour
Arrêt brusque et quelqu'un crie Au jus là-dedans
Vous baillez Vous avez une bouche et des dents
Et le caporal chante Au pont de Minaucourt
Déjà la pierre pense où votre nom s'inscrit
Déjà vous n'êtes plus qu'un mot d'or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s'efface
Déjà vous n'êtes plus que pour avoir péri
Chanté par Ferre toujours par ici: https://www.youtube.com/watch?v=zSGH_8Mt8Iw
Puisque ce poème aborde le thème de la guerre,je ne résiste pas a partager ici un des poèmes les plus violents que je connaisse a ce sujet(parental advisory ) écrit lui aussi par une des "figures" du surréalisme,Benjamin Perret... qui d'ailleurs écrira dans "le déshonneur des poètes" que "pas un des poèmes publiés pendant l'occupation ne dépasse le niveau lyrique de la publicité pharmaceutique".Aragon y était ouvertement visé..http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_P%C3%A9ret
Epitaphe pour un monument aux morts de la guerre (Je ne mange pas de pain-là), décembre 1939.(je met tout le texte en "spoiler" au cas ou ce texte pose soucis pour raisons x ou y)
La guerre et ce qui s'ensuivit
Tu n'en reviendras pas toi qui courais les filles
Jeune homme dont j'ai vu battre le coeur à nu
Quand j'ai déchiré ta chemise et toi non plus
Tu n'en reviendras pas vieux joueur de manille
Qu'un obus a coupé par le travers en deux
Pour une fois qu'il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l'ancien Légionnaire
Tu survivras longtemps sans visage sans yeux
Roule au loin roule train des dernières lueurs
Les soldats assoupis que ta danse secoue
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le tabac la laine et la sueur
Comment vous regarder sans voir vos destinées
Fiancés de la terre et promis des douleurs
La veilleuse vous faite de la couleur des pleurs
Vous bougez vaguement vos jambes condamnées
Vous étirez vos bras vous retrouvez le jour
Arrêt brusque et quelqu'un crie Au jus là-dedans
Vous baillez Vous avez une bouche et des dents
Et le caporal chante Au pont de Minaucourt
Déjà la pierre pense où votre nom s'inscrit
Déjà vous n'êtes plus qu'un mot d'or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s'efface
Déjà vous n'êtes plus que pour avoir péri
Chanté par Ferre toujours par ici: https://www.youtube.com/watch?v=zSGH_8Mt8Iw
Puisque ce poème aborde le thème de la guerre,je ne résiste pas a partager ici un des poèmes les plus violents que je connaisse a ce sujet(parental advisory ) écrit lui aussi par une des "figures" du surréalisme,Benjamin Perret... qui d'ailleurs écrira dans "le déshonneur des poètes" que "pas un des poèmes publiés pendant l'occupation ne dépasse le niveau lyrique de la publicité pharmaceutique".Aragon y était ouvertement visé..http://fr.wikipedia.org/wiki/Benjamin_P%C3%A9ret
Epitaphe pour un monument aux morts de la guerre (Je ne mange pas de pain-là), décembre 1939.(je met tout le texte en "spoiler" au cas ou ce texte pose soucis pour raisons x ou y)
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atomheart - Superviseur Forum Installations
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J'ai une sainte horreur de Ferré ce faux anarchiste et un vrai plaisir à lire Aragon (sans Castille autrichon gris ). Donc là, j'ai le c.l entre 2 chaises, Après écoute, vraiment Ferré je ne peux pas.
ed
ed
- Eldudo
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