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Tout sujet traitant d'acoustique et ne relevant pas strictement du traitement de la pièce d'écoute ou de la correction du signal.

Calcul acoustique

Message » 01 Juin 2009 21:32

WhyHey a écrit:tout à fait ohl.
la meme RI fait qu'à un endroit bien précis 2 enceintes semblent "sonner" pareil, 10 cm plus loin, ces 2 enceintes peuvent avoir une RI différente et donc "sonner" différemment.

pas si simple de découper avant 50ms / apres 50ms, mais les termes utilisés dans le lien parle de "signature" de la salle (avant 50 ms) et de "réverbération" de la salle (après 50ms), dans les 2 cas (avant/apres 50ms) il s'agit bien d'une signature enceintes+salle (+ éventuellement toute l'électronique qui vient avant ...), cette distinction autour de 50 ms est plus pour fixer les idées plutot qu'une réalité "absolue".
L'idée est plus de retenir qu'avant 50ms on a essentiellement les ondes directes, au delà, les ondes indirectes.

.....


d'où l'importance d'avoir des enceintes dont les RI sont homogènes dans et hors de l'axe.... :idee:

pour ce qui est de la "barrière" des 50ms, ce qui arrive avant est plutôt du signal utile (même s'il détimbre et déforme la stéréophonie), ce qui arrive après est plutôt nuisible à la clareté et compréhension du message (la signature de la salle apparait en fait dès la 1e réflexion... :idee: )

jacques
TMS
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Message » 10 Juin 2009 11:42

En page 1 il y a quelques explications sur :
- les outils de calcul de mode propre d'une salle
- la lecture d'une courbe de réponse en impulsion et son utilité (ce sujet se découpe en 2-3 posts, page 1)
- des notions de temps de réverbération et ses indicateurs (RT60, C50, ... sujet toujours en construction)

ce nouveau post concerne un autre sujet propre au "calcul acoustique".

La notion de "vitesse de groupe".
Notion pas simple et qui demande d'avoir expliqué beaucoup de chose sur ce qu'est une onde avant.

Comme toujours, un peu de lecture sur ce sujet, et je reviens en mode "edit de post" dès que j'ai des choses à dire ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitesse_d% ... _de_groupe" onclick="window.open(this.href);return false;
http://hmf.enseeiht.fr/travaux/CD9899/t ... 9/pa04.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.sciences.univ-nantes.fr/phys ... 1propa.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00 ... 4C5162.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.legi.hmg.inpg.fr/~voisin/papers/osates1.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.deugs3smr.u-psud.fr/DEUGS3SMR/physique.html" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.isvr.soton.ac.uk/SPCG/Tutori ... nature.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
http://francis.audio.monsite.wanadoo.fr/page7.html" onclick="window.open(this.href);return false;



I-Qu'est ce qu'une Onde ??
Pour commencer, je reprends les bases de wikipédia:
Une onde sonore est une onde longitudinale !
Une onde électromagnétique est transversale, une vague sur un océan aussi ...
Ké Zako ?
Zako que dans une onde sonore, le déplacement des molécules d'air se fait dans le même sens que le déplacement de l'onde.
à l'inverse dans une vague, les molécules d'eau montent et descendent tandis que l'onde passe le long de la surface de l'eau: les molécules d'eau se déplacent perpendiculairement au sens de progression de l'onde. Pour être un peu moins schématique, une vague est le plus souvent accompagnée d'un mouvement de proche en proche dans le sens de la vague, elle est donc à la fois longitudinale et transversale.

La petite molécule d'air est donc poussée par l'onde puis reviens à sa position d'équilibre (si il n'y a pas de vent, dans une pièce fermée, sans courant d'air, sans convection ...), elle pousse sa voisine et ainsi de suite de proche en proche, comme des dominos, l'air se déplace dans le sens de l'onde sonore, puis revient à sa position initiale.
ça tombe bien que l'onde sonore soit longitudinale, car le principe d'un haut-parleur est justement de pousser l'air pour provoquer une onde ... comme quoi c'est bien pensé la nature :roll: :lol:

Bon, donc tout va bien les molécules se poussent, reviennent à leur place et recommencent autant de fois qu'une onde sonore passe dans le coin, c'est disneyland au pays des molécules d'air ...

Une onde est dans sa plus simple expression (plane suivant un axe rectiligne dans un espace à 2 dimensions) modélisée par une fonction sinusoidale de pulsation Pul (Omega), de fréquence f, de période T, de longeur d'onde Lam (lambda), de vecteur d'onde k, d'amplitude A, de vitesse de phase vp (ou célérité), de déphasage Phi, suivant un axe orienté dont la position est donné par z à un temps t : l'onde est modélisée par une fonction dont la représentation est donnée par la formule:
Psi(t,z) = A cos( Phi - k*z + Pul*t)
Psi(t,z) est la valeur de l'onde au temps t, au point z et A, Phi, k et Pul suffisent à déterminer la valeur de l'onde en ce point espace/temps z/t. à ce stade, Psi(t,z) n'a pas d'unité (SPL, db, dbA ...).
Psi(t,z) donne alors la courbe suivante:
Image

On a les relations suivantes:
Pul = 2*pi/T = 2*pi*f
Lam= vp*T=vp/f
k=2*pi/Lam=2*pi*f/vp=Pul/vp
Dans le vide, une onde électromagnétique a vp=c, c vitesse de la lumière, dans l'air le son a vp=340m/s environ.
vp est donc la célerité de l'onde dans le milieu, concretement c'est ce qu'on appelle normalement la vitesse du son dans l'air !
juste une remarque : le son n'est pas une onde comme les autres puisque sans air, point de son ! ce n'est pas une onde électromagnétique et donc elle ne suit pas toutes les relations des ondes électromagnétiques.

Continuons sur les bases:
vp, vitesse de phase d'une onde dans un milieu d'indice n indépendant de la pulsation (Pul) est donnée par la relation:
vp=Pul/k = c/n
car Pul = k*c/n, k nombre d'onde vu plus haut, c célérité de la lumière dans le vide, n indice du milieu par rapport au vide.
dans ce cas la vitesse de groupe vg est donné par la même relation:
vg= dPul/dk=c/n=vp
dPul est la dérivée de la pulsation par dk, la dérivée du nombre d'onde k.
On a donc vp=vg, la vitesse de groupe est égale à la vitesse de phase, il n'y aucune dispersion de l'onde, elle reste "groupée" et la Pulsation de l'onde reste linéaire par rapport au nombre d'onde, il n'y a pas de pulsation liée à des interactions entre les différentes Pulsations de l'onde (cette fois_ci vue comme une onde avec de multiples fréquences).
la vitesse de groupe est vue comme la vitesse de l'énergie transportée par l'onde, si il n'y a pas de dipersion de l'onde (vg=vp), toute l'énergie reste "en phase" avec le front d'onde et toute l'énergie est concentrée dans le front d'onde.
une image pour fixer les idées, d'une onde non dispersée dont la vitesse de phase est égale à la vitesse de groupe:
Image
Par contre si les fréquences constituant l'onde "interagissent" parce que le milieu est "dispersif" (l'indice du milieu n'est pas une constante suivant la fréquence) alors l'énergie se disperse et la vitesse de groupe est différente de la vitesse de phase. Toute l'énergie de l'onde n'est pas concentrée sur le front d'onde (à cause des interactions avec le milieu et de la dépendance de l'indice du milieu avec les fréquences de l'onde).
une image pour fixer les idées d'une onde dispersée dont la vitesse de groupe n'est pas égale à la vitesse de phase:
Image
une collection d'images animées où l'on voit les différents cas possibles entre vp et vg :
http://www.futura-sciences.com/uploads/ ... ackets.gif" onclick="window.open(this.href);return false;

Zoom sur T, Lam
T est la périodicité temporelle: en un même point de l'espace, entre 2 instants séparés de T secondes, on retrouve la même valeur de l'onde.
Lam (Lambda) est la périodicité spatiale, c'est la longueur d'onde: au même instant, si on fige comme une photo l'onde, en se déplaçant d'une distance de Lambda mètres, on retrouve exactement la même valeur de l'onde.
Exemple en audio:
une onde à 20Hz est une onde qui "bat" 20 fois par seconde, le temps d'un "battement" est donc de 1/20 de seconde:
T=0.05 seconde. Toutes les 0.05 secondes, au même point, on a pu voir l'onde passer du maximum d'amplitude au minimum et revenir au maximum. Une "période" entière est passée.
Comme vp=340m/s, en 0.05 seconde l'onde a parcouru une distance de 0.05*340=17 mètres. La longueur d'onde de cette onde est de 17 mètres: toutes les 17 m, on retrouvera exactement la même amplitude et la même phase de l'onde.

II-Qu'est ce que la vitesse de groupe ?
On l'a vu au point précédent mais le concept est loin d'être clair !!
il faut y revenir ...


Zoom sur vp et vg - Tg, le temps de propagation de groupe ou Group Delay:
il y a effectivement une définition du "Group Delay" (retard de groupe = temps de propagation de groupe) qui est la dérivée de la phase par rapport à la pulsation.
http://www.electropedia.org/iev/iev.nsf ... =726-05-16
et par ailleurs, il y a la vitesse de groupe (group velocity) qui est la dérivée de la fréquence par rapport à l'inverse du vecteur d'onde.
http://www.electropedia.org/iev/iev.nsf ... =702-02-22
http://www.electropedia.org/iev/iev.nsf ... =731-03-29
enfin, il y a un lien entre ces 2 grandeurs, donné par :
http://www.electropedia.org/iev/iev.nsf ... =705-02-22
http://www.electropedia.org/iev/iev.nsf ... =726-05-17
voilà qui éclaire les définitions de ces termes.
vg = dPul/dk et vp=Pul/k
Si vp est constant: dPul/dk=vp, donc vg=vp.
Si vp n'est pas constant: vg=vp/(1-(dvp/dPul)*(Pul/vp)) , s'en suit que la vitesse de phase est aussi dépendante de la pulsation.
Dans sa forme générale, en prenant en compte la vitesse de groupe liée aux battements induits par la différence de vitesse de phase entre deux ondes proches de Pul:
Psi(t,z) = A*cos( Phi - k*z + Pul*t) * 2*cos(1/2*(dPul*t - dk*z)).
le terme supplémentaire qui n'existait pas dans la première version de Psi(t,z) : 2*cos(1/2*(dPul*t - dk*z))
met en avant l'effet de "battement" autour de Pul, battement ayant une "vitesse de diffusion" de dPul/dk = vg, la vitesse de groupe.
Psi(t,z) a donc deux vitesse de diffusion : vp et vg, toutes deux représentent des vitesses liées à l'onde. L'un dite vitesse de phase représente la vitesse de propagation de la "phase" de l'onde et est lié au terme bleu de l'équation, l'autre dite vitesse de groupe représente la vitesse de propagation de l' "amplitude" de l'onde (si on lui ajoute A), liée au terme rouge dans l'équation et est l'effet de battement autour de Pul car la célérité n'est pas indépendante de la fréquence de l'onde (indépendante de Pul).
dit autrement:
pour 2 ondes de fréquence proches f1 et f2, proches de f0.
si le milieu est tel que la vitesse de phase n'est pas indépendante de la fréquence de l'onde, f1 va se diffuser avec une vitesse différente de f2, supposons moins vite. comme f1 va moins vite que f2, la superposition des ondes f1 et f2 va "ressembler" à une onde f0 dont l'amplitude va "battre" au rythme de la différence de vitesse de phase entre f1 et f2, cette différence de vitesse représente la vitesse de groupe (pas mathématiquement).
Mathématiquement:
vg=dPul/dk= d(k*vp)/dk=vp+ dvp/dk = vg
la vitesse de groupe est la vitesse de phase augmentée de la variation de vp pour une variation de longueur d'onde (donc de fréquence, ou de pulsation, ou de période). si cette variation de vp est nulle (cas de l'air en première approximation), elle sont égales.

Donc à ce stade, si on résume les définitions:
Psi(t,z) = A*cos( Phi - k*z + Pul*t) * 2*cos(1/2*(dPul*t - dk*z)).
A = amplitude
Phi = déphasage à (0,0)
k = nombre d'onde (ou vecteur si besoin d'un espace 3 ou 2d)
z = abscisse ou distance à l'origine
Pul = pulsation
t = temps

vg = dPul/dk = Vitesse de groupe = Group Velocity cf http://www.electropedia.org/iev/iev.nsf ... =702-02-22
vp=Pul/k= Vitesse de Phase = Phase Velocity cf http://www.electropedia.org/iev/iev.nsf ... =103-10-13
Dg = Tg = dPhase/dPul Temps de propagation de groupe = Délai de groupe = Group Delay = Retard de groupe, s'exprime en seconde cf http://www.electropedia.org/iev/iev.nsf ... =726-05-16
Pul = 2*pi/T = 2*pi*f
Lam= vp*T=vp/f
k=2*pi/Lam=2*pi*f/vp=Pul/vp
Lam = longueur d'onde
f = fréquence
T = période
et le rapport entre Délai de groupe et Vitesse de groupe cf http://www.electropedia.org/iev/iev.nsf ... =726-05-17 :
La vitesse de groupe est le rapport entre une distance propre à un trajet de l'onde et le délai de groupe sur ce trajet.
vg= dz/Dg

III-En acoustique ?
dans une pièce l'indice du milieu est constant ... entre 2 parois (y compris les parois de l'enceinte ou des haut parleurs de l'enceinte), mais comme il y a des parois qui réfléchissent l'onde, c'est "comme si" l'indice du milieu n'était pas constant et réagissait aux différentes fréquences différemment suivant les fréquences. On a donc une vitesse de groupe différente de la vitesse de phase et l'énergie de l'onde n'est pas véhiculée à la meme vitesse que l'onde. Ce qui "disperse" l'onde et son énergie.
de plus: une onde sonore est le résultat de pression/dépression sur l'air, il y a donc les particules d'air qui interagissent entre elles, induisant aussi un effet dispersif sur l'onde.
En résumé, au premier ordre et sans doute plus, il n'y a pas d'effet de vitesse de groupe sur une onde sonore dans l'AIR et l'indice du milieu est bien constant. on a vg=vp.

Par contre on a des "interactions" entre ondes incidentes et réfléchies, des modes propres liées aux dimensions de la pièces, des réflexions non homogènes liées aux différents matériaux composant le revêtement des murs et plafonds, des harmoniques liées aux modes propres, aux enceintes et à l'électroniques. Bref c'est turbulent !!
Cette turbulence "ressemble" aux phénomènes de vitesse de groupe mais n'en est pas. et je cherche encore une formulation complète prenant en compte ondes incidentes et réfléchies avec déphasage à la réflexion, perte d'amplitude, sur une sphère d'onde.

Remarque: on peut imaginer les molécules d'air comme immobiles mais elles ne le sont pas, en fait elles sont animées d'un mouvement dont la vitesse est dite vitesse quadratique moyenne liée à l'agitation thermique et vaut : 0.68*vp, elle est donc du meme ordre de grandeur que vp. L'agitation des molécules d'air au passage d'une onde sonore est donc toute relative et très proche de l'agitation "au repos" ...

La fonction Psi(t,z) donnée plus haut est une formule pour une onde en 2 dimensions, en 3 dimensions (une pièce), la fonction se complique d'un terme multiplicateur en 1/r qui vient prendre en compte que la sphére de l'onde globalement garde la puissance et l'énergie de l'onde mais que le rayon de cette sphere augmentant avec la distance à la source, la surface de celle-ci augmente aussi (en r²): l'amplitude de l'onde diminue donc d'autant (en 1/r seulement car l'énergie est une intensité au carré). L'amplitude A devient une amplitude fonction de la distance à la source (r) en A/r.

Si on creusait ?
page 209: mise en place du principe des ondelettes et des fonctions de Green pour modéliser une onde. Cela n'apporte pas grand chose ...
page 292: introduction des phonons, entités inexistantes

IV: Alors pourquoi parle-t-on toujours du délai de groupe ??
un peu plus haut la conclusion était : vg=vp donc il n'y a pas d'effet de la vitesse de groupe dans l'air.
Pour autant : l'enceinte elle génère un delai de groupe qui est dû à l'ensemble de la chaine de traitement du son et a pour résultat que suivant les fréquences, la phase est décallée.
Exemple: soit 2 sons sinusoidaux très proches à f1 et f2, générés en phase, ils ne seront pas reproduit en phase par l"enceinte.
http://en.wikipedia.org/wiki/Group_delay" onclick="window.open(this.href);return false;
http://www.radiolab.com.au/DesignFile/DN004.pdf" onclick="window.open(this.href);return false;
que nous apprend ce papier ?

Qu'il existe une définition du "délai de groupe" (goup delay) : Tau(Pul) = - dPhi(Pul)/dPul
que vaut la fonction Phi ... c'est celle que l'on retrouve dans l'expression de la fonction de transfert H(jPul) où
H(jPul) = A(jPul) e(jPhi(jPul)) où e est le népérien complexe.
1ère remarque: il y a une erreur de typographie sans doute puisque la fonction Phi est définie pour jPul dans H et pour Pul dans Tau, pourtant dans l'exemple H(jPul) = e(-jPulT) , T étant la période, Pul toujours la pulsation, on a Tau = T, donc Phi(jPul)=Phi(Pul)=PulT.

Puis vient le cas d'un filtre passe bas de type RC, où
Tau = 1/Pul

je reprends ici un post de Francis Ibre sur le forum elektor.fr, il y définit
je quote
Francis Ibre a écrit:le délai de groupe est, en bon français, la **vitesse de variation de la phase** en fonction de la fréquence.

Cette vitesse n'est - malheureusement - pas constante...
Si elle l'était, la courbe de phase serait une droite (en coordonnées linéaires).

Sur cette courbe de phase, tu peux mesurer facilement la pente.
Evidemment, cette pente n'est pas partout la même...
Mais en un point particulier, cette pente Dg est facilement calculée par :

Dg = delta (Phi) / delta (F)

delta (Phi) variation de phase
delta (F) variation de fréquence.

Avec Phi en degré et F en Hz, Dg s'exprime donc en **degré par Hertz**, et ça devrait être l'unité normalement utilisée, mais voilà :

- l'unité légale pour Phi (la phase) est le radian (360° = 6,28 radian)

- l'unité légale pour la fréquence est le radian par seconde : W (oméga) est mesurée en Rad/s

Par conséquent, la **vitesse de variation** de phase, qui devrait s'exprimer en degré / hertz, est calculée en :

radian (la phase) divisé par des radian/seconde (la pulsation = 2 Pi fois la fréquence)

et des rad / rad / sec, ça nous fait des... secondes !!!

Voilà pourquoi cette vitesse de variation de phase est homologue à un temps.
On l'appelle **temps de propagation de groupe**.
Group-delay en anglais.


on voit qu'ici on parle indifféremment de "group delay", "délai de groupe", "vitesse de variation de phase" et "temps de propagation de groupe".


fort de ces définitions sur le delai de groupe - group delay, on peut regarder plus loin sur REW et, depuis la version V5 de 2010, on y trouve des graphique de!
- minimum phase
- excess phase
- group delay
- excess group delay

KESAKO ??
on va les prendre une par une, expliquer le contenu de chacune, parfois expliquer comment elles sont calculées et enfin savoir à quoi elles servent et comment les interpréter pour en déduire les caractèristque du système de preproduction du son ...

A- Minimum Phase.
un système est dit à Minimum phase si il possède plusieurs propriétés: linaire, invariant dans le temps, son inverse est "causal" et "stable".
Linéaire : dont les variations sont continues
invariant dans le temps: quelque soit le moment où on décide d'envoyer l'input signal, l'output signal sera le même.
son inverse est :
causal : l'output est fonction du passé et du présent et non du future; il n'y a pas d'état prédicitif.
stable: la réponse en impulsion est "totalement intégrable"; ce qui implique l'inexistence de pic/trou.
C'est l'aspect stable et linéaire qui sont les plus sujets à discussion pour une enceinte en milieu réverbérant.
Pour un système acoustique, si il est à minimum phase, il a:
- le délai pour passer à travers le système est le plus petit possible
- il peut être inversé

A': Linear Phase
est dit Linear Phase un système dont la réponse en phase est une fonction linéaire de la fréquence : Phase = Kfreq + Cste.
Le group delay est alors une constante : GD = K.
les filtres FIR peuvent être à phase linéaire (en particulier si les coefficients du polynôme sont symétriques ou symétriques inversés), contrairement au filtre IIR qui sont généralement des filtres à phase minimale. Un filtre FIR peut aussi être à phase minimale.
le group delay est la variation de la phase par rapport à la fréquence.
un filtre FIR à phase linéaire (et donc coef symétriques ou symétriques inversés), le GD = (N-1)2 samples, c'est donc une constante fonction du Nbr de taps (N), si la fréquence d'échantillonnage est de 48kHz, 1 sample = 1/48000 secondes.
si le group delay change, par ce que on ajoute une contante à sa valeur initiale GD: on passe de GD à GD + K.
ce qui fait que la phase P passe de P à P + Kf + C (à 2k pi près), donc oui la phase devient linéaire, c'est le terme en Kf+C, mais ne reste donc pas intact.
je vois mal comment justifier qu'un terme linéaire en Kf fonction de la fréquence donc n'a aucun impact sur la phase.
si tout va bien la phase est une fonction linéaire de f et de t (temps): 2pi*f*t + P°
cela induit bien un déphasage par rapport à l'initial de Kf+C modulo 2pi.
en résumé:
1- le group delai est impacté d'une constante
2- la phase est impacté d'une constante pour une fréquence donnée, constante fonction linéaire de la fréquence.
d'ou le nom "phase linaire".

dire que cette linéarité est sans impact doit vouloir dire que :
si la nature de la phase est déjà linéaire (en f), elle le reste.
si elle ne l'est pas, elle ne le devient pas plus.
Comme le but d'un FIR est d'obtenir une phase proche de 0 partout (à toutes les fréquences), le FIR prendra en compte sa propre pente (K=(N-1)/2*1/Fs secondes) pour obtenir la cible.
http://iowahills.com/B1GroupDelay.html
https://ccrma.stanford.edu/~jos/fp/Nume ... Delay.html
https://courseware.ee.calpoly.edu/~fdep ... 0Phase.pdf

Une fois encore, c'est la théorie.


je pousse:
il est rare que tout va bien et la phase est une fonction à la fois de la vitesse de groupe et de la vitesse de phase.
Le point qui pose pb est , le plus souvent, le fait que ces 2 vitesses ne sont pas de même nature, ce qui induit une pulsation et une perte d'énergie, l'onde a des battements et parfois ces battements sont chaotiques ...
on sait que :
vg=dPul/dk= d(k*vp)/dk=vp+ dvp/dk = vg
avoir une onde "cohérente" c'est avoir un battement nul, pas de perte d'énergie, ou dit autrement, un terme dvp/dk nul.
si on passe de vg à vg + K, on n'introduit pas de "battement" supplémentaire, on ne décorelle pas l'onde, elle reste cohérente (si elle l'était) ou non.
vp devient vp + K et dvp/dk reste ce qu'il était (on espère toujours nul, mais rien n'est gagné ...).

En conclusion: avoir une phase linaire n'introduit pas de perte de cohérence de l'onde, pas de battement, pas de perte d'énergie.
Pour autant il y a un impact sur la phase et sur le group delay : impact sans conséquence globale sur l'onde.

voilà ma vision des choses.

B- Excess phase
La courbe d’ excess phase est la différence entre la phase mesurée et la phase minimum

C-group delay
The group delay for the measurement is calculated from the slope of the phase trace. Note that
if smoothing has been applied to the measurement that will also smooth the phase and group
delay traces.

D- Excess Group Delay
la différence entre le groupe délai réellement mesuré et le group délai d’un système à phase minimum compatible avec la courbe de réponse en fréquence réellement mesurée.
suivant Blauert et Laws, en 1978, voici les limites admissibles de l'excess Group Delay sans qu'il y ait pour autant un impact "audible".
Frequency Threshold
500 Hz ; 3.2 ms
1 kHz ; 2 ms
2 kHz ; 1 ms
4 kHz ; 1.5 ms
8 kHz ; 2 ms

Lien entre delay de group et oreilles :
http://articles.ircam.fr/textes/Larcher01a/index.pdf
HRTF: ensemble de modèles permettant de reproduire des effets de spatialisation du son pour une écoute au casque.
le but est donc de modéliser la perception binaurale d'un homme à travers l'HRTF.
les HRTF se décomposent en un filtre à phase minimale (sous forme FIR ou IIR suivant le but recherché) et un filtre passe-tout.
il faut environ 300 mesures par oreille pour pouvoir établir les valeurs des filtres équivalents.
l'ITD (le retard interaural) se déduit de l'excès de phase (régression linéaire du spectre d'exces de phase sur 200Hz-4kHz).
la modélisation IIR est plus fidèle en basses fréquences que la modélisation FIR, pour un nombre de coefficients donné et une fréquence d'échantillonnage supérieur à 40kHz.
http://assoacar.free.fr/archives/Cours/ ... 0PARIS.pdf
"la mesure des niveaux de masquage d’un son pur par un bruit, lorsque la phase relative du son
pur par rapport au bruit varie sur une oreille, tandis qu’elle reste fixée sur l’autre oreille. La
phase d’un signal, on le sait, est habituellement peu porteuse d’information pour l’audition
;
cependant on constate que si les phases relatives d’un signal et d’un bruit masquant sont
différentes entre les deux oreilles, le seuil de détection du signal est amélioré de jusqu'à 10-15
dB, par rapport à la condition où les déphasages binauraux sont identiques."

A suivre ...
Dernière édition par WhyHey le 23 Mar 2015 18:13, édité 33 fois.
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Message » 10 Juin 2009 11:49

à "onde de surface", il y a une explication (sur les vagues) de la notion de dispersion acoustique, phénomène que l'on rencontre aussi dans les pavillons, et qui fait que les vaques déferlent quand le fond remonte....
TMS
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Message » 10 Juin 2009 15:14

oui, c'est pour cela que j'ai mis cet article qui traite plutot de l'ocean mais qui , je trouve, donne une image nettement plus accessible des fonctions d'ondes.
Le parallèle eau/air vague/son me semblait utile et interessant, meme si comparaison n'est pas raison ...
et je me rend compte que je n'ai pas mis le 2nd lien sur l'océan ... voilà qui est corrigé !!
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Message » 18 Juin 2009 20:03

Très intéressant ce topic (découvert par hasard :oops: )

En furetant encore, je suis tombé sur ce site qui a l'air très sympa
http://www.santafevisions.com/csf/html/ ... /index.htm

J'ai lu la partie sur les room modes :
http://www.santafevisions.com/csf/html/ ... nt_III.htm

c'est très académique :wink:
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Message » 18 Juin 2009 22:24

Merci pour ces liens, dès que j'ai un peu de temps pour les lire, je les ajoute dans les listes plus haut (car j'aime bien donner des références que j'ai pu un peu lire avant).
en 20 secondes de lecture du second lien, j'aime bien le lien et j'ai déjà remarqué un point sur la notion de "room cut-off" : une sorte de limite aux basses fréquences qui ne permet pas à celles-ci de se diffuser correctement dans la pièce car celle ci est trop petite pour contenir ne serait-ce qu'une 1/2 longueur d'onde entièrement, concept à creuser ... et qui peut expliquer certaines limites à la reproduction du grave dans des pièces un peu trop petites.

appliqué chez moi par exemple: la plus grande dimension est de 5.25m, ça ferait fcutoff=344/(2*5.25)= 32 Hz, ce qui est assez proche de la réalité ...

Pour autant la formule, si simple soit-elle, mérite un peu plus de détail pour y trouver un écho de la réalité.
En effet, il n'est pas rare de pouvoir entendre des fréquences bien en dessous de cette limite "technique et structurelle".

Igor Kirkwood décrit icison expérience de petite pièce (22m²) de son studio: affirmant (et on le croit sur parole) que le 16Hz y est atteint sans peine.

Alors pourquoi une telle formule affirme l'inverse ?
Comment la comprendre ?
Faut-il l'oublier et ne plus y penser ?

On trouve une autre formule dans un livre spécialisé dans la construction d'un studio d'enregistrement :
http://books.google.fr/books?id=jj7hSzk ... ff&f=false" onclick="window.open(this.href);return false;
La formule y est plus "sophistiquée": R = 20 000 * (T/V)^1/2
où T= temps de réverbération de la pièce (sans doute un RT60 ??) en secondes
V = Volume de la pièce en mesure anglaise (cubic feet)
Cette formule donne la fréquence en dessous de laquelle les modes propres de la pièce sont trop nombreux pour pouvoir espérérer une bonne reproduction sonore, sauf à y consacrer une optimisation des réverbérations (en particulier en traitant la pièce).
Je n'ai pas trouvé trace de la formule citée plus haut dans ce livre (du moins sa version googlebook).
Par contre on retrouve cette formule ici:
http://www.santafevisions.com/csf/html/ ... nt_III.htm" onclick="window.open(this.href);return false;
toujours santafevisions, avec le systeme international des mesures, donc en m3 pour le volume:
R = 2 102 * (T60/V)^1/2
Cette fois T60 est bien défini comme le RT60

Alors ??

Alors il ne faut jamais dire jamais ... :lol:
un peu plus loin, toujours dans googlebook, on trouve cette formule dans un autre livre traitant du sujet de construction d'un local d'enregistrement studio:
http://books.google.fr/books?id=006sLMP ... 22&f=false" onclick="window.open(this.href);return false;
page 328 :
F = (vitesse du son / (2* la dimension la plus grande de la pièce en metres)).
Il en explique l'origine (assez vieille) et démonte "gentiment" la réalité du concept, affirmant que cette vision du room-cutoff reste limitée au pièce parfaitement isolée (acoustiquement), réverbérante et totalement rigide, donc en gros, ce n'est jamais le cas.
Mais il ne faut jamais dire jamais ... ;)

http://www.feilding.net/sfuad/musi3012- ... nt_III.htm

et surtout
http://books.google.fr/books?id=D8GqhUL ... er&f=false
où l'on parle plus de "schroeder cutof", sans doute la version théorique initiale qui a ensuite été pervertie dans le langage ...

j'ajoute ici quelques liens sur le fameux "panneau de schroeder" et ses suites de largeur/profondeur plein/vide, tout ça me fait penser à un doux mélange entre les nombres de schröder et les fractales dont Manfred Robert Schroeder était féru ... on peut aussi ajouter sa fréquence de coupure et son intégrale (qu'on retrouve d'ailleurs dans les calculs d'énergie des outils de mesures).
Un auteur prolixe !!
dont je doute encore qu'il soit réellement à l'origine de ces panneaux ...
More on the diffraction theory of Schroeder diffusors: un doc introuvable lu 20 fois ...
un bouquin Acoustic Absorbers and Diffusers, Theory, design and application de T. J. Cox and P. D’Antonio
un abstract sur le bouquin par un auteur, White Papers_Acoustic Diffusers_The Good, The Bad and The Ugly (un pdf sur google)
[url=usir.salford.ac.uk/12997/1/JASMAN12931165_1.pdf]Acoustic iridescence[/url] toujours de Cox de 2010
Ternary sequence diffusers 1 Introduction 2 Theory, toujours sur google
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Message » 18 Juin 2009 22:54

la notion de "room cut-off" : une sorte de limite aux basses fréquences qui ne permet pas à celles-ci de se diffuser correctement dans la pièce car celle ci est trop petite pour contenir ne serait-ce qu'une longueur d'onde entièrement, concept à creuser ... et qui peut expliquer certaines limites à la reproduction du grave dans des pièces un peu trop petites.

le room cut-off est simplement sous le premier mode axial (1,0,0), par exemple 57Hz pour une pièce dont la plus grande dimension est 3m.
En dessous, il y a le "vrai" premier mode (0,0,0) à 0Hz qui existe plus ou moins suivant l'étanchéité de la pièce. Ca n'a pas grande importance pour des enceintes mais ça explique qu'un casque, malgré ses dimensions, puisse sortir du grave, le mode (1,0,0) d'un casque avec, par exemple, une plus grande dimension de 3cm étant à 5700Hz.
Pour une enceinte+pièce, entre ce 0Hz (mode (0,0,0) et le mode axial (1,0,0), il y a effectivement un gros trou dans la réponse en fréquence.
ohl
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Message » 18 Juin 2009 23:04

J'en profite pour mettre le prochain sujet (que je remplirai comme d'habitude,via une suite ininterrompue d'edit ... dès que j'aurai fini les autres sujets, dont il ne reste plus que les notions de RT60 et autres indicateurs C50, les autres sujets étants finis - à ce stade, on a jamais vraiment fini ... mais je suis content d'avoir tordu le cou aux vitesses de groupes -au moins provisoirement- ainsi qu'à la RI qui m'en a fait bavé -et qui reste à creuser un peu quand meme !! )

ce sujet portera sur les fameuses courbes isosoniques et les conséquences sur les outils de mesures qui souvent (peut etre trop) sont en db ou en dbspl, ainsi que sur les corrections qu'il conviendrait de faire ou non afin de reproduire une courbe "auralement plate".

comme à la coutumé(e): le wikipédia qui va bien:
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cibel" onclick="window.open(this.href);return false;

Pour commencer, une petite expérience vécue le 13 juillet 2009, j'étais dans un "concert" si on peut appeler ça comme ça, c'était une soirée radio nova avec quelques DJ qui passaient leurs musiques. Bref, à la console des potards je me suis approché pour constater qu'il y avait un dbMètre en activité qui relevait des ...dbA et non des db ou des dbSPL. Ce soir là nous étions vers 100 dbA, les picsétaient aussi bien dans l'extrème grave qe dans le très aigu.

en Nov 2011, deux ans après avoir fait ce post, j'ai lancé une question:
Les bandes sons sont-elles isosoniques ?voici le lien: viewtopic.php?f=1291&t=29975137
la conclusion :
Une bande son est faite pour être reproduite à partir d'une chaine audio ayant un tracé plat, mais ... uniquement au niveau sonore ayant été utilisé lors de sa conception. Niveau sonor non normé pour les CD et normé à 85 dBSPL pour le cinéma.
Donc, si on écoute à 85 dBSPL un film: tout va bien on a le bon équilibre des niveaux, mais dès qu'on pousse ou qu'on réduit le niveau sonore, il faudrait appliquer une réduction de ce niveau via une courbe isosonique, ce qui n'est pas le cas.
et si on écoute un CD: on en sait rien mais 75 dBSPL est une valeur souvent reconnue comme la valeur de référence à laquelle la bande son sera isosonique et devra donc etre reproduite par un système au diagrame amplitude/fréquence plat.

A suivre ...
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Message » 18 Juin 2009 23:10

ohl a écrit:le room cut-off est simplement sous le premier mode axial (1,0,0), par exemple 57Hz pour une pièce dont la plus grande dimension est 3m.
En dessous, il y a le "vrai" premier mode (0,0,0) à 0Hz qui existe plus ou moins suivant l'étanchéité de la pièce. Ca n'a pas grande importance pour des enceintes mais ça explique qu'un casque, malgré ses dimensions, puisse sortir du grave, le mode (1,0,0) d'un casque avec, par exemple, une plus grande dimension de 3cm étant à 5700Hz.
Pour une enceinte+pièce, entre ce 0Hz (mode (0,0,0) et le mode axial (1,0,0), il y a effectivement un gros trou dans la réponse en fréquence.

Bonsoir ohl :)
j'ai un peu de mal à suivre si finalement il y a un vrai trou ou si ça n'a pas grande importance ??
ou si le "peu d'importance" était relatif aux dimensions d'une enceinte au regard de l'importance que cela revet pour un casque : qui là joue à la fois le role d'enceinte ET de pièce ??
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Message » 19 Juin 2009 11:04

PS : sur le site précédent il y aussi des videos itéressantes sur les efffets dopler et autres (un peu HS)
http://www.santafevisions.com/csf/html/ ... heory.html

Pour l'acoustique des salles, il y a peut-être à creuser du cote du critère Bonello (qui présente en fait le nombre de modes par 1/3 d'octave si j'ai bien compris).
La courbe issue du lien http://www.bobgolds.com/Mode/RoomModes.htm donne sur la courbe de Bonello des creux qui sont exactement aux emplacements des creux de la courbe Ampliture/fréq à la mesure (très sommaire) dans ma salle. Par contre, il faut que je cherche si il y a un moyen technique pour les traiter et le sens exacte à cette courbe.
herve502
 
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Message » 22 Juin 2012 17:34

retour sur le Group Delay, suite à la découverte d'un lien pas trop mal :
http://www.neumann-kh-line.com/neumann- ... 0%20groupe

un quote, sans les courbes :
neumann-kh-line a écrit:Temps de propagation de groupe

Quand on fait subir une transformée de Fourier à une fonction temporelle, on obtient une réponse en fréquence complexe. Dans le cas des moniteurs, la fonction temporelle à transformer est la réponse impulsionnelle. Cette réponse impulsionnelle est la réponse du moniteur à une impulsion – une ‘Dirac’, dans le langage commun. En acoustique, il s’agit d’un son très bref et fort : par exemple, une détonation de pistolet ou un ballon qui explose. La réponse impulsionnelle donne une description complète d’un système linéaire invariant dans le temps (dans notre cas, un moniteur utilisé à niveau de pression sonore modéré). Toujours dans le domaine acoustique, une réponse en fréquence complexe n’est pas très utilisable sous sa forme brute : c’est pourquoi on calcule la réponse en amplitude et la réponse en phase en fonction de l’amplitude, et on dessine la “courbe de réponse en amplitude” et la “courbe de réponse en phase”. On abrège encore en parlant de “réponse en fréquence” et de “réponse en phase”.

En traitant mathématiquement la réponse en phase, on peut établir le temps de propagation de groupe (dérivée négative de la réponse en phase, -dφ/dt). Le temps de propagation de groupe correspond à la durée que met le signal électrique d’entrée pour passer à travers le moniteur et devenir un signal acoustique de sortie. Dans l’idéal, le temps de propagation de groupe devrait être nul à toutes les fréquences. Autrement dit, le moniteur devrait émettre le signal acoustique instantanément, quelle que soit la fréquence. Dans la pratique, il faut toujours un certain temps, et cette durée augmente dans les basses fréquences. Les graves sont en effet ralentis par les filtres (électroniques) de protection subsonique et à l’atténuation naturelle des dispositifs bass reflex à évent (qui équivalent, acoustiquement, à un filtre du 4è ordre) ou des coffrets clos (équivalents à un filtre du 2è ordre). Plus l’ordre du filtre est élevé, plus le temps de propagation de groupe est important. Plus basse est la fréquence de coupure du filtre, plus élevé est le temps de propagation de groupe.

Dans cet exemple, le temps de propagation de groupe augmente dans les basses fréquences, mais des tests psycho-acoustiques montrent que les valeurs indiquées se situent au niveau du seuil d’audibilité, ou juste en dessous.

Temps de propagation de groupe d’un moniteur trois voies compact de type clos

Dans l’exemple ci-dessous, le moniteur, de plus grandes dimensions, semble posséder un temps de propagation de groupe plus élevé. Toutefois, si on prend en compte la même région de fréquences que dans l’exemple ci-dessus (> 40 Hz), on s’aperçoit que les valeurs sont identiques. La raison : la fréquence de coupure dans les graves du moniteur est plus basse. De plus, il se trouve que ce moniteur est de type bass reflex, mais au final, on dispose d’un moniteur possédant la même réponse, dans le domaine temporel, qu’un moniteur comp act de type clos sur la gamme de fréquences que ce moniteur de plus petites dimensions est capable de restituer.

Temps de propagation de groupe d’un gros moniteur 3 voies

Ajouter un caisson de graves étend la réponse dans les graves du moniteur et augmente le niveau maximal de pression acoustique que peut générer le système d’écoute. Il se produit également des changements au niveau du temps de propagation de groupe : les fréquences où se produit un allongement du temps de propagation de groupe diminuent (puisque la fréquence de coupure est plus basse – subjectivement, cet aspect est plutôt bénéfique), mais le temps de propagation de groupe augmente au voisinage de la fréquence de coupure, à cause du filtre (ce qui sera probablement perceptible dans un bon local d’écoute).


Petit moniteur 2 voies
Petit moniteur 2 voies
avec caisson de graves


Moniteur 3 voies compact
Moniteur 3 voies compact
avec caisson


Petit moniteur 2 voies
Gros moniteur 3 voies avec caisson


Pour supprimer les variations de temps de propagation de groupe selon la fréquence (courbe bleue ci dessous), on peut ajouter un délai temporel variant lui aussi selon la fréquence. On obtient ainsi un système dit “linéaire en phase” : toutes les fréquences mettent le même temps à traverser le système (courbe rouge). On obtient ainsi une spectaculaire amélioration de la qualité sonore, mais on crée ainsi une latence au niveau du système. Une autre possibilité consiste à ne corriger que partiellement le temps de propagation de groupe – dans notre exemple, jusqu’à environ 100 Hz (courbe verte). On cumule ainsi les deux avantages : la plus grande part de la réponse est corrigée, tandis que la latence reste à une valeur acceptable..


Les différents modes de temps de propagation de groupe sur un moniteur DSP : linéaire (LLL), mixte (MLL), minimum (MMM)


on note :
"(dérivée négative de la réponse en phase, -dφ/dt)", façon trés étrange de tranformer la définition initiale : dérivée (négative si on veut) de la phase par rapport à la fréquence - et non au temps. un f à la place du t et c'était tout juste.
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Message » 22 Juin 2012 18:22

WhyHey a écrit:Après les petits logiciels simples et gratuits de calcul théorique des fréquences propres d'une pièce, j'y reviendrai dès que j'ai d'autres liens du meme genre.

Un sujet sur les différentes courbes que l'on voit ici ou là dans les logiciels de mesure d'acoustique (comme REW ou Clio).
Pourquoi un tel sujet dans ce topic ?
Parce que je me plais bien dans ce topic peu fréquenté et que derrière ces courbes se cachent en fait des calculs théoriques que j'aimerai pouvoir approfondir afin de mieux en maitriser le contenu, les hypothèses et l'utilité.

La première courbe sur laquelle je me penche est la "courbe de réponse implulsionelle" ou "RI" ou "IR" en anglais "impulse response"
un exemple par l'image:
Image


Pourquoi commencer par celle-ci et pas par une "plus simple" comme la réponse en fréquence, beaucoup plus facile à comprendre.
C'est que la RI les contient toutes.
La RI est LA courbe qui permet après calcul de déduire:
la courbe de réponse en fréquences, en phase, en vitesse de groupe, en indice de clareté, RT60, Waterfall, ...

un lien wiki (comme toujours), mais pas très locace sur le sujet :
[url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Réponse_impulsionnelle[/url]
le même en anglais, pas beaucoup plus poussé:
http://en.wikipedia.org/wiki/Impulse_response" onclick="window.open(this.href);return false;

un lien très facile à lire, didactique et pourtant déjà assez poussé (on remarquera la barre au dessus qui donne accès à des cours en acoustique ... malheureusement ces cours sont illisibles ... pas tous):
http://www.duanrevig.com/RI.htm" onclick="window.open(this.href);return false;

ce que j'en retiens:
- 2 enceintes ayant meme réponse en fréquence "peuvent" "sonner" différement, 2 enceintes ayant même RI "sonnent" pareil !
- après le premier pic, les 50 ms suivantes sont représentatives de la "signature" de la salle (et ensuite ??)
- ensuite c'est la réverbération de la salle , dont la lecture est facilité par le passage à la courbe 'intégrale de Shroeder".
- que ce lien parle ensuite de RT60 et réponse en fréquence : mais ... pas si vite !!

a suivre: voir plus bas en page 1 les autres posts sur ce sujet "RI"



Un grand merçi pour le lien :ohmg:
voyageur03
 
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Message » 25 Juin 2012 13:58

de rien, c'est fait pour :)

sinon, je reviens sur une courbe "waterfall", à ce stade je n'en ai pas parlé.
Que peut-on en dire ??

je quote ce document : http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadm ... 05-mem.pdf
Ce graphique en trois dimension représente l'écoulement de l'énergie en fonction du temps et de la fréquence, après une excitation par une impulsion. Il se présente sous forme de réponses amplitude/fréquence qui se succèdent dans le temps. Ces dernières sont obtenues par de nombreuses Transformées de Fourier Rapides de la réponse impulsionnelle dans l'axe en faisant varier la taille de la fenêtre d'observation à partir de l'origine du temps. La méthode du fenêtrage sera explicitée un peu plus tard. Certaines résonances mécaniques sont mises à jour par ce type de représentation. De plus, la rapidité d'écoulement de l'énergie a une répercussion immédiate sur la neutralité de l'enceinte. Certains défauts visibles sur le waterfall «peuvent être perçus très naturellement comme une fausse "richesse" du son»8, et être confondus notamment avec les premières
réflexions inhérentes à la prise de son du programme sonore retranscrit. Cette représentation n'intègre pas les basses fréquences car la fenêtre d'observation n'a pas la durée suffisante du fait de l'exclusion des réflexions.


c'est une succession de diagramme de type "amplitude/fréquence" empilée, chaque courbe étant calculée avec une fenetre qui "glisse" le long de l'axe de temps.

je remets ici aussi ce qu'en dit REW :
Waterfalls
Les graphiques de SPL, de Phase et de l'IR sont les 3 courbes les plus utiles pour analyser la fonction de transfert mais il existe un graphe qui permet aussi de bien comprendre les effets de la pièce sur le son que l'on reproduit : la WaterFall ("chute d'eau", "cascade"). La WaterFall montre comment le spectre en fréquence d'une section de l'IR change dans le temps. La section est définie par la fenêtre appliquée à l'IR, sur cette section REW calcule la FFT pour obtenir la première courbe de niveau de la cascade. Ensuite, REW déplace la fenêtre le long de l'IR et calcul une autre FFT pour obtenir la deuxième courbe de niveau. Et ainsi de suite, en bougeant la fenêtre le long de l'IR suivant l'axe du temps. Plus on avance le long des différents niveaux de la cascade et plus on perd la contribution initiale au signal des enceintes, et plus il ne reste que la contribution de la pièce.
La réponse propre à la pièce est plus marquée aux fréquences dites "modal resonances" ("fréquences modales", "modes propres", "résonnances propres"), ce sont les fréquences où le son qui rebondit vient amplifier significativement le signal initial au point d'obtenir une puissance supérieur à la puissance initialement émise par l'enceinte par accumulation des ondes directes et réfléchies en des ventres qui existent dans la pièce. Cette fréquence devient stable et décline très lentement en puissance. Ces fréquences apparaissent comme des crêtes dans la WaterFall, plus la résonnance est forte, plus la crête est haute, plus le temps pour que cette "note" s'estompe sera long.


et j'ajoute:
les premières valeurs de cette courbe permet de s'affranchir un peu de la pièce et trouver un peu plus la signature de l'enceinte, avec dans la toute première milliseconde la possibilité de confirmer un écart important de temps de propagation de groupe. Ce qui n'est donc pas possible de voir dans le grave, car la première milliseconde n'a pas la taille suffisante pour avoir une précision de fréquence permettant de descendre sous les 1 000 Hz.

PS: un lien qui n'a rien à voir, mais c'est un pense bete, pour ne pas oublier la honte que Pioneer devrait avoir avec ses ampli si bien noté dans les revues "spécialisées" ...
http://www.avsforum.com/t/1232328/how-i ... e-receiver

test confirmé par STRA ici même en oct 2012 ... sur le topic du pioneer lx-x6:
post177241079.html?hilit=xover#p177241079
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Message » 17 Oct 2013 10:41

en quoi consiste une action pour que "le son arrive en phase" ?
cela consiste à "aligner les HP en phase".
c'est à dire, modifier le point du maximum de phase au niveau de la chaine de reproduction pour chaque fréquence (ou chaque lissage de fréquence : ici un lissage en octave si on parle de pioneer), de telle sorte qu'au point d'écoute à toutes les fréquences (lissées en bande d'octave) on se retrouve avec le maximum de phase au même instant.
Pour obtenir un tel effet, il suffit d'ajouter un délai sur chaque bande d'octave à la reproduction du signal.
quel est l'intéret ?
Obtenir un impact et une cohérence du son plus important.
Réduire les annulations de phase entre HP au point d'écoute, ce qui a pour conséquence de réduire aussi l'amplitude du son et donc son audibilité (moins de trous dans la réponse en amplitude-fréquence)

en quoi consiste une action pour que "les courbes du délai de groupe de chaque enceinte soient les plus plates possibles" ?
le délai de groupe est la vitesse de changement de la phase en fonction de la fréquence (et non en fonction du temps).
Pour pouvoir la calculer il faut 2 conditions (en plus des hypothèses sur la nature linéaire et invariant dans le temps de la réponse de la pièce, de l'électronique et des enceintes) :
- définir une fenêtre de calcul de FFT qui englobe totalement la décroissance de la réponse impulsionnelle (sans compter l'effet de la fenêtre sur le calcul lui-même)
- ce délai de groupe doit être plus petit que la moitié de la taille de la FFT (la taille d'une FFT est en fait le nombre d'échantillons, si on divise par la fréquence d'échantillonage, on obtient donc une taille de FFT en unité de temps, de l'ordre de 500 ms le plus souvent)
Une fois calculer ce "délai" (l'unité est bien la seconde, même si il s'agit d'une 'vitesse'), il suffit, pour obtenir un calage des délais de groupe, appliquer pour chaque octave (on est toujours en lissage d'octave ici aussi) et chaque enceinte ce "délai", via un filtre n'ayant pas d'autre effet qu'ajouter ce délai au délai de groupe du signal d'origine. il ne sa'git plus ici d'un alignement en phase (ce qui peut être réaliser rien qu'en bougeant physiquement un HP par rapport aux autres) mais d'un alignement en délai de groupe (ce qui ne peut pas être réalisé physiquement, il faut un filtre FIR ou IIR peut importe).
Quel est l'interet ?
réduire la distorsion de phase (globalement par bande d'octave).
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Message » 17 Déc 2013 12:25

alignement temporel des enceintes
il s'agit de trouver un délai pour chaque enceinte afin que le son produit arrive "en même temps" au point d'écoute.
Ce paramètre est généralement la distance entre le point d'écoute et l'enceinte.
Cette distance peut différer de la distance réelle, que l'on peut mesurer avec un simple mètre, du fait de l'électronique et des filtres analogiques de l'enceinte qui "apporte" leur lot de délais plus ou moins identique d'une enceinte à l'autre.
En particulier, un sub a , généralement, un délai plus grand car un filtre passe bas à faible fréquence génère un délai plus important (suivant le type de filtre aussi ...).

un lien :
http://bobmccarthy.wordpress.com/2010/0 ... -response/
explique en quoi un alignement temporel fait à partir de l'IR n'est pas satisfaisant.
c'est pourtant une méthode largement diffusée dans le monde du HC et ses différents forums.

On trouve ici :
http://www.hometheatershack.com/forums/ ... phase.html
une méthode qui semble avoir fait ses preuves mais qui, pourtant, est basée sur l'IR pendant la phase 2 ...
Puis vient la phase 3 qui est basée sur la courbe "SPL overlay", qui est une superposition de courbe de réponse dont on va modifier (on ne sait pas comment) la "distance" pour obtenir une courbe SPL overlay qui "semble meilleure" ... hyper précis et absolument pas pifométrique ... à oublier au plus vite :mdr:

on trouve ici :
http://www.hometheatershack.com/forums/ ... tions.html
une discussion sur les fonctions possibles dans REW, il s'en trouve une qui permet de faire un alignement temporel : l'addition ... pour cela il est conseillé d'être dans une configuration dite "loopback", qui est un paramétrage spécifique de REW. Dans cette configuration REW calcul un "system delay" qui :
"If using a loopback as a reference REW can calculate the delay through the system being measured and show it in the measurement Info panel as "System Delay" in milliseconds, with the equivalent distance in feet and metres shown in brackets."
mais, comble du bonheur:
"Note that delay values are not accurate for subwoofer measurements due to the limited bandwidth of the subwoofer response, the delay estimate is based on the location of the peak of the impulse response and subwoofers have a broad peak and a delayed response."
nous voilà bien avancé ...

Pour autant cela ne semble pas gèner les plus convaincus de poursuivre dans cette direction, on trouve ici:
http://www.hometheatershack.com/forums/ ... mains.html
une suite de questions/réponses sur ces questions ...

Francisbr, présent sur ce forum, a pris soin de donner "sa méthode", on la trouve ici:
https://sites.google.com/site/francisau ... ner-les-hp
ainsi qu'une discussion sur cette méthode ici et pagesssss suivantessss:
acoustique-correction-active-et-logiciels-de-mesure/ohl-i-need-to-know-mesures-acoustiques-et-reglages-t29972902-165.html?hilit=alignement

Ce lien:
http://sound.westhost.com/ptd.htm
donne une vision théorique (et très limitée) de l'impact lié à des différences de délais entre 2 HP devant reproduire la même gamme de fréquence, ce qui est le cas d'un Sub et des autres enceintes aux points de jonction des fréquences (crossover).

ici:
http://www.prosoundweb.com/article/how_ ... n_sync/P2/
On trouve l'impact d'un déphasage au crossover, ce qui n'est pas vraiment la notion d'alignement temporel mais déphasage et alignement temporel sont forcément intimement liés. La page suivante donne une péthode déjà vue plus haut: manuellement changer les delais d'une enceinte pour voir l'impact sur la courbe de phase et de spl et s'arreter quand les deux semblent être "au mieux".

une dernière pour la route:
http://www.take-sat.de/download/timealignmentE.pdf
qui une fois encore utilise une méthode de type SPL et Phase pour aligner 2 HP au crossover de 165 Hz.

a suivre !
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