Bonsoir à tous,
Premier CR car les OBX-RW sont arrivées ce matin et ont été installées par Alain Singla de l'Atelier de l'Audiophile.
Il faut préalablement vous dire que les 802 sont parties tout de suite, acquises par un ingé du son qui ouvre son studio de mastering et qui était fixé sur ces enceintes qu'il connait parfaitement.
Cela pour vous dire que n'ayant plus d'enceintes, Alain m'a prêté une paire d'IBX-RW en milieu de rodage (peut être une cinquantaine d'heures)
En une semaine mais dès les premières secondes je suis devenu totalement accro.
L'enfer de l'addiction! Je me couchais tous les soirs ou plutôt tous les matins de plus en plus tard essayant de nouveaux disques et redécouvrant ma discothèque.
En fait, vous l'avez compris, pas un enfer mais le bonheur absolu en matière de restitution musicale.
Un naturel jamais entendu auparavant. Le piano de Gould, la trompette et la voix de Chet Baker, la guitare de Wes, l'ambiance du "Sunday at Village Vanguard" de Bill Evans ou l'on entend les bruits de la salle, le placement dans l'espace et le timbre des quatuors à corde dans du Shubert, Dvorak, ou Sibélius, sans parler du violon de Nathan Milstein ou du violoncelle de Pierre Fournier et Paul Tortelier,
Diana Krall me disait bonne nuit tous le soirs en personne avec Boy from Ipanema ou un morceau de son album "Quiet Nights"
L' association avec le Théorème et les blocs Nagra est magique.
Bref, je n'était pas pressé de recevoir les OBX.
Mais tout arrive et ce matin nous avons installé les OBX.
Les câbles allant du filtre aux enceintes est le même que pour les enceintes, du câble argent gainé PTFE.
Elles sont espacées d'environ 2,50, à 80 cm du mur arrière, pincées pour ne voir quand on est assis que la face avant. Ecoute à environ 2,50 aussi.
1ère impression au déballage des cartons, la finition est somptueuse tant des enceintes que des filtres faits du même placage.
L'ébène de Macassar est couleur chocolat veiné de vanille. On en mangerait
2ème impression après quelques heures d'écoute: Elles sont vertes!!!
Le rodage va être primordial car on sent une forme d'acidité dans les aigus que n'avaient pas les IBX. RIen de bien gênant cependant car les timbres et la transparence sont somptueux.
La différence principale avec les IBX à la première écoute réside dans l'énergie et la dynamique.
J'écoutais certains morceaux avec le potar du pré à 3 et là c'était trop fort. C'est un repère qui me semble objectif.
Sur Shéhérazade (Reiner CSO RCA Living Stéréo) les explosions de l'orchestre sont énormes.
Idem pour Le Sacre du Printemps (Ansermet Orchestre de la Suisse Romande).
On ne comprend absolument pas comment cela peut faire autant de grave et si vous vous tournez, vous avez l'impression qu'il y a de la grosse cavalerie derrière vous.
Sinon même disparition des enceintes que les IBX et superbe placement de la scène en 3D.
Des extinctions de note à l'infini (cf les toccatas Vol1 et 2 chez CBS- Gould oblige)
Je crains que mes prochaines nuits ne soient courtes.
Je ne manquerai pas de vous faire de temps en temps un petit CR pour vous tenir informés de leur évolution.
J'essaierai d'éviter les "Comment qu'elles étaient comment qu'elles sont devenues"
Analogiquement vôtre,