Robert64 a écrit:padcost a écrit:
La phrase « je ne connais aucune différence qui soit audible en double aveugle, et non mesurable » peut se réduire à « je ne connais aucune différence audible non mesurable ».
Si une différence est mesurable et que l'on éprouve encore le besoin de mettre en œuvre un test en double aveugle pour le valider (car c'est dans ce sens que les choses se passent), c'est parce que les mesures sont en elles-mêmes insuffisantes. Et alors la phrase de Pio est fausse. Et la tienne aussi car quel intérêt d'attendre l'issue d'un test en double aveugle pour identifier par la mesure l'origine d'une imperfection ? Ou alors ce serait le test en double aveugle qui aurait engendré une imperfection au passage ?
Pas du tout! Le but n'est pas d'établir ouvalider une différence, mais d'en estimer l'audibilité.
Entre une mesure aux instruments et un test en aveugle, il y a la sensibilité de l'audition de l'opérateur d'une part et celle des appareils d'autre part. Sensibilités qui n'ont aucune raison d'être identiques.
Je suis d'accord avec Pio sur le sujet. J'ajouterais que s'il est vrai que tout différence audible est mesurable, il est certain qu'on peut définir des différences mesurables parfaitement indétectables à l'oreille.
A+
Ah bon ! Le test en double aveugle ne sert plus à valider une différence — et quand on écrit différence, il faut lire estimation. Et pour estimer (mesurer) une audibilité, l'audiogramme ne suffit plus... Bon, j'aurais au moins appris quelque chose, aujourd'hui...