thierryvalk a écrit:maxitonic a écrit:Le PWM n'a rien de digital car il n'y a aucun "ZERO" et "UN"; il opère une modulation de largeur d'impulsions .
Sauf erreur il existe des convertisseurs PCM PWM mais ils n'ont pas eu le succès escompté dans le passé, (voit tact et lyngdorf),quid de réalisations plus récentes? quelqu'un a une opinion sur la qualité du résultat??
La question me semble etre de savoir si une conversion directe PCM PWM peut donner un résultat technique meilleur que de convertir le PCM en analogique grace à un dac, suivi d'un processeur PWM dont on trouve des tas de versions par les fabricants, ce qui ne parait pas prouvé à ce jour.
L'ampli numérique n'existe pas,la classe D étant un procédé avec porteuse hf (250 à 500khz environ) qui n'en reste pas moins analogique comme c'est déjà rappelé.
Quant au numérique proprement dit, il reste à prouver si les formats plus évolués en fréquence et nb de bits conduisent réellement un progrès audible..ce qui, pour l'instant, n'est pas évident tant on est soumis a divers parasites qui viennent perturber les horloges et le décodage.
Dans ce cas le DSD n’est pas du
digital numérique ?
Dans un cas c’est une info de niveau par unité de temps.
Dans l’autre c’est un intervalle de temps avec un niveau fixe. (0= off 1=full)
Coïncidence, cette semaine, je consultais la 3ème édition de "
The Art of Electronics" de Horowitz et Hill (Cambridge University Press) et j'y découvre cette amusante note de bas de page :
"[...]
Another example of delta-sigma "A-to-A" [notez toutefois les guillemets]
is the Super Audio CD (SACD), a CD-like audio storage format in which the 2.8 Mbps intermediate (encrypted) bitstream itself is recorded and distributed to the user, with lowpass filtering applied at playback" (partie 13.9.4., note 68, p. 924).
Je tente une traduction : "Un autre exemple de delta-sigma "A/A" ("analogique vers analogique") est le Super Audio CD (SA-CD), un format de stockage audio analogue au CD sur lequel le flux binaire intermédiaire de 2,8 Mbps (mégabits par seconde) lui-même est enregistré (de manière cryptée) et distribué vers l'usager, avec le filtrage passe-bas appliqué à la lecture".
Le contexte de la note est la description du modèle générique du processus delta-sigma, qui peut se résumer en deux étapes (que je mets entre crochets) : un signal entrant dans [un modulateur à suréchantillonnage] qui produit un flux binaire sur 1 bit traité par [un filtre passe-bas]. Dans le cas d'un convertisseur analogique vers numérique (CAN ou ADC en anglais), le modulateur est analogique et le filtre est numérique. Le format intermédiaire, celui qui est converti en signaux numériques sur
n bits par le filtre passe-bas, est une succession de signaux logiques élémentaires (0 ou 1). Dans le cas d'un convertisseur numérique vers analogique (CNA ou DAC en anglais), le signal numérique sur
n bits est traité par un modulateur sigma-delta numérique et le filtre passe-bas est analogique. Mais avec le SA-CD, il est tout à fait possible de numériser un signal analogique au moyen d'un modulateur analogique, d'enregistrer le flux binaire intermédiaire produit par le modulateur sur le disque et de faire passer ce flux dans un filtre passe-bas analogique à la lecture. C'est pourquoi les auteurs peuvent parler, dans le contexte décrit, de sigma-delta "analogique vers analogique".
De ce point de vue, je comprends maintenant mieux une expression de l'ingénieur et homme d'affaire Ed Meitner (celui qui a créé EmmLabs après sa participation comme consultant de Sony pour la réalisation de CNA ou de CAN à l'époque du lancement du SA-CD et du DSD) dans une vieille interview qu'il a accordée à la revue
Positive Feedback : "
It's [le DSD]
the undigital digital ! ("C'est le numérique anumérique !").
Tout cela est une question de point de vue, car le flux binaire intermédiaire est bien une succession de signaux... binaires ! Alors, le DSD, analogique ou numérique ?
On pourrait en parler pendant des heures !