Une partie de livre

» 21 Avr 2017 9:04

Un petit peu d'actualité...:
"Elections et sondages: reflètent-ils toujours les préférences et les opinions ?"

4 articles, dans le n° 320 de la revue de l' AFIS, SCIENCE ...& pseudo-sciences :

"Les paradoxes du suffrage universel " par A. Deledicq, agrégé de mathématiques.
Répertorie les pièges et biais de ce mode de scrutin (effet Condorcet, paradoxe de Borda et autres bizarreries)

"Le vote électronique est-il transparent, sûr, fiable ?" par C. Henguehard, Maître de conf' informatique.
Le tour des avantages et risques de cette technique de vote.

"Un sondeur sachant sonder" par X. Marc & M. Larabi co directeur du diplôme universitaire "Etudes d'opinion et de marchés" et dirigeant de l'institut de sondages "somme toute"
Les techniques de sondage, avantages, inconvénients, biais...

"Choix scientifiques et techniques: peut-on faire des sondages d'opinion ? par V. Tournay, directrice de recherches CNRS
Deux exercices:
La loi Neuwirth serait-elle adoptée aujourd'hui ?
L'opinion des français et CRISPR-Cas9

A+

» 21 Avr 2017 11:55

S'il te plait, ne va pas mélanger la science que j'admire pour sa rigueur, son ouverture, sa rationalité, son humilité, avec ce truc qui s'appelle la course à l'échalotte et qui est en définitive méprisable : fermeture à l'autre, jeu constant sur des ressorts irrationels, arrogance crasse, et avant tout mensonge constant, manipulation, trucages foireux...
Il n'existe pas de sondage refletant quoi que ce soit à partir du simple moment où ce que l'on appelle sondage n'en est pas un mais un levier pour agir sur l'opinion que l'on prétend "sonder".
C'est comme si en science, par exemple en biologie, on commençait par sciemment contaminer un échantillon pour convaincre de la nécessitté de poursuivre des recherches et choper un budget.
Ce qui n'arrive jamais en science n'est-ce pas :oops:

» 21 Avr 2017 12:22

Boc21 a écrit:S'il te plait, ne va pas mélanger la science que j'admire pour sa rigueur, son ouverture, sa rationalité, son humilité, avec ce truc qui s'appelle la course à l'échalotte et qui est en définitive méprisable : fermeture à l'autre, jeu constant sur des ressorts irrationels, arrogance crasse, et avant tout mensonge constant, manipulation, trucages foireux...
Il n'existe pas de sondage refletant quoi que ce soit à partir du simple moment où ce que l'on appelle sondage n'en est pas un mais un levier pour agir sur l'opinion que l'on prétend "sonder".
C'est comme si en science, par exemple en biologie, on commençait par sciemment contaminer un échantillon pour convaincre de la nécessitté de poursuivre des recherches et choper un budget.
Ce qui n'arrive jamais en science n'est-ce pas

Lis quand même les articles. Tu jugeras après.
A+

» 21 Avr 2017 12:31

" de l'utilite ou necessite des sondages comme déterminisme du vote individuel"
Vous avez 2 heures.
Phil

» 21 Avr 2017 14:26

adpcol a écrit:" de l'utilite ou necessite des sondages comme déterminisme du vote individuel"
Vous avez 2 heures.
Phil

Bac philo : le 15 juin 2017 de 8h à 12h pour toutes les séries du bac général. :grad:

» 21 Avr 2017 20:39

Robert64 a écrit:Lis quand même les articles. Tu jugeras après.
A+

Je le ferai, mais je viens déjà de lire des articles sur l'usage fait des sciences pour faire levier sur des élections et franchement cela m'a déjà assez dégoutté pour longtemps.
Et j'ai le bouquin d'un ami à lire...sur ce même thème du reste qui est celui de la com, de la parole publique et de la façon de lui faire bien fermer sa gueule.
Mais à l'ancienne, du temps de Machiavel et des Borgias, ça a plus de charme.

» 22 Avr 2017 23:22

Peut-on vivre sans risque ? Poche – 5 octobre 2016
de Cavedon Jean-Marc

Editions du pommier
EUR 7,90

Le risque zéro n'existe pas, tout le monde le sait. Mais tout le monde ou presque cherche à se débarrasser de ce compagnon de route encombrant. Qu'est-ce qu'un risque au juste ? Que pensent et que font les professionnels du risque ? Peut-on se défaire de tout risque et après tout, le faut-il ? Éliminer le risque revient-il à éliminer nos responsabilités ?

Jean-Marc Cavedon est administrateur de l'Institut de maîtrise des risques et dirige la protection et la sûreté nucléaires au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives.

A+

» 22 Avr 2017 23:29

Boc21 a écrit:....
C'est comme si en science, par exemple en biologie, on commençait par sciemment contaminer un échantillon pour convaincre de la nécessitté de poursuivre des recherches et choper un budget.
Ce qui n'arrive jamais en science n'est-ce pas

La science est faite par des hommes, donc.... :siffle:

A+

» 22 Avr 2017 23:30

ça me rappelle le dessin animé Nemo...

-J'aime mon fils, je ne veux pas qui lui arrive quelque chose
-Ben alors, le pauvre, il ne va rien lui arriver :wink:

Dans ce domaine il est évident que les deux positions extrèmes (extrème risque et extrème précaution) sont toutes deux à écarter.
S'interroger sur cette question est évidement passionant : où se trouve le juste milieu :wtf:

Ah sinon je viens de finir le livre d'un ami.
Il concerne ce grand professionnel du risque qu'était Machiavel.
Ben sincèrement l'ami en question se plaignait des contraintes imposées par l'éditeur, notamment au niveau de la forme (une biographie suivie de citations célèbres éxpliquées) mais en réalité l'ouvrage est juste passionant, didactique, brillant tout en étant très accessible.
Je vous le conseille très sincèrement si Machiavel, la pensée politique et/ou l'histoire et la philo vous passionnent.
Vous le trouverez chez votre libraire :wink:

» 03 Mai 2017 17:32

: Physique.jpeg (54.45 Kio) Vu 1839 fois

Il n'est jamais trop tard...

"Beaucoup d'ouvrages de vulgarisation visent à raconter "toute" la physique avec un nombre fini d'équations fondamentales. Le choix est bien entendu subjectif, et Bruno Mansoulié, spécialiste des particules, fait le sien.
De la très élémentaire loi de la réflexion (theta_r = -theta_i) à la formule sur laquelle repose le modèle standard de la physique des particules, il parvient à faire passer l'essence de quelques idées physiques en accompagnant le tout d'anecdotes et de réflexions personnelles. Une réussite."
(La Recherche)
A+

» 04 Mai 2017 10:27

Je suis admiratif... que vous puissiez, à vos âges canoniques vous goinfrer de ce genre de lecture... je suis trop terre à terre pour m'encombrer l'esprit avec de telles formules "magiques" :bravo:

» 04 Mai 2017 14:13

Toujours pas fin Décadence pour ma part, par manque de temps, mais aussi car c'est assez velu pour moi par moment. Malgré tout je trouve l'approche passionnante, papi je te le conseille, tu gagneras en arguments anti-catho :ane:

Je continue sur ma lancée philo du moment, en abordant un philosophe inconnu pour moi (oui suis inculte en la matière), Maïmonide, où la nostalgie de la sagesse (G.Roux ed.Sagesses).

A+
Velvet

» 04 Mai 2017 15:02

Velvet a écrit:Toujours pas fin Décadence pour ma part, par manque de temps, mais aussi car c'est assez velu pour moi par moment. Malgré tout je trouve l'approche passionnante, papi je te le conseille, tu gagneras en arguments anti-catho
Je continue sur ma lancée philo du moment, en abordant un philosophe inconnu pour moi (oui suis inculte en la matière), Maïmonide, où la nostalgie de la sagesse (G.Roux ed.Sagesses).

A+
Velvet

... bien que Fillon et Gnan-gnan me suffisent et ils sont d'actualité, eux... :thks:

» 14 Mai 2017 11:33

Je suis en train de finir un magnifique roman : Toutes les vagues de l'océan de Victor Del Arbol :bravo:

Un auteur que je ne connaissais pas et que ma boulimique de femme a dégoté à la médiathèque...

Une saga qui démarre dans les années 30 à l'époque stalinienne et ses déportations vers le goulag (l'horreur dans toutes ses dimensions); saga qui se poursuit durant la guerre civile espagnole jusqu'à nos jours avec ses haines familiales, ses rancunes accumulées, ses meurtres... Un roman comme j'aime, basé sur des faits historiques... je n'ose imaginer le boulot de l'auteur et de ses soutiens pour ses recherches précises et détaillées car l'histoire ne peut se contenter d'approximation...

J'y reviens... je me souviens d'un post avec Astro qui disait, en substance... Comment nous serions-nous comportés dans pareille épreuve. Il parlait de la collaboration... car ce bouquin, au-delà de l'époque, traite du positionnement des individus, de leur rôle dans des épreuves difficiles, parfois hallucinantes... car, toujours au-delà de l'histoire, le rôle de chacun est primordial... Aurions-nous été lâches, soumis, ou rebelles, il me semble que ce ne sont pas les idées qui sont dangereuses mais les hommes qui les appliquent... et ce bouquin peut faire réfléchir sur notre condition d'homme... Ce roman me conforte dans mes rares certitudes qui consistent à penser que nous sommes avant tout des animaux... et même pire, dans la mesure où nous considérons que nous leur sommes supérieurs intellectuellement... pour moi, c'est un constat, corroboré par l'actualité qui n'arrive pas à me contredire...

» 18 Juin 2017 8:19

: Penrose.jpg (22.54 Kio) Vu 1354 fois

On ne présente plus Roger Penrose, amha un des plus grands mathématiciens de notre époque.
De temps à autres complice de Stephen Hawking sur les problème très pointus de modèles maths en gravitation quantique, mais aussi capable d'aborder avec le même brio d'autres sujets.
Sont restés célèbres ses travaux sur les problèmes de pavage infinis. (utilisés en déco et brevetés)
Très iconoclaste et non conformiste, il se livre à attaque en règle contre "la pensée unique de l'époque":
Dans son titre, "la mode", c'est la théorie des cordes, "la foi", c'est la mécanique quantique, "la fantaisie", c'est le modèle d'inflation de l'Univers dont il pensait, quand il fut proposé il y a plus de trente ans, qu'il ne tiendrait pas trois semaines.
Il ne faudrait pas croire que cet ouvrage n'est que critique puisque l'auteur y décrit sa vision d'une nouvelle physique de l'Univers, notamment avec un temps cyclique.

à Princeton University Press
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A+