GlassProvenance : Suisse //
Support : 4K Ultra HD //
Éditeur : Disney //
Date de sortie : 10 mai 2019
Résolution : 3840x2160 //
Cadence : 24p //
Format : 2.39 //
Encodage : HEVC
Gamut : BT.2020 //
Chrominance : YCbCr 4:2:0 //
Profondeur de couleurs : 10 bit
Master intermédiaire : 4K //
HDR : HDR10 //
Luminance : De 0.002 à 1000 nits
Bande-son : Anglais Dolby Atmos (core Dolby TrueHD 7.1), Français DTS-HD HR 5.1, Anglais Audiodescription
Sous-titres : Français, Anglais pour malentendants


Poursuivant sa passionnante réflexion sur la mythologie du monde des super-héros entamée en 2000 avec
Incassable et continuée en 2016 dans
Split, M. Night Shyamalan nous livre avec
Glass un épilogue fort réussi où il s'amuse à désamorcer toutes les attentes pour mieux nous plonger dans un huis-clos étonnant aux ambitions esthétiques et narratives certaines. Intelligent, foisonnant d'idées, remarquablement interprété (le trio de personnages est incarné à la perfection) et pourvu d'un twist final redoutable, ce thriller fantastique boucle cette singulière trilogie (
Eastrail 177) de fort belle manière.


(Condition de test : Écran OLED 2160p en mode de l'image
Expert HDR)
Avec des détails plus intimes (les gros plans sur les visages), des couleurs nettement plus riches (l'étrange pièce rose), des contrastes globalement plus délicats (la brillance des blancs et la profondeur des noirs) et des sources lumineuses clairement plus intenses (la lumière du jour, les éclairages intérieurs, les gyrophares des véhicules de Police, les moniteurs PC), ce transfert UHD HDR10 tiré d'un DI 4K améliore encore un peu l'expérience apportée par l'excellent master HD. Seul bémol, une pénombre un peu trop marquée (moins sur le Blu-ray) en première partie. Résultat, des éléments du cadre sont absorbés par les ombres. Cependant, la palette visuelle si spécifique de l'œuvre (des teintes « atténuées » ou « amplifiées » en fonction des « croyances » de chacun) n'est vraiment pleinement restituée que sur support 4K Ultra HD.


(Condition de test : Ampli HC 11.2 en mode d'écoute
Dolby Atmos pour la VO et avec post-traitement
DTS Neural:X pour la VF)
Formidablement élaboré, ce mixage Dolby Atmos qui n'en fait pas des tonnes est particulièrement captivant (c'est aussi vrai pour la VF). Les dialogues sont bien priorisés à l'avant (le doublage français est un peu sous-mixé), les atmosphères sont d'une grande subtilité et bien définies dans l'espace (les scènes de rue, le passage dans la cafétéria scolaire), les effets sont étonnamment physiques (certaines agissements de la Horde, les coups de feu), la sphère aérienne couvre bien l'action (un orage, des réverbérations de voix, la Bête, le bruit sourd de l'eau dans un réservoir, etc.), la dynamique s'engage toujours férocement, les basses (fréquences) descendent indiscutablement très bas, et la partition circule harmonieusement dans la pièce d'écoute. Une force tranquille redoutablement immersive.
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Matériel de test (Config. HP : 7.2.4)
Diffuseur vidéo : Sony KD-55AF9
Source : Oppo UDP-203 Audiocom Reference
Amplification : Pioneer SC-LX901
Enceintes : Focal Electra CC1008 BE2, Electra 1028 BE2, Chorus B8V W, Chorus 706V, Sub 300P; Klipsch RP-140SA
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