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Modérateurs: Modération Forum Oeuvres & Multimédia, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: mule perverse et 98 invités
Fargo - saisons 1,2...
Oui, d'après le film des Coen, produit par les Coen
"Lorne Malvo", un escroc, manipulateur hors-pair, transforme la vie d'un modeste vendeur d'assurances d'une petite ville du Minnesota en enfer, laquelle vient d'être bousculée par un meurtre mystérieux...
Casting: Billy Bob Thornton, Martin Freeman, Bob Odenkirk, Colin Hanks, Kate Walsh, Keith Carradine, etc...
Vous avez aimé le film, vous adorerez la série.
- Vermel
- Messages: 1624
- Inscription Forum: 05 Déc 2005 15:27
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Les Coen ont un crédit qui est essentiellement technique, mais ils n'ont pas été impliqués créativement. Ils ont au mieux donné le feu vert au projet.
C'est vraiment pastiche de leurs films, avec des bouts de Fargo, mais aussi des éléments de No Country For Old Men (le personnage de Billy Bob Thornton qui fait penser fichtrement à Anton Chighur) et d'autres films de leur œuvre. Même la photo et la musique sont inspirés de la façon frères Coen.
Quelques uns des noms mentionnés par Vermel ne feront qu'une ou deux apparitions dans la série. Le rôle principal semble pour le moment celui de Martin Freeman, qui adopte ici un accent du Minnesota et fait oublier ses racines anglaises.
C'est vraiment pastiche de leurs films, avec des bouts de Fargo, mais aussi des éléments de No Country For Old Men (le personnage de Billy Bob Thornton qui fait penser fichtrement à Anton Chighur) et d'autres films de leur œuvre. Même la photo et la musique sont inspirés de la façon frères Coen.
Quelques uns des noms mentionnés par Vermel ne feront qu'une ou deux apparitions dans la série. Le rôle principal semble pour le moment celui de Martin Freeman, qui adopte ici un accent du Minnesota et fait oublier ses racines anglaises.
- Sledge Hammer
- Messages: 3657
- Inscription Forum: 06 Oct 2005 23:39
Hé, casse pas la baraque!!!
Moi j'ai bien aimé cet épisode en tous cas...
Moi j'ai bien aimé cet épisode en tous cas...
- Vermel
- Messages: 1624
- Inscription Forum: 05 Déc 2005 15:27
- Localisation: 94
Les critiques sont de plus en plus dithyrambiques sur cette première saison.
Mais, personnellement, je trouve ça de plus en plus nase.
C'est très bien joué, très bien filmé. Mais le scénario emprunte trop d'éléments aux films des frères Coen, pas simplement Fargo, plutôt que de développer le thème avec des idées plus originales.
Et surtout, il y a des facilités d'écriture qui m'agacent énormément.
Dans l'épisode 4, Gus (le flic joué par le fils de Tom Hanks) reconnaît Billy Bob Thornton, sait qu'il est le suspect numéro un pour au moins quatre meurtres et l'arrête. Thornton va garder son calme durant tout l'interrogatoire et berner haut la main les gros pontes qui l'interrogent et vont décider de le relâcher.
Une scène avant l'interrogatoire montre clairement un inspecteur qui relève ses empreintes digitales. Curieusement, il n'est absolument pas fait mention d'une photo d'identité judiciaire, qui est pourtant la norme dans le cas d'une arrestation aux USA. Ça a même lieu avant les empreintes digitales :
http://www.nolo.com/legal-encyclopedia/ ... oking.html
Il aurait suffi que Gus ou Molly récupèrent cette photo pour qu'ils puissent la montrer à une dizaine de témoins (les gens au bureau où Malvo avait kidnappé le joueur endetté, les infirmières à l'hôpital, les gens présents chez Sam Hess durant leur conversation, le personnel du motel, etc.), lesquels établiraient sans mal que c'est bien le type qu'ils ont croisé, bien mieux qu'avec la capture de la vidéo de surveillance.
La série se déroule en 2006, à une époque où les photos numériques et le mail sont déjà standard. Je sais bien que la série se déroule dans le nord des États-Unis, où on fait apparemment les choses plus à l'ancienne, mais c'est une facilité d'écriture énorme à ce stade.
Surtout qu'il y a quand même un film des frères Coen où les photos d'identité judiciaire sont à l'origine de toute l'histoire...
Autre truc totalement aberrant : le tandem des deux hommes de main excentriques, avec le sourd-muet qui est aidé par son meilleur pote. Dans quel monde à la noix serait-il possible d'avoir un tueur sourd-muet ? Je n'ai rien contre la lutte contre les discriminations, mais il me semble que l'ouïe peut être utile dans des situations critiques comme des fusillades. Le mec est peut-être imposant, mais il ne pourrais jamais faire long feu dès qu'il s'agit d'avoir des réflexes.
Dans le dernier épisode, on retrouve encore une série d'énormes ficelles.
Là, je ne parle pas de finesses, de trucs tordus, ou qui nécessitent une technologie façon Les Experts. Je parle d'un simple comportement de bon sens, un truc qui est apparemment hors de portée dans cette série, alors qu'on trouverait des réactions plus crédibles dans un Michael Bay. Le public semble tellement fasciné par la personnalité de criminel d'exception de Billy Bob Thornton qu'il en oublie les situations et les attitudes totalement invraisemblables dans cette série.
Mais, personnellement, je trouve ça de plus en plus nase.
C'est très bien joué, très bien filmé. Mais le scénario emprunte trop d'éléments aux films des frères Coen, pas simplement Fargo, plutôt que de développer le thème avec des idées plus originales.
Et surtout, il y a des facilités d'écriture qui m'agacent énormément.
Dans l'épisode 4, Gus (le flic joué par le fils de Tom Hanks) reconnaît Billy Bob Thornton, sait qu'il est le suspect numéro un pour au moins quatre meurtres et l'arrête. Thornton va garder son calme durant tout l'interrogatoire et berner haut la main les gros pontes qui l'interrogent et vont décider de le relâcher.
Une scène avant l'interrogatoire montre clairement un inspecteur qui relève ses empreintes digitales. Curieusement, il n'est absolument pas fait mention d'une photo d'identité judiciaire, qui est pourtant la norme dans le cas d'une arrestation aux USA. Ça a même lieu avant les empreintes digitales :
http://www.nolo.com/legal-encyclopedia/ ... oking.html
Il aurait suffi que Gus ou Molly récupèrent cette photo pour qu'ils puissent la montrer à une dizaine de témoins (les gens au bureau où Malvo avait kidnappé le joueur endetté, les infirmières à l'hôpital, les gens présents chez Sam Hess durant leur conversation, le personnel du motel, etc.), lesquels établiraient sans mal que c'est bien le type qu'ils ont croisé, bien mieux qu'avec la capture de la vidéo de surveillance.
La série se déroule en 2006, à une époque où les photos numériques et le mail sont déjà standard. Je sais bien que la série se déroule dans le nord des États-Unis, où on fait apparemment les choses plus à l'ancienne, mais c'est une facilité d'écriture énorme à ce stade.
Surtout qu'il y a quand même un film des frères Coen où les photos d'identité judiciaire sont à l'origine de toute l'histoire...
Autre truc totalement aberrant : le tandem des deux hommes de main excentriques, avec le sourd-muet qui est aidé par son meilleur pote. Dans quel monde à la noix serait-il possible d'avoir un tueur sourd-muet ? Je n'ai rien contre la lutte contre les discriminations, mais il me semble que l'ouïe peut être utile dans des situations critiques comme des fusillades. Le mec est peut-être imposant, mais il ne pourrais jamais faire long feu dès qu'il s'agit d'avoir des réflexes.
Dans le dernier épisode, on retrouve encore une série d'énormes ficelles.
Là, je ne parle pas de finesses, de trucs tordus, ou qui nécessitent une technologie façon Les Experts. Je parle d'un simple comportement de bon sens, un truc qui est apparemment hors de portée dans cette série, alors qu'on trouverait des réactions plus crédibles dans un Michael Bay. Le public semble tellement fasciné par la personnalité de criminel d'exception de Billy Bob Thornton qu'il en oublie les situations et les attitudes totalement invraisemblables dans cette série.
- Sledge Hammer
- Messages: 3657
- Inscription Forum: 06 Oct 2005 23:39
Sledge Hammer a écrit:Les critiques sont de plus en plus dithyrambiques sur cette première saison.
Mais, personnellement, je trouve ça de plus en plus nase.
etc...
Tu oublies que c'est une fiction, un divertissement. Moi je ne boude pas mon plaisir.
- Vermel
- Messages: 1624
- Inscription Forum: 05 Déc 2005 15:27
- Localisation: 94
Que ça soit une fiction ou un divertissement n'excuse pas tout. Chaque fiction a un univers de vraisemblance qui lui est propre. On accepte de suspendre son incrédulité dans une certaine limite, qui varie selon le genre ou l'œuvre.
Dans une comédie musicale, j'accepte l'idée qu'un personnage va se mettre subitement à chanter, qu'il y aura un orchestre invisible pour l'accompagner et que 50 figurants vont exécuter par le plus grand des hasards des pas de danse impeccablement chorégraphies. Ça serait au milieu d'un film de guerre réaliste sur le débarquement, j'aurais plus de mal.
Les frères Coen sont parmi les réalisateurs les plus analytiques et les plus cérébraux en activité. Dans presque tous leurs films, on retrouve des personnages qui planifient minutieusement un plan avant de rencontrer un grain de sable, qui sont obsédés par des questions existentielles ou des projets mirifiques au point de passer à côté de l'essentiel. La ville où se passe Fargo, c'est quand même Brainerd. Brain + Nerd.
C'est pour ça que j'accepte des choses qui seraient peut-être "invraisemblables" dans d'autres films. Les Coen écrivent des films où l'on a tout prévu, sauf parfois ce qui est gros comme le nez au milieu du visage (un truc classique en psychologie) ou le cas de figure hautement improbable, qui apparaît dès lors comme une sorte d'intervention divine, de punition pour ceux qui ont cru pouvoir tout contrôler et qui ont fait preuve de démesure.
Là, dans la série, les personnages sont inventifs et machiavéliques, mais leurs plans ne tiennent pas debout dès qu'on y réfléchit un peu. Ils s'en tirent parce que la police ou d'autres personnages réagissent à chaque fois de façon contraire au bon sens et aux conventions, sans que ça soit jamais justifié. Ce que les Coen ont presque toujours su éviter (sauf dans leurs films délibérément comiques). Steve Buscemi et Peter Stormare font tourner l'histoire du film à la catastrophe parce que ce sont des petits truands sans envergure qui n'ont jamais été confrontés à une affaire d'une telle ampleur, que Stormare se révèle à moitié fou et que leur commanditaire a très mal ficelé son propre plan.
En fait, le modèle que la série tente d'égaler, c'est plutôt Breaking Bad, une série qui, pour le coup, était vraiment l'équivalent de ce que les frères Coen auraient fait s'ils travaillaient pour la télévision au lieu de tourner des films. Mais dès le départ, Vince Gilligan a fait autre chose que du pastiche, il a apporté sa propre sensibilité, et il a fait décoller son histoire très vite.
Donc je suppose qu'un type de la MGM (qui détient les droits sur Fargo) est allé trouver un responsable de la chaîne FX et leur a dit que plutôt de tenter de faire un nouveau Breaking Bad en partant de zéro, ça serait plus simple de racheter les droits sur Fargo et de tourner une minisérie en réutilisant des éléments de l'histoire et qu'on aurait aussitôt l'ambiance du film/de Breaking Bad.
Mais tous les choix pris par la série montrent la supériorité du film. Jerry Lundegaard, dans le film, est une figure profondément tragique. C'est un type ordinaire qui se retrouve criblé de dettes et qui croit monter une opération relativement "simple" pour se refaire sur le dos de son beau-père. Et il est dépassé par la situation jusqu'à ce qu'il franchisse le point de non retour, en étant responsable de plusieurs morts, dont celle de sa femme, qu'il semblait pourtant sincèrement aimer.
Dans la série, son équivalent, c'est Lester. Sa femme est une mégère qui l'engueule, son mariage est sans amour, il la tue de son plein gré dès le premier épisode, et après il va essayer de maquiller les traces du meurtre en se débarrassant des flics et des tueurs chargés d'éclaircir le meurtre de Sam Hess, et il essaye maintenant de faire porter le chapeau à d'autres (comme le personnage de Billy Bob Thornton dans The Barber, accessoirement...). Sauf que je le trouve simplement antipathique. Martin Freeman fait de son mieux, mais il tient un rôle de salaud et il n'arrive pas à m'inspirer de pitié, à la différence du personnage de William H. Macy.
En fait, c'est un personnage mal écrit et inconsistant. C'est au départ un petit employé pour une assurance, on peut à la limite concevoir que sous le coup de la colère il frappe sa femme et la tue, mais ce type sans envergure se révèle d'épisode en épisode de plus en plus inventif et machiavélique, alors qu'on ne distingue pourtant aucune évolution visible de sa personnalité. J'ai du mal à croire qu'il dévoile un potentiel jusque là inexploité (façon Walter White dans Breaking Bad, sauf que Walter n'était pas un raté, c'était un mec décrit comme brillant mais aigri et endormi par une vie bien en dessous de ses capacités). C'est surtout qu'il faut qu'il reste en vie/en liberté jusqu'au dénouement, dans le dernier épisode de la saison.
Mais bon, il paraît que dans le prochain épisode, on aura droit à l'arrivée de Key & Peele, deux comiques métis qui ont leur propre show et qui tournent aujourd'hui les meilleurs sketchs de la télé américaine. Keegan-Michael Key a vraiment une tronche de Nicolas Canteloup black, mais en agents du FBI le duo devrait au moins assurer quelques bonnes scènes.
Voici ce qu'ils font déjà avec Twilight :
Dans une comédie musicale, j'accepte l'idée qu'un personnage va se mettre subitement à chanter, qu'il y aura un orchestre invisible pour l'accompagner et que 50 figurants vont exécuter par le plus grand des hasards des pas de danse impeccablement chorégraphies. Ça serait au milieu d'un film de guerre réaliste sur le débarquement, j'aurais plus de mal.
Les frères Coen sont parmi les réalisateurs les plus analytiques et les plus cérébraux en activité. Dans presque tous leurs films, on retrouve des personnages qui planifient minutieusement un plan avant de rencontrer un grain de sable, qui sont obsédés par des questions existentielles ou des projets mirifiques au point de passer à côté de l'essentiel. La ville où se passe Fargo, c'est quand même Brainerd. Brain + Nerd.
C'est pour ça que j'accepte des choses qui seraient peut-être "invraisemblables" dans d'autres films. Les Coen écrivent des films où l'on a tout prévu, sauf parfois ce qui est gros comme le nez au milieu du visage (un truc classique en psychologie) ou le cas de figure hautement improbable, qui apparaît dès lors comme une sorte d'intervention divine, de punition pour ceux qui ont cru pouvoir tout contrôler et qui ont fait preuve de démesure.
Là, dans la série, les personnages sont inventifs et machiavéliques, mais leurs plans ne tiennent pas debout dès qu'on y réfléchit un peu. Ils s'en tirent parce que la police ou d'autres personnages réagissent à chaque fois de façon contraire au bon sens et aux conventions, sans que ça soit jamais justifié. Ce que les Coen ont presque toujours su éviter (sauf dans leurs films délibérément comiques). Steve Buscemi et Peter Stormare font tourner l'histoire du film à la catastrophe parce que ce sont des petits truands sans envergure qui n'ont jamais été confrontés à une affaire d'une telle ampleur, que Stormare se révèle à moitié fou et que leur commanditaire a très mal ficelé son propre plan.
En fait, le modèle que la série tente d'égaler, c'est plutôt Breaking Bad, une série qui, pour le coup, était vraiment l'équivalent de ce que les frères Coen auraient fait s'ils travaillaient pour la télévision au lieu de tourner des films. Mais dès le départ, Vince Gilligan a fait autre chose que du pastiche, il a apporté sa propre sensibilité, et il a fait décoller son histoire très vite.
Donc je suppose qu'un type de la MGM (qui détient les droits sur Fargo) est allé trouver un responsable de la chaîne FX et leur a dit que plutôt de tenter de faire un nouveau Breaking Bad en partant de zéro, ça serait plus simple de racheter les droits sur Fargo et de tourner une minisérie en réutilisant des éléments de l'histoire et qu'on aurait aussitôt l'ambiance du film/de Breaking Bad.
Mais tous les choix pris par la série montrent la supériorité du film. Jerry Lundegaard, dans le film, est une figure profondément tragique. C'est un type ordinaire qui se retrouve criblé de dettes et qui croit monter une opération relativement "simple" pour se refaire sur le dos de son beau-père. Et il est dépassé par la situation jusqu'à ce qu'il franchisse le point de non retour, en étant responsable de plusieurs morts, dont celle de sa femme, qu'il semblait pourtant sincèrement aimer.
Dans la série, son équivalent, c'est Lester. Sa femme est une mégère qui l'engueule, son mariage est sans amour, il la tue de son plein gré dès le premier épisode, et après il va essayer de maquiller les traces du meurtre en se débarrassant des flics et des tueurs chargés d'éclaircir le meurtre de Sam Hess, et il essaye maintenant de faire porter le chapeau à d'autres (comme le personnage de Billy Bob Thornton dans The Barber, accessoirement...). Sauf que je le trouve simplement antipathique. Martin Freeman fait de son mieux, mais il tient un rôle de salaud et il n'arrive pas à m'inspirer de pitié, à la différence du personnage de William H. Macy.
En fait, c'est un personnage mal écrit et inconsistant. C'est au départ un petit employé pour une assurance, on peut à la limite concevoir que sous le coup de la colère il frappe sa femme et la tue, mais ce type sans envergure se révèle d'épisode en épisode de plus en plus inventif et machiavélique, alors qu'on ne distingue pourtant aucune évolution visible de sa personnalité. J'ai du mal à croire qu'il dévoile un potentiel jusque là inexploité (façon Walter White dans Breaking Bad, sauf que Walter n'était pas un raté, c'était un mec décrit comme brillant mais aigri et endormi par une vie bien en dessous de ses capacités). C'est surtout qu'il faut qu'il reste en vie/en liberté jusqu'au dénouement, dans le dernier épisode de la saison.
Mais bon, il paraît que dans le prochain épisode, on aura droit à l'arrivée de Key & Peele, deux comiques métis qui ont leur propre show et qui tournent aujourd'hui les meilleurs sketchs de la télé américaine. Keegan-Michael Key a vraiment une tronche de Nicolas Canteloup black, mais en agents du FBI le duo devrait au moins assurer quelques bonnes scènes.
Voici ce qu'ils font déjà avec Twilight :
- Sledge Hammer
- Messages: 3657
- Inscription Forum: 06 Oct 2005 23:39
J'aime bien ça se laisse regarder...
- gigatoaster
- Messages: 760
- Inscription Forum: 24 Oct 2012 13:50
- Localisation: Sud
Épisode 7 magistral un chef d'œuvre! Incroyable la scène entre Lester et Bill!
- gigatoaster
- Messages: 760
- Inscription Forum: 24 Oct 2012 13:50
- Localisation: Sud
gigatoaster a écrit:Épisode 7 magistral un chef d'œuvre! Incroyable la scène entre Lester et Bill!
Ouais, jouissif!!!
- Vermel
- Messages: 1624
- Inscription Forum: 05 Déc 2005 15:27
- Localisation: 94
La scène marche, parce que pour la première fois pratiquement depuis le début de la série, les deux personnages (notamment Bill) sont représentés comme des stéréotypes (Bill le flic pas futé, Lester le lâche devenu de plus en plus audacieux et manipulateur) mais aussi comme des êtres humains, avec un vécu, des souvenirs communs, de l'épaisseur. Le film des frères Coen reposait fortement sur l'idée de communauté, d'une petite ville où tout le monde connaissait tout le monde et se serrait les coudes face au froid ou aux autres épreuves. Et c'est la perversion de cet idéal (le mari qui fait kidnapper sa propre femme en faisant appel à des truands inconnus) qui génère les problèmes. La version télé a quand même perdu une partie de cette dimension, alors que c'est elle qui rend les personnages touchants, comme ici.
- Sledge Hammer
- Messages: 3657
- Inscription Forum: 06 Oct 2005 23:39
Les films des Coen bros, c'est souvent de broder autour d' une anecdote banale avec des looser ou assimilé comme personnages (qui par leur nature même ont eu de chance de voir aboutir leur projet) , l'histoire passant souvent au second plan et servant de prétexte ,ou alors il n'y en a pas du tout (comme dans The Big Lebowski ,ils enquêtent sur une disparition qui n'a jamais eu lieu)
Et d'un autre coté ils font des films plus abstraits !
Ils ont sans doute choisi Fargo car le film a eu 2 Oscars ,et a cause de cela a une petite notoriété ,ça permet de vendre le projet a des chaines surement de plus en plus frileuses a produire des séries nouvelles et innovantes .
Et d'un autre coté ils font des films plus abstraits !
Ils ont sans doute choisi Fargo car le film a eu 2 Oscars ,et a cause de cela a une petite notoriété ,ça permet de vendre le projet a des chaines surement de plus en plus frileuses a produire des séries nouvelles et innovantes .
- jhudson
- Messages: 14140
- Inscription Forum: 27 Mar 2006 15:52
Voilà c'est fini. Superbe épilogue pour une superbe série. Dans mon top 3 avec True Detective et Banshee.
Envoyé de mon iPad à l'aide de Tapatalk
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- gigatoaster
- Messages: 760
- Inscription Forum: 24 Oct 2012 13:50
- Localisation: Sud
Avis aux amateurs : la bande son de la série sort la semaine prochaine. Superbe BO pour cette superbe série.
- gigatoaster
- Messages: 760
- Inscription Forum: 24 Oct 2012 13:50
- Localisation: Sud
Vu le pilote hier soir, j'espère que toute la série est dans la même lignée.
- metallicam
- Messages: 4961
- Inscription Forum: 28 Juil 2008 19:32
- Localisation: Bordeaux
La série est très bien et dans la même veine que le pilote. Petite baisse de régime sur les épisodes 2 et 3 mais après c'est super.
J'ai regardé le film de 1996 hier, c'est assez proche dans l'esprit et en même temps loin. J'ai préféré la série.
J'ai regardé le film de 1996 hier, c'est assez proche dans l'esprit et en même temps loin. J'ai préféré la série.
- gigatoaster
- Messages: 760
- Inscription Forum: 24 Oct 2012 13:50
- Localisation: Sud
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