Home-cinéma à petit prix …
Pas besoin de dépenser des fortunes pour se faire plaisir avec son installation home-cinéma : voilà un bon exemple de ce que l’on peut faire… avec 4000 € tout compris !
Notre ami Nicolas nous guettait déjà depuis quelques minutes, puisqu’il est venu nous accueillir ce soir là directement dans le hall d’entrée de son immeuble, situé dans une petite résidence calme et verdoyante de la région parisienne. Nicolas, qui travaille à la division marketing d’une société de services en informatique, a acheté cet appartement il y a un peu plus d’un an. Un deux pièces spacieux et confortable mais dont la déco, qui « datait un peu », lui a déjà donné pas mal de travail. C’est simple : il fallait tout refaire, les sols, les papier peints, et les peintures ! Nicolas a néanmoins décidé de s’accorder une petite pause de la réfection de son logement, qu’il refait pièce par pièce et week-end après week-end, pour finir d’équiper son système home-cinéma, qui lui est tout à fait opérationnel ! Son système est installé dans la salle de séjour, une pièce claire et agréable d’une vingtaine de mètres carrés, dotée d’un parquet flambant neuf et de murs blancs immaculés…nous allons la découvrir maintenant plus en détail. Un parcours classique…
Le parcours, « l’historique » de Nicolas est très classique : il s’est, comme beaucoup d’amateurs de home-cinéma, équipé très progressivement, depuis un premier système en 1996 jusqu’à aboutir à l’installation que nous découvrons aujourd’hui. Une succession d’achats… et de reventes bien sûr, mais une démarche toujours « raisonnée », en passant du temps à étudier soigneusement les avantages et les inconvénients de chaque appareil, leurs qualités, leurs défauts…et leur rapport qualité / prix ! Passer du temps en écoutes et en visionnages avant tout achat, se faire une idée personnelle des produits …en s’aidant bien entendu des précieux conseils de votre magazine préféré : voilà quels sont les secrets d’une installation home-cinéma réussie !
En 96 donc, il s’équipe d’un premier système, composé d’un ampli intégré Denon uniquement Dolby ProLogic, d’une paire d’enceintes Warfedale Valdus 400 et d’un magnétoscope Sony hifi- stéréo, le tout relié à un téléviseur Thomson 4:3 de 55 cm…L’année suivante, il complète cet ensemble par une enceinte centrale et une paire d’enceintes surrounds Jamo.
Il continue d’améliorer son système par le remplacement, en 99, des deux surrounds Jamo par une paire d’enceintes Triangle Unit proposées en kit par « La Maison du Haut-Parleur », un magasin parisien réputé dans ce domaine très vaste des kits d’enceintes « à faire soi-même » (voir encadré). 1999, c’est aussi l’année où le DVD a (enfin) pris son essor en France, et notre ami Nicolas saute rapidement le pas en acquérant un lecteur de DVD Thomson DTH 3300. Deux ans plus tard, et c’est l’intégré Denon qui est remplacé par un Pioneer VSX 839 RDS. En 2003, Nicolas réalise la refonte totale de son installation : il ne garde de l’ancien système que les enceintes surrounds !
…et un renouvellement global l’année dernière !
Tout va aller alors très vite, puisque Nicolas achète tout d’abord un lecteur de DVD Harman-kardon DVD-25, qui offre le gros avantage de pouvoir délivrer un signal vidéo progressif en PAL, puis un système d’enceintes Triangle Athys 108 et Naos 108 qui se marient bien avec les deux surrounds Triangle UNIT que Nicolas a réalisé en kit. Les Athys sont des colonnes bass-reflex et utilisent des boomers de 16,5 cm et un tweeter de 2,5 cm à amorce de pavillon, des haut-parleurs développés spécialement pour la gamme Horizon du constructeur. La centrale Naos est de type clos, elle reprend le même tweeter que les Athys, mais utilise des boomers de 13cm, un peu plus petits, donc.
Un caisson de graves Yamaha vient compléter les Triangle dans le bas du spectre, et vient aussi appuyer le canal LFE. Il s’agit d’un YST-SW315, un modèle intermédiaire dans la large gamme des subwoofers du constructeur nippon, qui sont tous de type down-firing (haut parleur tourné vers le bas) ce qui favorise une diffusion des graves dans les quatre directions. Le YST-SW315 intègre un haut-parleur de 250 mm et un amplificateur de 250 W. L’intégré Pioneer est aussi remplacé par un Marantz SR-5400. La musicalité légendaire des appareils Marantz a séduit Nicolas, qui utilise du reste beaucoup son système pour écouter de la musique. Le SR-5400 est un intégré 6.1, développant 6×90 W et doté des décodages Dolby Digital EX, DTS ES Matrix et Discrete pour les sources en multicanaux, ainsi que du Dolby ProLogic II et du DTS Neo:6 pour les sources en stéréo. Nicolas investit également dans la vidéoprojection, puisqu’il fait l’acquisition d’un vidéoprojecteur Sanyo PLV-Z1.
Ce tri-LCD, de résolution 940 x 540 pixels, offre 700 lumens de luminosité et un rapport de contraste de 700:1. Doté d’un formidable rapport qualité /prix à sa sortie, cet appareil fait partie de ceux qui ont démocratisé à jamais la vidéoprojection. Relié en vidéo par composantes YUV (PAL progressif) au lecteur de DVD Harman-Kardon, il projette ici une image de deux mètres de base non pas sur un écran mais sur un simple store occultant IKEA Tupplur ! Le reste du câblage audio est de qualité (câble de forte section, fiches bananes), et l’ensemble sera bientôt piloté par une télécommande Pronto RU 950…mais dès que Nicolas aura fini de la programmer. © Texte : Bastien Cluzet ,Photos : Antonio de Magalhaes |