Le Rêve Accessible
Vue avant. On aperçoit à droite l’une des enceintes surround Dk200C
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Nous nous trouvons ce soir en région parisienne, au sein d‘un quartier résidentiel bien tranquille de la banlieue sud, et où se trouve le pavillon que M. L. a acheté il y a quelques mois à peine. Bien avant de changer le papier peint du séjour, et au grand dam de sont épouse, les premiers week-end qui ont suivis l’emménagement ont été consacrés en grande partie à la réalisation d’une salle de home-cinéma au sous sol de la maison, dans un volume créé de toutes pièces. M. L. est bon bricoleur, et il ne compte pas ses heures. .Il a réalisé l’intégralité des travaux seuls, ce qui est assez remarquable ! Avant de détailler plus avant l’équipement de cette salle, découvrons brièvement ensemble quel a été le parcours de M. L. avant d’arriver à un tel résultat
Vue avant avec l’écran transsonore
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Vue avant, sans l’écran
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Toute sa « science » dans le domaine, M. L. la tire de la lecture de revues spécialisées comme Cinéma Chez Soi, mais surtout essentiellement d’Internet, un domaine qu’il connaît bien en tant qu’ingénieur informaticien. Il fréquente assidûment depuis des années de nombreux sites et forums de passionnés sur le sujet. C’est ainsi qu’il s’est constitué sa première installation, mise en oeuvre dans la maison où il habitait précédemment. Le manque de place ne lui permettait pas alors de réaliser une salle « dédiée », et le système était donc tout entier installé dans la salle de séjour .
Une évolution progressive
Le système audio, bâtit autour d’enceintes Davis acquises dans un magasin de la chaîne Hifissimo, était déjà celui qui existe aujourd’hui, à savoir des Davis Galaxy en principales, une centrale Davis Galaxy, et des DK200C en surrounds. Ces sont les amplificateurs intégrés qui se sont succédés le plus souvent dont un Denon AVR 3300 que M. L a récemment revendu pour équiper sa nouvelle salle d’un Denon AVR 3801, qui lui amène le 7.1 ( DTS ES Discrete et Matrix) au passage.
Le lecteur de DVD est depuis longtemps un Sony DVPS-7700, qui une référence incontestés du genre. . Le premier vidéoprojecteur de M. L. a été un Sony VPH1031 QM, acheté d’occasion auprès d’un revendeur Sony professionnel. Malgré qu’il totalisait un très grand nombre d’heures d’utilisation, et donc une usure assez prononcée d’un des tubes (le vert) qui occasionnait un léger flou dans le bas de l’image, ce tritube data acheté seulement 1000 € (6000 F environ) lui a procuré bien du plaisir . Il a d’abord fonctionné avec un doubleur de lignes externe Analog Way, puis M. L. l’a relié à un PC Home-Cinéma.
Plus tard, il l’a revendu pour acheter, toujours d’occasion, un autre tritubes Sony : un 1272 QM. Le saut qualitatif entre les deux machines est assez éloquent : le Sony 1272 est équipé de tubes de 8 pouces ( le 1031 est un 7 pouces) sa fréquence de balayage horizontale atteint 90 kHz ce qui le rend compatible avec un « quadrupleur » de lignes ( le 1031 ne dépassait pas 31 kHz) , et son châssis entièrement numérique permet d’effectuer tous les réglages de géométrie et de convergences à la télécommande ( le 1031 est entièrement manuel et analogique sur ce point). De plus, ce 1272 lui a été vendu avec les trois tubes neufs ! Un excellent projecteur, donc, qu’il a payé 30000 F. Après l’avoir utilisé un temps avec le même PC home-cinéma, M. L. décide de se faire installer une carte Cinématrix PSM1 au sein de son Sony 7700. Rappelons que la carte PSM1 Cinématrix, dont Cinéma Chez Soi a été la première revue à vous faire découvrir les bienfaits, est un desentrelaceur/ scaleur interne entièrement numérique, car elle récupère les signaux directement en sortie de la carte de décompression MPEG2. Le résultat est excellent, qualitativement supérieur au PC Home-Cinéma, son coût est très raisonnable, et son utilisation est infiniment plus simple et conviviale que celle du PC ! Enfin, sur le plus audio, il s’est pour finir équipé d’un solide caisson Jamo 3015 et deux enceintes Davis Diva pour les surrounds arrières. |
L’installation de M. L. : |
Pièce dédiée
Sources :
Lecteur de DVD Sony DVP S-7700 modifié Cinématrix PSM1
Magnétoscope hi-fi stéréo Sharp VCMH 75 FPM Amplificateurs intégré:
Denon AVR-3801, 7.1, Dolby Digital, DTS ES Discrete, Neo 6 et Matrix
Enceintes :
Frontales : Davis Galaxy (x2)
Centrale : Davis Galaxy Surrounds latérales: Davis DK 200C ( x2) Surrounds arrières: Davis Diva (x2) Caisson de graves : Jamo 3015 THX Diffuseur vidéo :
Vidéoprojecteur tritubes Sony VPH 1272 QM
Ecran :
Toile Oray transsonore microperforé format 16/9, 280 cm de base, sur cadre bois.
Télécommande / domotique:
Marantz RC5000
Commande des lumières par un convertisseur IR –X10 et un récepteur variateur temporisé X10 Rail-DIN ( x1) Câblage :
Audio : Oelhbach
Vidéo : Belden RG6 Divers :
Traitement acoustique : 10 cm de laine de roche en deux couches croisées derrière l’écran et sur les cotés ( « bass traps »), mousse à picots sur les murs latéraux à l’avant.
Coût total de cette installation hors travaux :
moins de 15000 € (100 000 F) dont 1500 € (10000F) de matériaux divers : plaques de plâtre, laine de roche, bois, électricité, spots, peinture, etc…
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Détail de l’écran transonore et du montage sur le cadre en tasseaux. Simple, non ?
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C’est donc en Juillet dernier que notre ami emménage dans cette nouvelle maison, qui dispose d’un vaste sous-sol où il va enfin pouvoir donner libre cours à sa passion. La pièce qui va recevoir le système n’existe pas encore : il va falloir dans un premier temps créer une cloison, et M. L. va construire un mur en plaque de plâtre BA13 sur une ossature métallique ( PlacoStyl) , qui va constituer l’un des murs latéraux de la future salle. Ses dimensions seront environ 5 m par 4 m , soit une vingtaine de mètres carrés.
Une partie de la collection de DVD , avec à gauche un accessoire bien utile : un sonomètre analogique.
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Pour les autres murs, ils seront doublés avec des panneaux de BA10 + laine de roche « Placomur 10+40 » ( épaisseur de la laine de roche 40 mm) , sauf le mur derrière l’écran qui reçoit, quant à lui, 100 mm de laine de roche en rouleau laissée à nu en deux couches croisées et scotchées ( le « bass-trap »), puis peintes en noir mat . La plafond est en dalles de polystyrène collées, une bonne solution qui a l’avantage de ne pas trop réduire une hauteur sous plafond, déjà critique comme ici. Pour les appareils, M.L creuse un trou au milieu du mur du fond qui sépare la salle de projection de la chaufferie, et ne laisse apparaître que les faces avants, du coté salle de home-cinéma. Ainsi, il garde une accessibilité totale de l’arrière des appareils. Au dessous des appareils, toujours coté chaufferie, il installe un petit tableau électrique dédié, équipé de coupe-circuits séparés pour les prises, l’éclairage, le chauffage, le projecteur et les électroniques. Il insère également dans ce tableau un module variateur X10 « Rail DIN », auquel sont reliés tous les éclairages de la salle. Le projecteur tri tubes Sony est installé au plafond, et reçoit un coffrage en bois destiné à réduire son bruit de ventilation qui est assez sensible. Ce coffrage est équipé à l’avant d’une simple vitre, pour mieux confiner le bruit. Pour assurer une ventilation et donc un refroidissement suffisant de l’appareil, il est toutefois largement ouvert sur l’arrière.
La centrale Davis Odyssée
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La totalité des câbles ont été masqués dans la structure, y compris ceux des nombreux spots halogènes basse tension qui ont été disséminés dans la salle. Un spot est judicieusement placé au dessus des appareils pour éclairer le lecteur de DVD, ce qui facilite nettement son utilisation. Enfin, détail essentiel, l’intégralité des murs intérieurs de la salle, plafond inclus, ont été peints en noir mat, une étape absolument fondamentale pour obtenir une belle image en vidéoprojection, bien contrastée, avec des arrières plans qui restent bien détaillés, même lors des scènes les plus sombres. Le sol reçoit pour finir une simple moquette grise foncée, posée à même la dalle ciment. L’écran est une toile Oray transsonore microperforée de dernière génération, simplement agrafée et clouée sur un cadre fait de tasseaux de bois. L’utilisation d’une toile transsonore permet de bien exploiter toute la largeur disponible, et d’obtenir ainsi une base d’écran de près de 2m80 au format 16/9ème . Les trois enceintes avant sont placées derrière l’écran, comme dans un « vrai » cinéma, ce qui renforce de manière spectaculaire le réalisme du spectacle. Un bord noir est inutile ici, puisque la totalité des murs autour de l’écran sont déjà noirs. Pour éviter de trop marquer le bord de la toile, M. L. à un petit « truc » : il a cloué une fine baguette arrondie au bord du tasseau et tout autour du cadre, ce qui évite à celle-ci une pliure excessive qui serai visible et inesthétique.