Pierrebxl a écrit:Ce n'est pas faux. Il y a encore des progrès à faire au niveau de la mesure, qui est un facteur humain incontrôlable chez Dirac. On attends encore un micro automatisé à la Klippel (ou même Yamaha, Trinnov..), et une possibilité de renseigner les modèles d'enceintes (Devialet le fait... sans grande valeur ajoutée hélas).
Je suppose aussi une "erreur" de l'auditeur, conditionné à son son actuel, qui a du mal à faire confiance à la machine après correction, même si la courbe effective est parfaite.
Il existe bien le banc Klippel NFS a 100 000€, mais la encore il faut savoir paramétrer la machine, avoir un local pour mettre le banc, ect... le plus simple et le moins chère reste la mesure l'enceinte en champs libre de manière traditionnel, ca coûte presque rien, il suffit d'avoir une chaîne de mesure standard et calibré, de maîtriser la mesure audio et trouver un lieux adapté ou l'on peu éloigner l'enceinte de toute les parois pour éviter les réflexions trop précoces, ca peu même se faire en salon avec de petites enceintes si on limite la visibilité au dessus de 800Hz.
Perso j'ai toujours réussi a faire mieux que le Dirac et consort en manuel, parfois c'est même très flagrant, une réponse "parfaite" ne peux pas être représenté par une seule courbe de réponse en champs établi avec moyenne spatiale, c'est loin d'être suffisant pour pouvoir juger de la qualité d'une restitution et correction.
Pierrebxl a écrit:Mais la encore il faut pouvoir définir une courbe cible en fonction de la réponse polaire de l'enceinte, des caractéristiques acoustique de la salle, de la distance et ratio champs direct/diffus...
Théoriquement, aucune information n'est perdue. Donc les mesures à différents endroits dans un protocole défini devraient pouvoir permettre de déduire ces paramètres. Je ne dis pas qu'un utilisateur lamda, ou même pro peut le faire, mais un algorithme génétique, peut simuler la réponse en fréquence d'une enceinte (ou même de toutes les enceintes jamais fabriquées / imaginées), et voir si cela correspond aux mesures.
Ensuite, ajuster les paramètres en fonction pour obtenir la meilleure réponse souhaitée.
Les informations sont perdus a partir du moment ou la mesure ne suis pas un protocole stricte. Sur la réponse impulsionnelle, le délai avec les premières réflexions qu'on appel ITDG est la première limite.
Pour avoir toutes les informations précises il faut pouvoir mettre en oeuvre plusieurs protocoles de mesures différents, ces protocole peuvent varier en fonction des enceintes a mesurer et du lieux de mesures, impossible de simplifier cela et c'est bien une limite physique dans la prise de mesures, aucun algorithme ne pourra interpréter quoi que ce soit si les informations qu'on lui donne ne sont pas correctes.
La réponse parfaite en salle sera la réponse naturelle d'une enceinte ayant une réponse parfaitement linéaire en champs libre et une réponse hors axe sans accident et homogène, et une salle traitée a l'acoustique maîtrisée, la Xcurve est définie et mesuré ainsi, si on a besoin de faire une égalisation en intégrant la salle c'est pour compenser un défaut, dans la réalité en salle dédiée avec de très bonnes enceintes la correction se limite généralement au grave si la zone d'écoute n'est pas trop grande.