En clair pour obtenir le meilleur de ses enceintes ce n'est pas la puissance en Watts de l'ampli qui compte mais sa capacité à fournir le courant voulu
il faut revenir aux bases: au lieu de penser puissance, il faut penser énergie
d'abord, l'énergie emmagasinée dans les condo de l'alim; elle s'exprime en joule (0,5 X la capacité en Farad X la tension aux bornes au carré)
vous voyez que l'énergie dépends au carré de la tension! c'est un point crucial
maintenant, le transfo intervient, s'il n'a pas assez de VA, il ne pourra pas "remplir" les condo suffisamment vite; l'alim va "s'écrouler" durant un fort appel de courant
ensuite, il faut que les transistors de sortie passent assez de courant , sinon ils limitent la puissance; c'est pourquoi par exemple, le Gryphon Mephisto a 40 transistors de sortie
ce Mephisto est un exemple de l' idéal d'un ampli push-pull ! car il n'est pas limité par le transfo, les condo (un demi Farad sous 100 volts!) et les 40 transistors de puissance.
il double la puissance à chaque diminution de l'impédance des enceintes (2X 175 W dans 8 ohms; 2X 700 W dans 2 ohms) et il supporte une impédance de 0,25 ohms !
moi, j'ai choisi mon camps depuis longtemps: conditions nécessaires (mais pas suffisante) pour l'ampli: gros transfo, tension élevée, beaucoup de µF, étage de sortie avec beaucoup de transistors et les refroidisseurs qui vont avec.
j'en ai pris conscience quand j'avais des JM Lab 920.1; une plaie à alimenter; j'avais trouvé mon bonheur dans un Rotel RB 1090 (2500 VA, 80.000 µF sous 96 V mesuré, plusieurs transistors de sortie, gros refroidisseurs)
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