Transition énergétique et Environnement

[Robert64]

La stratégie de transition énergétique prend toujours comme hypothèse une baisse importante de la consommation globale.
Cette figure, extraite d'un document BP semble montrer qu'on n'y est pas encore.

BP prend dans ses statistiques les énergies renouvelables dites « modernes », hors biomasse traditionnelle.
(©Connaissance des Énergies, d'après BP Statistical Review of World Energy)

[oyo]

Parce qu'on devrait atteindre un pic prochainement selon certains?
Entre l'Inde, la Chine, l'Afrique à venir, on est capables de se projeter d'ici 20 ou 30 ans par exemple?

[Robert64]

Parce qu'on devrait atteindre un pic prochainement selon certains?
Entre l'Inde, la Chine, l'Afrique à venir, on est capables de se projeter d'ici 20 ou 30 ans par exemple?

Sais pas! Je me contente de prévoir le passé et le présent. C'est déjà pas si mal.
A+

[Joich]

C’est tout vu.
Tu pieges la chaleur.
Et 1vec l’inertie des materiaux meme en ouvrant ,des que tu fermes ,la chaleur accumulee ressort.
Phil

Le seul complexe isolant qui permet de luter contre l'accumulation de la chaleur en été, c'est l'isolation d'un masse lourde par l'extérieur. Typiquement une maison de pierres avec murs de 50cm isolée par l'extérieur. Ce qui est impossible sur une toiture à l'exception des toitures végétalisées composée d'une dalle de béton bien lourde et d'une épaisse couche de végétalisation. Au niveau structurel, ça ne se prévoit pas tout-à-fait comme une cabane à outils.

Ensuite, nous sommes la première génération à trouver pertinent d'habiter là où on logeait le foin ou les boniches. Soit l'endroit le plus inconformtable: le grenier. Si ça s'appelle "grenier", et pas "humainier", c'est parce que le but n'est pas de stocker des humains, mais du grain.

[stipus]

le foin ou les boniches

[papinova]

Bah oui, quoi, plus communément appelés "chambres de bonnes" le plus souvent mansardées où les bobos de la capitale planquent leurs filles au pair... chambre avec "oeil de biches" (faut quand même pas qu'elles vivent dans le noir le week-end), avec l'escalier de service pour ne pas mélanger les torchons et les serviettes... qu'ils soustraient de leurs émoluments, bien entendu... J'ai d'ailleurs bien connu ce genre de niches, idéales pour l'adultère...

[Keron]

La bonne idée serait de retourner les maison la nuit. Comme cela la chaleur accumulée dans les combles remonteraient au rdc et si on laisse les fenêtres ouvertes...

Voilà, fallait juste y penser

Elle est quand la prochaine ère glaciaire ?

[Robert64]

A lire.
Transition énergétique : Ces vérités qui dérangent

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE – Ces vérités qui dérangent
Bertrand Cassoret
De Boeck Supérieur, Coll. Science et plus, 2018, 160 pages, 12,90 €

Maître de conférences en génie électrique, B. Cassoret se passionne depuis des années pour les problèmes liés à l’énergie. Il déclare être indépendant de tout enjeu financier et professionnel lié au secteur de l’énergie. La préface de ce livre annonce la teneur sans aucune ambiguïté, avec des phrases choc telles que « ce livre est pessimiste, et il me paraît important de l’être car on est moins déçu lorsqu’on s’attend au pire », ou encore « je vais vous ennuyer [...] pour vous montrer que notre mode de vie n’est pas durable. Un discours [...] que vous avez probablement déjà entendu et pas forcément envie de réentendre ». Une entrée en matière très peu commerciale mais qui a le mérite d’être totalement honnête.

Les rappels de physique sur ce que sont l’énergie, les lois fondamentales (conservation de l’énergie, thermodynamique, etc.), sont très bien exposés et l’auteur se révèle pointilleux sur de nombreuses notions qu’il est très sain de rappeler dans les détails. Le discours est clair, bien documenté et l’on appréciera la franchise de l’auteur, aussi bien sur les éléments qu’il maîtrise que sur les lacunes et la lecture partielle du sujet qu’il concède volontiers.

De nombreux aspects de l’énergie sont abordés, depuis l’extraction des matières premières, leur consommation pour produire de l’énergie, leur impact environnemental y compris concernant les renouvelables. On apprend ainsi que le photovoltaïque est très consommateur en énergie, avec un rendement extrêmement faible, surtout lorsqu’on prend en compte que ses composants sont principalement fabriqués en Chine, qui utilise majoritairement le très polluant charbon comme source d’énergie primaire. Le nucléaire et l’hydroélectricité sont présentés comme étant à ce jour les sources d’énergies à la fois les plus stables et les plus efficaces.

Selon l’auteur, il n’est un secret pour personne que nous consommons à un rythme effréné des ressources dont les réserves sont limitées, et que forcément ces ressources viendront à manquer. L’auteur analyse ainsi les différents scénarios les plus connus qui ont été élaborés tantôt par des ONG, tantôt par des organismes tels que l’Ademe ou l’Ancre 1. Ces scénarios prévoient dans leur totalité une baisse de l’énergie disponible pour l’humanité, et aucun de ceux qui prévoient le remplacement de toutes les énergies fossiles par des énergies renouvelables ne détaille comment vaincre les problèmes importants de fluctuation de la production et de taux de retour énergétique
On notera que ces scénarios parlent de baisser la consommation pour tous alors que selon l’auteur le plus vraisemblable sera un nivellement par l’argent, entre ceux qui auront les moyens de conserver notre mode de vie actuel et ceux qui devront faire sans. Enfin l’auteur constate un parti pris de la part de négaWatt et Greenpeace, qui refusent le nucléaire qui est pourtant un moyen de production avec un excellent rendement et peu de rejet de CO2, tout en ne présentant pas de solution pour gérer les conséquences néfastes pour la société d’une réduction drastique de l’énergie consommée.

En résumé, un livre très intéressant, plein de rappels scientifiques et d’approfondissements tout à fait indispensables en ces temps de questionnement sur le développement durable. Même si le livre ne prétend pas détenir – et donc ne présente pas – de solution miracle, sa lecture amènera très certainement le lecteur à une bien meilleure connaissance de la question, qu’il faudra sans doute compléter par d’autres lectures.

1 Ademe : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie – Ancre : Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie.

2 Ce taux de retour énergétique est appelé EROEI, il définit le rapport entre l’énergie apportée et l’énergie consommée dans le processus.

Emeric Planet
Publié dans le n° 327 de la revue AFIS

[SEM]

Un livre qui a l'air intéressant
là ou il est difficile de suivre l'auteur, et je cite: " On notera que ces scénarios parlent de baisser la consommation pour tous alors que selon l’auteur le plus vraisemblable sera un nivellement par l’argent, entre ceux qui auront les moyens de conserver notre mode de vie actuel et ceux qui devront faire sans"
Si on coupe l'électricité à une partie de la population, ils ne resteront plus sagement à la maison à regarder un match de foute, ou à surfer sur internet, mais ils descendront dans la rue, et on aura des chances (ou plutôt la malchance) de voir ce qui s'est passé en Allemagne entre les 2 guerres et pendant la grande crise: des millions de personnes (dont une bonne partie venait de passer 4 ans dans les tranchés) n'ayant plus rien, ou alors l'argent qu'ils avaient gagné une journée ne permettait même plus d'acheter un timbre-poste le lendemain...
Et cela à côté de gens qui roulaient sur l'or !
et on a vu ce que ça a donné....
Par contre il fustige le parti pris des écolos contre le nucléaire, et ça c'est bien vu !

[Robert64]

...
là ou il est difficile de suivre l'auteur, et je cite: " On notera que ces scénarios parlent de baisser la consommation pour tous alors que selon l’auteur le plus vraisemblable sera un nivellement par l’argent, entre ceux qui auront les moyens de conserver notre mode de vie actuel et ceux qui devront faire sans"
...

C'est déjà un peu ce qui se passe. Pour le carburant auto, il y a déjà une sélection qui se fait par l'argent, et on n'a pas eu le jour du grand soir, on a eu les GJ.
De même pour l'électricité, on a déjà quelques modulations de tarif selon l'heure de la journée. Ce système peut très facilement etre étendu jusqu'à des tarifs très élevés aux heures de pointe.
Et puis rien n'empêche d'avoir des quartiers privés, comme aux US, avec des moyens autonome de production réservés à une élite fortunée
Je ne dis pas que je le souhaite,je dis que c'est facile.
Et les gens descendre dans la rue pour ça, je n'y crois pas.
A+

[SEM]

...
là ou il est difficile de suivre l'auteur, et je cite: " On notera que ces scénarios parlent de baisser la consommation pour tous alors que selon l’auteur le plus vraisemblable sera un nivellement par l’argent, entre ceux qui auront les moyens de conserver notre mode de vie actuel et ceux qui devront faire sans"
...

C'est déjà un peu ce qui se passe. Pour le carburant auto, il y a déjà une sélection qui se fait par l'argent, et on n'a pas eu le jour du grand soir, on a eu les GJ.
De même pour l'électricité, on a déjà quelques modulations de tarif selon l'heure de la journée. Ce système peut très facilement etre étendu jusqu'à des tarifs très élevés aux heures de pointe.
Et puis rien n'empêche d'avoir des quartiers privés, comme aux US, avec des moyens autonome de production réservés à une élite fortunée
Je ne dis pas que je le souhaite,je dis que c'est facile.
Et les gens descendre dans la rue pour ça, je n'y crois pas.
A+

Ou alors on fait comme dans certaines îles du pacifique, ou il faut faire tourner les groupes électrogènes 2-3 heures par jour, pour maintenir la chaîne du froid des congélateurs...
ensuite la grave question, d'ordre politique, c'est de savoir à quelle heure il faut faire tourner le groupe...
De façon à la caler sur telles ou telles séries TV qui passent à telle ou telle heure
de fragiles équilibres se font
telle semaine c'est calé sur "les feux de l'amour"
et la semaine suivante sur "Dallas"
on imagine les négociations

[Robert64]

De façon à la caler sur telles ou telles séries TV qui passent à telle ou telle heure
de fragiles équilibres se font
telle semaine c'est calé sur "les feux de l'amour"
et la semaine suivante sur "Dallas"
on imagine les négociations

Tu sais, les séries télé, il n'y a pas tant de gens que ça qui les regardent. Pas sûr que ça fasse une majorité.
A+

[SEM]

De façon à la caler sur telles ou telles séries TV qui passent à telle ou telle heure
de fragiles équilibres se font
telle semaine c'est calé sur "les feux de l'amour"
et la semaine suivante sur "Dallas"
on imagine les négociations

Tu sais, les séries télé, il n'y a pas tant de gens que ça qui les regardent. Pas sûr que ça fasse une majorité.
A+

Tu sais, moi j'y étais pas
c'est un pote qui a bossé pendant des années dans le coin des marquises
c'est spécial, ces îlots
sinon, la téloche, les français regardent en moyenne 4 heures par jour...si on part du principe que l'on dort 8 heures, ça fait rien que le quart du temps restant...c'est pas rien !
et avec 4 heures, ça doit taper forcément un moment ou un autre dans les séries

[adpcol]

A lire.
Transition énergétique : Ces vérités qui dérangent

TRANSITION ÉNERGÉTIQUE – Ces vérités qui dérangent
Bertrand Cassoret
De Boeck Supérieur, Coll. Science et plus, 2018, 160 pages, 12,90 €

Maître de conférences en génie électrique, B. Cassoret se passionne depuis des années pour les problèmes liés à l’énergie. Il déclare être indépendant de tout enjeu financier et professionnel lié au secteur de l’énergie. La préface de ce livre annonce la teneur sans aucune ambiguïté, avec des phrases choc telles que « ce livre est pessimiste, et il me paraît important de l’être car on est moins déçu lorsqu’on s’attend au pire », ou encore « je vais vous ennuyer [...] pour vous montrer que notre mode de vie n’est pas durable. Un discours [...] que vous avez probablement déjà entendu et pas forcément envie de réentendre ». Une entrée en matière très peu commerciale mais qui a le mérite d’être totalement honnête.

Les rappels de physique sur ce que sont l’énergie, les lois fondamentales (conservation de l’énergie, thermodynamique, etc.), sont très bien exposés et l’auteur se révèle pointilleux sur de nombreuses notions qu’il est très sain de rappeler dans les détails. Le discours est clair, bien documenté et l’on appréciera la franchise de l’auteur, aussi bien sur les éléments qu’il maîtrise que sur les lacunes et la lecture partielle du sujet qu’il concède volontiers.

De nombreux aspects de l’énergie sont abordés, depuis l’extraction des matières premières, leur consommation pour produire de l’énergie, leur impact environnemental y compris concernant les renouvelables. On apprend ainsi que le photovoltaïque est très consommateur en énergie, avec un rendement extrêmement faible, surtout lorsqu’on prend en compte que ses composants sont principalement fabriqués en Chine, qui utilise majoritairement le très polluant charbon comme source d’énergie primaire. Le nucléaire et l’hydroélectricité sont présentés comme étant à ce jour les sources d’énergies à la fois les plus stables et les plus efficaces.

Selon l’auteur, il n’est un secret pour personne que nous consommons à un rythme effréné des ressources dont les réserves sont limitées, et que forcément ces ressources viendront à manquer. L’auteur analyse ainsi les différents scénarios les plus connus qui ont été élaborés tantôt par des ONG, tantôt par des organismes tels que l’Ademe ou l’Ancre 1. Ces scénarios prévoient dans leur totalité une baisse de l’énergie disponible pour l’humanité, et aucun de ceux qui prévoient le remplacement de toutes les énergies fossiles par des énergies renouvelables ne détaille comment vaincre les problèmes importants de fluctuation de la production et de taux de retour énergétique
On notera que ces scénarios parlent de baisser la consommation pour tous alors que selon l’auteur le plus vraisemblable sera un nivellement par l’argent, entre ceux qui auront les moyens de conserver notre mode de vie actuel et ceux qui devront faire sans. Enfin l’auteur constate un parti pris de la part de négaWatt et Greenpeace, qui refusent le nucléaire qui est pourtant un moyen de production avec un excellent rendement et peu de rejet de CO2, tout en ne présentant pas de solution pour gérer les conséquences néfastes pour la société d’une réduction drastique de l’énergie consommée.

En résumé, un livre très intéressant, plein de rappels scientifiques et d’approfondissements tout à fait indispensables en ces temps de questionnement sur le développement durable. Même si le livre ne prétend pas détenir – et donc ne présente pas – de solution miracle, sa lecture amènera très certainement le lecteur à une bien meilleure connaissance de la question, qu’il faudra sans doute compléter par d’autres lectures.

1 Ademe : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie – Ancre : Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie.

2 Ce taux de retour énergétique est appelé EROEI, il définit le rapport entre l’énergie apportée et l’énergie consommée dans le processus.

Emeric Planet
Publié dans le n° 327 de la revue AFIS

L’interet c’est pas d’ecrire un ème bouquin sur les constats.
Pas besoin d’etudes de dingues pour constater la merde.
Là où ça coince c’est les solutions...et en general y’a plus personne ,sauf des extrémistes.
Phil

[laurent martiarena]

Tu sais, les séries télé, il n'y a pas tant de gens que ça qui les regardent. Pas sûr que ça fasse une majorité.
A+

Tu sais, moi j'y étais pas
c'est un pote qui a bossé pendant des années dans le coin des marquises
c'est spécial, ces îlots
sinon, la téloche, les français regardent en moyenne 4 heures par jour...si on part du principe que l'on dort 8 heures, ça fait rien que le quart du temps restant...c'est pas rien !
et avec 4 heures, ça doit taper forcément un moment ou un autre dans les séries

c'est surtout que regarder une série sur une TV c'est un concept de vieux ! de nos jours les jeunes regarde leurs séries préférées sur le smartphone ou au mieux un écran d'ordinateur, la réception hertzienne c'est pour papy et mamy, vive la 4G ( et la futur 5G) et internet.