ajr a écrit:Bonjour,
Interrogation d'un fervent adepte du rodage des casques et IEM (sauf peut-être les armatures).
S'il est certain qu'un rodage à partir de fréquences qui bougent beaucoup membranes et suspensions va accélérer le processus. Un traitement plus long et doux ne risque-t-il pas d'obtenir un meilleur résultat ? Un résultat plus homogène ?![]()
Bonne journée.
- casque électrodynamique, càd un driver constitué d'une membrane, d'une suspension au bâti (plus spyder sur hps enceintes) et d'une bobine mobile; seule la suspension bénéficie du rodage: ses étirements constants modifient sa compliance jusqu'à atteindre son "régime de croisière" au-delà duquel, hormis un éventuel vieillissement au bout de plusieurs années voire décennies, cette compliance ne subit plus de modification; au niveau moléculaire, ce qui se passe ce sont des micro-fissures apparaissant généralement au bout de quelques minutes, au plus quelques heures; plus l'étirement est important, plus vite ces micro-fissures apparaîssent. Un moindre étirement (niveau moyen sur fréquences plus hautes) ne fera que retarder l'apparition et la stabilisation de ces micro-fissures.
Les constatations de modifications affectant l'écoute au bout d'un temps important résultent d'une adaptation du cerveau d'ordre psychoacoustique ou, plus rarement (certains types d'aimant), par perte de champ magnétique.
- autres types (orthos et statiques): je ne me suis jamais penché sur la problématique de ces techniques, je ne peux pas en dire quoique ce soit, hormis que la fixation en périphérie de membrane doit certainement présenter certaines similitudes avec la suspension des dynamiques.
