L'égalité des courants n'est du qu'au contrôle de la tension de l'entrée inverseuse
Pas tout à fait. Le grand gain en tension permet une tension d'entrée différentielle quasi nulle. Dans l'idéal nulle, dans la réalité suffisamment faible pour simplifier les raisonnements et calculs sans altérer le résultat escompté. L'entrée non inverseuse étant à un potentiel nul,( la masse), l'entrée inverseuse est à un potentiel de masse ( masse virtuelle). De ce fait, c'est l'égalité, des courants dans la branche de commande et celle de retour, qui caractérise le montage. Pour un montage additionneur (inverseur), c'est la loi des noeuds qui est utilisée. Inutile de se prendre le choux alors que cette méthode garantie le résultat. La structure de l'amplificateur opérationnel facilite de très nombreuses approches. Quelle perte de temps que de toujours vouloir retourner aux sources alors que c'est inutile pour la compréhension et l'étude. Vous attachez vous systématiquement aux conversions diverses U->I
et I -> U qu'opèrent les différents étages de l'aop ? c'est peu probable.
Pour un montage non inverseur, il serait idiot d'utiliser les courants puisque le gain final est très très proche de l'inverse d'un rapport potentiométrique.
Sans oublier, qu'il est nécessaire de veiller à ce que le courant dans la branche de CR , majoré du courant dans la charge du montage, n'excède pas le courant max qu'est capable de débiter l'étage de sortie de l'aop a ses plus fortes excursions de tensions .
Tout cela est valable tant que le gain en BO (f(F)) reste bien supérieur au gain nécessaire au montage.