wuwei a écrit:haskil a écrit:Que veux-tu dire précisément ?
J'imaginais un rapprochement sans doute hasardeux entre le design des spheres Cabasse et l’œil de Hall dans 2001.. ce film que tu n'apprécies pas particulièrement.
Mais je trouve aussi les Cabasses moches !
Dommage car cela doit avoir une incidence sur un achat...Heureusement que les gens très très fortunés n'ont pas le privilège du bon goût.
Elles sont au delà du moche : elles n'ont aucun design. Pire, si elles n'avaient que la forme nécessaire à leur fonction, elles seraient belles. Mais la recherche esthétique qui s'y fait jour, celle concernant le pied notamment, réduit tout à néant. La couleur brillante, genre laque de voiture, est atroce...
Le problème, au dela de leurs qualités réelles qui ne sont pas rien, de leurs limites qui ne sont pas rien non plus, est vraiment qu'elles sont plus qu'affreuses, elles sont vulgaires. C'est dire ! Je ne sais pas qui, plus haut, les trouvait digne d'un musée d'art moderne :
Dans lequel, je mettrais sans trop de problème les anciennes Atlantis qui étaient nées d'un excellent coup de crayon, mais certainement pas ces deux machins atroces et invendables que Cabasse sort pour son THDG.
Je ne comprendrais jamais le manque de pragmatisme intelligent des fabricants français qui pondent des "flaghip" invendables car inachetables et pas seulement pour des raisons de prix de vente, encore que celui des deux modèles Cabasse dont il est question relèvent des mystères habituels de ce genre de produits... Car si le tri axial embarqué est évidemment une pièce difficile à produire et donc coûteuse face à ce qu'utilise la concurrence : le reste, filtrage, corrections, amplifications est à la portée du premier venu s'appuyant sur des solutions disponibles pour pas bien cher... en plus performant que ce qui semble utilisé par la marque bretononiponne !
Quel marché est visé : quelles déclinaisons intelligentes et commercialement viables peut-on tirer de ces triaxiaux complexes à fabriquer ? Quels avantages réels apportent-ils face à des solutions plus classiques pouvant bénéficier des méthodes modernes d'analyse, de filtrage, de corrections, etc.
Quand le concept du HP coaxial à la cabasse est né : on en était à l'âge de bronze de ce point de vue et l'on pouvait régler "mécaniquement", physiquement des problèmes qui je le crains sont réglables de nos jours de façon électronique pour beaucoup moins cher...
Je ne sais pas si la Sphère de Cabasse est la meilleure enceinte du monde, et ce ne sont pas les démonstrations catastrophiques, eu égard aux possibililités affichées par cette enceinte, auxquelles j'ai pu assister qui l'ont démontré, mais je suis à peu près certain qu'au vu des possibilités qui sont aujourd'hui accessibles aux fabricants de hauts parleurs... il ne viendrait plus à l'idée d'un grand concepteur bien de son temps... de se lancer dans l'aventure d'un triaxial aussi complexe et couteux quand on peut arriver à la même chose par des moyens mécaniquement bien plus simples et moins coûteux...
Bref, Georges Cabasse père n'aurait-il pas voulu résoudre des problèmes qui se posaient aux concepteurs de sa génération ? Et il les aurait à peu près résolu au moment où ils ne se posaient plus dans les mêmes termes, les moyens d'analyse et de correction ayant fait un bond remarquable grâce à l'informatique ?
En clair, le triaxial de la Sphère n'est-il pas un objet venu du passé et utilisé d'une façon elle-même déjà dépassée (DSP, filtrage, correction utilisés par le constructeur)?