Sélénith a écrit: Quel apport réel d'un caisson de basse en hifi?
D’abord à la question « clé » de la file.
Quel peut être « l’apport » de l’unité chargée de transformer la partie « fréquences graves » du signal électrique en partie « basses » du son écouté, pour un système « Hi-fi » ? Son « apport », c’est « fournir » ces basses, à un niveau de la pression sonore dans la mesure du possible égal au niveau moyen du système entre, disons 100 Hz et 1000 Hz, jusqu’à la plus basse fréquence voulue par l’auditeur. Que ce soit au moyen des « caissons des graves » incorporés dans les enceintes « traditionnelles » (les HP des graves travaillant dans le volume d’air intérieur de leurs enceintes « traditionnelles ») qui sont toujours des « caissons des graves » mais que l’on a décidé de ne pas appeler « caissons », ou bien des « caissons» des graves » séparés, les HP des graves travaillant dans le volume d’air intérieur de leurs enceintes que l’on a décidé, dans ce cas, d’appeler « caissons »...
Tous les problèmes et méthodes d’égalisation, dans la mesure du possible, de la réponse en fréquences résultante du système électroacoustique « travaillant » en interaction avec le local d’écoute, restent les mêmes.
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dub a écrit:Un bon sub… donnera… un meilleur résultat en écoute à bas volume.
dub a écrit:Les subs les plus performants sont ceux qui donnent du gain, à bas niveau...
Non. Un système valant l’appellation « Hi-fi » doit assurer, dans la mesure du possible, la reproduction valable du spectre sonore à n’importe quel niveau.
La propriété objective de l’audition humaine de percevoir différemment la « part » des fréquences graves dans un son de la même composition spectrale avec le changement de son niveau de pression acoustique, étudiée statistiquement et présentée sous forme des « Courbes isosoniques » (version 2003, les courbes ROUGES) :
http://www.lindos.co.uk/cgi-bin/FlexiDa ... full&id=17http://fr.wikipedia.org/wiki/Courbes_isosoniquesfait que le son écouté à des niveaux plus hauts que « naturels » pour une source de son naturelle, se présente surchargé de graves, et le son écouté à des niveaux plus bas que « naturels » pour une source de son naturelle, se présente « appauvri » de graves.
Pour conférer, artificiellement, au son écouté à des niveaux plus hauts ou plus bas que « naturels » la balance spectrale « habituelle » pour les niveaux naturels (si l’auditeur le veut, certainement), il existe la soi-disant « correction physiologique », par voie d’atténuer les graves dans des programmes écoutés « plus haut » que naturel (à cause d’une perception exagérée des basses à des niveaux « plus hauts » que naturels), et de renforcer les graves dans des programmes écoutés « plus bas » que naturel (à cause d’une perception « appauvrie » des basses à des niveaux « plus bas » que naturels).
Cette correction est appelée à juste titre « physiologique », par ce qu’elle n'a rien à voir avec les caractéristiques de fréquence (« curves ») d'un système audio, ni avec celles du local d'écoute. Elle n'est fonction (dans les cas où l'utilisateur du système le veut, naturellement) que de la différence entre les niveaux de la pression acoustique «naturelle» pour une source de son naturel concrète, et de la pression acoustique de cette source de son écoutée électro-acoustiquement.
Dans ce sens,
Sélénith a écrit:sentir davantage le son à bas volume
signifie que plus sera la « part » des graves dans le son écouté « plus bas » que naturel, plus sa balance spectrale sera proche de sa balance au niveau « naturel ». Et cette part sera déterminée par l’auditeur par voie d’opérer le « correcteur physiologique », indépendant des caractéristiques du système.
diapason a écrit:un bon vieux correcteur physiologique pour le bas volume, "loudness" c'est déjà un premier pas
Mais pas n’importe quel « correcteur physiologique ». Seulement par un correcteur indépendant des caractéristiques du système, de la position du régulateur du volume etc.
Les exemples en sont extrêmement rares dans les amplificateurs de marché. Un exemple sûr et connu, ce sont les régulateurs indépendants « Loudness » de Yamaha (que j’ai testé moi-même. Il donne des résultats pour moi très agréables, puisque c’est moi-même qui définis le degré de son intervention à tout niveau où c’est nécessaire, ou pas du tout). Tel semble être le régulateur « Loudness Compensator» de « Accuphase », mais à une profondeur de réglage plus réduite :
http://www.accuphase.ru/files/c-2810_ef.pdfeboissier a écrit:Une colonne, a part quelques monstres, ne descendra jamais aussi bas (et aussi bien) qu'un bon caisson
1. Une colonne conçue et fabriquée capable de descendre autant que voulu, le fera, et il faut absolument PAS être un monstre pour y parvenir.
2. Et il faut encore chercher au marché un « caisson » à un rendement véritablement homogène jusqu’aux fréquences presque les plus basses de la gamme audible, tel, par exemple
et non pas des produits pareils à celui cité plus haut :
qui, même pour émettre à 20 Hz au niveau de ses propres 120 Hz, doit « consommer » une puissance 16 fois plus grande qu’à 120 Hz...