MDR
Merci de t'occuper de ma santé mentale.
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Toutes les enceintes HiFi
Pour ceux qui seraient intéressé par les Antal Esw d'occasion, voilà un test que j'ai trouvé sur le net.
"L'écoute se déroula sur du Plinius tant à la lecture qu'à l'amplification (un 9200, plus neutre que doux), sur un morceau de test type jazz absolument inconnu suivi par une petite piste acoustique évoquant vaguement du rock du point de vue instrumental. J'ai noté que mon fournisseur utilisait pour les alimenter du câble réseau (censé être l'un des seuls reconnaissables en aveugle). Remarquez également que seule la pointe SPEC les découplait. Elles eurent à répondre à une enceinte ayant justement tenu la dragée haute aux Antals précédentes à pratiquement tout niveau, les superbes Celius ES, fleuron de la gamme précédente. La tâche allait donc être plus qu'ardue pour ces nouvelles venues.
Les premières attaques furent portées par les Celius, histoire de me remettre leur son dans l'oreille. La restitution de cet échantillon de jazz ne leur en imposa nullement, et elles s'en acquittèrent avec grâce : excellente présence et forte dynamique au niveau de la voix du chanteur, scène sonore ouverte et large y compris dans les petits détails des moindres mouvements de celui-ci, nous faisant voir par leur son les moindres changements de sa posture. Le TZ2400 s'illustra une fois de plus en fournissant une quantité de micro détails permanents à chaque souffle de l'interprète, soulignant sa gestuelle auditive de part la tonalité assez terne qui le trahit généralement. Le piano était en retrait, avec un grave ni trop présent ni pas assez, mais que l'on aurait souhaité voir plus généreux. Dans cette auditorium il restituait sans encombre les multiples nuances que les ultimes notes du piano lui imposaient, mais résonnait légèrement par moment tout en paraissant trop court subjectivement, comme inachevé par rapport à l'omniprésence et la dynamique des médiums. Dans cet auditorium, il ne finissait pas suffisamment sa course pour impressionner.
Après une petite écoute rock sans histoire, les Antal furent appelées à la barre afin de plaider la cause des ESW. D'emblée l'équilibre sonore changea, les médiums s'effaçant pour faire la part belle aux graves, rééquilibrant le tableau très fortement vocal érigé par la Celius. Force était de l'admettre, le piano s'avança d'un coup sur le même plan que notre maître chanteur, plus aucun manque n'étant plus à déplorer de son côté. Du point de vue descente les graves de l'Antal étaient peut être plus ronds et plus assumés, mais par contre le coffre dont ils étaient capables de faire preuve me surprit, l'une des notes les plus graves étant reproduite avec une force et une ampleur qui me décoiffa, surtout par rapport à la Celius
Clairement cette ESW se démarquait sur ce point, ces graves allant jusqu'à tirer les prestations du médium vers le bas. Hélas là où un 16 cm de l'Heliade eu simplement cédé, le 13 cm de l'Antal ne tint tout simplement pas le coup face au virtuose animant les Celius. Si le piano s'était matérialisé, notre chanteur revint à des dimensions plus modestes. Ampleur et ouverture avaient disparus, de même qu'une part importante des détails « posturaux » concernant notre soliste. La dynamique de ses élans vocaux avait d'un coup disparu pour laisser place à une sorte cycle de présences/absences alternées, même si l'on reconnaissait toujours le granuleux du médium triangle. L'Antal commençait pour moi à perdre des plumes, d'autant que la tonalité d'ensemble tournait à l'avantage des basses fréquences. C'est alors qu'un bruit que je ne parvenais pas à identifier jusqu'à présent, m'apparut : régulier et plus où moins souple, il s'agissait en fait des pédales dudit piano. Je ne l'avais pas remarqué sur la Celius. Autant vous confesser que cela me surprit particulièrement. Les 16 cm de l'ESW étaient plus précis que les graves de l'ES, ou tout du moins suffisamment présents pour mettre un peu plus leur partition en valeur .
La différence de timbre ou de niveau ne me sauta par contre pas aux yeux à ce moment, même si je sentais une nuance que je n'étais pas capable d'objectiver. En passant sur le petit passage de rock acoustique (où l'antal en profita pour faire à nouveau démonstration de son ampleur dans le bas du spectre), il me sembla que la tonalité terne de son homologue ES avait cédé la place à un timbre plus cristallin, plus neutre peut être. Je dirais que si ce nouveau timbre pourrait dans l'absolu paraître légèrement plus incisif à l'oreille, le gain de neutralité le faisait moins remarquer. Ceci combiné à l'équilibre descendant de l'enceinte finissait par rendre inapparents certains détails pourtant très notables sur l'ancien TZ2400. Au total je dirais qu'il est aussi détaillé, également présent dans l'absolu, mais que l'équilibre différent de l'antal comme sa plus grande neutralité l'intégraient au son de manière plus discrète que son prédécesseur.
SYNTHESE : L'apport des ESW est il positif ? Dans le cas de l'Antal, sans aucun doute. Bon il faut bien admettre que leur faiblesse est et reste leurs médiums, mais il convient de rendre à César ce qui est à César : peu d'enceintes de prix raisonnable peuvent se comparer à une Celius à ce niveau, dotée d'une virtuosité s'approchant de celle des stratos, et il était cruel de lui faire subir un tel test. En revanche la progression dans les graves passe le stade de la simple amélioration, et vaut très clairement ce petit W supplémentaire. L'évolution du tweeter est elle nettement plus subtile, et me parait aller dans le bon sens même s'il faudrait étudier les autres modèles pour le confirmer. En bref l'Antal ESW, bien que ne pouvant toujours pas se targuer d'une écoute analytique, dispose désormais d'un équilibre des plus flatteurs, et de reliefs des plus valorisants pour ceux qui aiment se laisser porter par la musique.
Qualité des Aigus : 15,25/20
Qualité des Médiums : 12/20
Qualité des Graves : 15,5/20
Equilibre spectral : 16/20
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"L'écoute se déroula sur du Plinius tant à la lecture qu'à l'amplification (un 9200, plus neutre que doux), sur un morceau de test type jazz absolument inconnu suivi par une petite piste acoustique évoquant vaguement du rock du point de vue instrumental. J'ai noté que mon fournisseur utilisait pour les alimenter du câble réseau (censé être l'un des seuls reconnaissables en aveugle). Remarquez également que seule la pointe SPEC les découplait. Elles eurent à répondre à une enceinte ayant justement tenu la dragée haute aux Antals précédentes à pratiquement tout niveau, les superbes Celius ES, fleuron de la gamme précédente. La tâche allait donc être plus qu'ardue pour ces nouvelles venues.
Les premières attaques furent portées par les Celius, histoire de me remettre leur son dans l'oreille. La restitution de cet échantillon de jazz ne leur en imposa nullement, et elles s'en acquittèrent avec grâce : excellente présence et forte dynamique au niveau de la voix du chanteur, scène sonore ouverte et large y compris dans les petits détails des moindres mouvements de celui-ci, nous faisant voir par leur son les moindres changements de sa posture. Le TZ2400 s'illustra une fois de plus en fournissant une quantité de micro détails permanents à chaque souffle de l'interprète, soulignant sa gestuelle auditive de part la tonalité assez terne qui le trahit généralement. Le piano était en retrait, avec un grave ni trop présent ni pas assez, mais que l'on aurait souhaité voir plus généreux. Dans cette auditorium il restituait sans encombre les multiples nuances que les ultimes notes du piano lui imposaient, mais résonnait légèrement par moment tout en paraissant trop court subjectivement, comme inachevé par rapport à l'omniprésence et la dynamique des médiums. Dans cet auditorium, il ne finissait pas suffisamment sa course pour impressionner.
Après une petite écoute rock sans histoire, les Antal furent appelées à la barre afin de plaider la cause des ESW. D'emblée l'équilibre sonore changea, les médiums s'effaçant pour faire la part belle aux graves, rééquilibrant le tableau très fortement vocal érigé par la Celius. Force était de l'admettre, le piano s'avança d'un coup sur le même plan que notre maître chanteur, plus aucun manque n'étant plus à déplorer de son côté. Du point de vue descente les graves de l'Antal étaient peut être plus ronds et plus assumés, mais par contre le coffre dont ils étaient capables de faire preuve me surprit, l'une des notes les plus graves étant reproduite avec une force et une ampleur qui me décoiffa, surtout par rapport à la Celius
Clairement cette ESW se démarquait sur ce point, ces graves allant jusqu'à tirer les prestations du médium vers le bas. Hélas là où un 16 cm de l'Heliade eu simplement cédé, le 13 cm de l'Antal ne tint tout simplement pas le coup face au virtuose animant les Celius. Si le piano s'était matérialisé, notre chanteur revint à des dimensions plus modestes. Ampleur et ouverture avaient disparus, de même qu'une part importante des détails « posturaux » concernant notre soliste. La dynamique de ses élans vocaux avait d'un coup disparu pour laisser place à une sorte cycle de présences/absences alternées, même si l'on reconnaissait toujours le granuleux du médium triangle. L'Antal commençait pour moi à perdre des plumes, d'autant que la tonalité d'ensemble tournait à l'avantage des basses fréquences. C'est alors qu'un bruit que je ne parvenais pas à identifier jusqu'à présent, m'apparut : régulier et plus où moins souple, il s'agissait en fait des pédales dudit piano. Je ne l'avais pas remarqué sur la Celius. Autant vous confesser que cela me surprit particulièrement. Les 16 cm de l'ESW étaient plus précis que les graves de l'ES, ou tout du moins suffisamment présents pour mettre un peu plus leur partition en valeur .
La différence de timbre ou de niveau ne me sauta par contre pas aux yeux à ce moment, même si je sentais une nuance que je n'étais pas capable d'objectiver. En passant sur le petit passage de rock acoustique (où l'antal en profita pour faire à nouveau démonstration de son ampleur dans le bas du spectre), il me sembla que la tonalité terne de son homologue ES avait cédé la place à un timbre plus cristallin, plus neutre peut être. Je dirais que si ce nouveau timbre pourrait dans l'absolu paraître légèrement plus incisif à l'oreille, le gain de neutralité le faisait moins remarquer. Ceci combiné à l'équilibre descendant de l'enceinte finissait par rendre inapparents certains détails pourtant très notables sur l'ancien TZ2400. Au total je dirais qu'il est aussi détaillé, également présent dans l'absolu, mais que l'équilibre différent de l'antal comme sa plus grande neutralité l'intégraient au son de manière plus discrète que son prédécesseur.
SYNTHESE : L'apport des ESW est il positif ? Dans le cas de l'Antal, sans aucun doute. Bon il faut bien admettre que leur faiblesse est et reste leurs médiums, mais il convient de rendre à César ce qui est à César : peu d'enceintes de prix raisonnable peuvent se comparer à une Celius à ce niveau, dotée d'une virtuosité s'approchant de celle des stratos, et il était cruel de lui faire subir un tel test. En revanche la progression dans les graves passe le stade de la simple amélioration, et vaut très clairement ce petit W supplémentaire. L'évolution du tweeter est elle nettement plus subtile, et me parait aller dans le bon sens même s'il faudrait étudier les autres modèles pour le confirmer. En bref l'Antal ESW, bien que ne pouvant toujours pas se targuer d'une écoute analytique, dispose désormais d'un équilibre des plus flatteurs, et de reliefs des plus valorisants pour ceux qui aiment se laisser porter par la musique.
Qualité des Aigus : 15,25/20
Qualité des Médiums : 12/20
Qualité des Graves : 15,5/20
Equilibre spectral : 16/20
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- Oppia
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- Inscription Forum: 09 Avr 2013 20:26
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