


Ayant récemment acquis mon nouveau lecteur CD, le Consonance Référence CD 2.2 ma chaîne avait déjà fait un bon qualitatif très important ! Je lui trouve toutefois encore quelques défauts comme un aiguë trop montant et pouvant être crispant et un manque d’émotion certain.
Je commence alors une rapide comparaison. Je sors mon CD de Yan Tiersen en concert et je fais une première écoute avec mon Kimber Kable KC1. Je le connaît bien: la scène sonore est assez précise, la restitution est plutôt portée vers le « clair » et l’analytique.
Sur ce, je branche l’Ogophon RCA à la place. L’écoute est alors totalement différente ! L’aiguë a retrouvé sa place et n’est plus crispant, la restitution est plus chaleureuse, plus charpentée (en apparence). J’ai l’impression que c’est la partie médium qui a fait le bon qualitatif le plus important. Pour résumer, la chaîne a tout simplement perdu son manque d’émotion! C’est un grand moment de bonheur ! A ce moment je sais déjà que j’aimerai le garder !



Un petit bémol toutefois, la musique a perdu un coup de jeune, elle paraît un peu « éteinte » ou « retenue ». Je ne sais pas quel terme est le plus exact pour décrire cette impression. Toujours est-il que la chaîne a gagné en émotion et n’est plus crispante et c’est ce que je trouve le plus important !
Je branche ensuite l’autre Ogophon sur les prises XLR entre mon Consonance CD 2.2 et mon Accuphase E210.
Et là, la claque immédiate !



La scène sonore s’aère, en plus de l’émotion, la musique prends vie et devient « évidente » et plus « lisible ».
Avec le branchement sur les prises XLR j’ai tout : l’émotion apparue avec l’Ogophon RCA et une musique « libérée » et « vivante ». Mon choix est fait, sur mon ensemble la connexion avec l’Ogophon XLR s’impose.
Dimanche je pousse les tests plus en avant pour essayer de mieux comprendre ce qui sépare le branchement en XLR de celui en RCA. Là les différences me paraissent moins évidentes. En fait cela dépend du type de musique que je mets. C’est sur le piano que la différence est pour moi la plus perceptible et sur les bruits de salle.
Ce qui rend le test difficile c’est que les deux branchements on exactement la même signature sonore mais avec le branchement XLR on a envie de prolonger l’écoute, on doit se forcer pour zapper les morceaux ! Mais quelle est cette différence subtile?

En fait, en branchement XLR les notes du piano durent beaucoup plus longtemps et on continue à les entendre s’éteindre distinctement lorsque les notes suivantes sont jouées. On sent mieux le piano résonner. L’ambiance de salle est nettement plus réaliste, on entends « l’air » de la salle. En fait on entend la même chose qu’en RCA mais de manière plus évidente. En RCA on ne prête pas attention à ces informations. La salle devient ainsi plus réelle et les instruments aussi.
Si l’on écoute un morceau de musique d’abord sur la connexion RCA et qu’on le réécoute tout de suite sur la connexion XLR c’est là que l’on se rends comte que l’on est passé à côté de ces petites choses.
Si par contre on écoute le morceau de musique d’abord sur la connexion XLR et ensuite sur la connexion RCA, on se rends compte que l’on entends les même choses, tout passes également mais la musique paraît moins évidente. On perd cette envie de prolonger l’écoute.
Ces deux dernières remarques peuvent paraître bizarre mais elles correspondent vraiment à mon ressenti.
Pour finir le test, j’ai fait écouter à ma copine les deux types de branchements en aveugle. Pour tout vous dire je penses qu’elle a plus d’oreilles que moi



Et là même constat, elle me dis immédiatement le mots « c’est plus musical », « j’ai l’impression que les notes durent plus longtemps », « on a l’impression d’entendre plus de choses mais en fait non, on les entend mieux tout simplement».
Me voilà alors réconforté, elle me sort ça dès la première écoute, c’est que je me suis pas trompé !
En conclusion, l’Ogophon est un superbe câble que je qualifierais de musical ! Le branchement en XLR apporte à ma chaîne un plus non négligeable : l’envie d’écouter le morceau de musique jusqu’au bout tellement il est beau !
Le bonheur



PS : désolé pour le roman, je voulais être le plus précis possible
