haskil a écrit:dinosaure 77 a écrit:Les papes de la Brit-Fi mettaient quand même la source en premier...
"Mettaient", oui, à une époque où tu n'étais vraisemblablement qu'un rêve pour tes parents : soit du temps du microsillons... et en cela ils étaient d'une banalité effrayante... car tout le monde pensait ainsi !
L'entrée et la sortie (les enceintes) étaient les deux choses les plus importantes dans une chaine hifi.
De nos jours le problème de la source est réglé et les différences entre lecteurs se sont amoindries : nous parlions de cela chez Igor Kirkwood, hier, qui nous a fait écouter, à mes camarades et à moi, quelques enregistrements qu'il a faits, notamment une Musique pour percussion, cordes et celesta de Bartok, enregistrée dans la Grande Salle des colonnes de la Philharmonie de Saint-Petersbourg avec la formation de chambre de cet orchestre...![]()
et
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Et lui peut comparer ses fichiers orignels avec le CD du commerce... et ? Rien![]()
Alors que du temps du microsillon, une platine mal réglée, un étage phono mal adapté comme il faut à la cellule, un diamant pas neuf pouvaient détruire la qualité du LP lu... Et d'ailleurs, il est amusant de voir les différences de couleur sonore entre copies de LP sur CD-R ou fichiers informatiques : le CD conserve les caractéristiques de la lecture...
Bref, il faut de temps à autre faire un reset des dogmes de la hifi.
Effectivement, La comparaison entre le Master d'un Enregistrement 24 Bits et le CD 16 Bits qui en est tiré, fait parti de ce l'on appelle le Contrôle du Mastering. A l’issu de ce contrôle l'interprète musicien ou le chef d'orchestre donne son "Bon à Tirer", ce qui signifie entre autre, que le Master 24 Bits approuvé est identique au CD 16 Bits. Les musiciens portent une lourde responsabilité quand ils signent le "Bon à Tirer"...En effet toutes fautes artistiques ou techniques qu'ils auraient "laissé passer" entachera leur enregistrement pour toujours.
Ces musiciens parfois aux redoutables oreilles de Hifistes n'ont jamais entendu de différences sonore entre le Master 24 Bits et le CD audio (16Bits) qui en est tiré.
Igor Kirkwood

En outre il m'est arrivé, de mélanger des enregistrements en 24 Bits et en 16 Bits (la sécurité en DAT). Et bien même sur les points de montage 24 Bits/16 Bits...aucun musicien n'a perçu une différence dans le son.
A l'époque de l'analogique, le contrôle ne pouvait pas s'effectuer ainsi, et le "pressage" du disque noir..était une surprise bonne

