tubeaddict a écrit:Amuse-toi à passer d'un filtrage du premier ordre, à un autre avec une pente plus raide, et ainsi de suite en raidissant la pente, tu devrais constater une meilleure précision mais une perte d'informations (réverbérations de salle, d'enregistrement, définition),
une matité relative, un son moins naturel.
Bien sûr, il faut que le système suive, mais avec le tien ça devrait le faire.
Ça peut plaire, j'en conviens, mais pas à moi...
Igor et dominax, il serait plus prudent de tirer certaines conclusions après que les tweeters soient montés, et le système réglé,
les différences étant subtiles, mais réelles, amha.
De plus, je pense qu'un filtrage à pente douce est meilleur mais infiniment plus difficile à réaliser par rapport à de la pente
raide, cela demande beaucoup de travail et le résultat n'est pas toujours au bout, c'est peut-être ce qui en rebute certains ...
Tu sais, Michel, que j'ai passé pas mal d'années à tester différentes solutions de filtrage avec des filtres passifs à une époque où le filtrage numérique n'existait pas et en était à ses balbutiements. Tu as pu observer certaines de mes créations mais malheureusement pas les écouter puisqu'elles ne sont pas configurées actuellement. Mais tu as pu constater les bienfaits et contraintes d'un filtrage limité à l'extrême minimum. Il va, je pense, dans le sens de ce que tu exprimes ici.
Il y a aussi la perte d'information en fonction de la complexité du filtrage. Je l'ai clairement démontré avec les filtres analogiques, qu'ils soient passifs ou actifs. Avec les filtres numérique, je n'ai pour l'instant pas assez d'expérience. Tout ce que je peux dire est que :
- tous les passages par des étages électroniques analogiques non indispensables sont préjudiciables au message source (ce qui n'a rien à voir avec le filtrage numérique IIR ou FIR)
- les configurations filtrés numériquement (IIR uniquement) que j'ai pu écouter ne restituait pas un message aussi vivant que mes dipôles (à respect des timbres équivalent).
La plus grande contrainte concerne le choix des charges spécifiques à la bande passante attendue et des haut parleurs qui leur sont adaptées. Plus le filtrage, qu'il soit actif ou passif, est simplifié plus les performances des transducteurs (réponse impulsionnelle, distorsion en particulier) doivent-être homogènes sur la zone de recoupement. S'il y a hiatus, la seule solution et d'utiliser des pentes de filtrage d'ordre très élevé pour éviter de faire restituer aux haut-parleurs des signaux qui ne leur conviennent pas. Si l'on prend l'exemple de la Yamaha NS1000Mx, on pourrait aussi parler de la Cabasse Sampan 311 de la même époque ou de la récente Neumann o500 que j'ai cité. Leur grave de 12 pouces ne peut suivre dans le bas médium la réponse impulsionnelle d'un médium à dôme, qu'il soit de 2, 3 ou 3,5 pouce. Bien sûr le Yamaha résonne et descend plus bas en fréquence que le Cabasse, mais le grave carbone ne peux restituer correctement le bas médium et la réponse du dôme est limité à environ 400 Hertz (dans des conditions ''acrobatiques''). Il faut donc un compromis avec des pentes passe haut exceptionnellement raides pour le médium. Il en est très probablement fragilisé et je ne suis pas sûr que les déplacements de membrane n'augmente pas ses taux de distorsion. Quand au 12 pouce Yamaha, il est suffisant à 400Hz, mais pas la panacée... J'écris cela parce que j'ai testé des solutions plus performantes dans ce secteur de transition haut-grave / bas-médium, absolument stratégique, qui permettent un filtrage à pente plus douce avec les médium à dôme.
Je suis en train d'étudier une solution très polyvalente avec ou sans filtrage actif numérique qui devrait me permettre d'en avoir le cœur net. Pour l'instant toutes mes expérimentations vont exactement dans ton sens, le filtrage ''minimum'' que tu as pu entendre chez moi se paye un peu en impact et en linéarité dans le médium (par rapport à ce que j'ai constaté avec les NS1000Mx d'Igor) mais on gagne, semble-t-il, sur les petits signaux ce qui se traduit en impression de vie et, peut-être, en espace tridimensionnel. J'ai toujours constaté qu'on n'avait rien sans rien. Toujours l'histoire du beurre et de l'argent du beurre...
Je n'ai pour l'instant pas d'expérience personnelle du numérique je ne peux me fier qu'à ce que j'ai entendu en IIR, pour le FIR je suis bien décidé à le tester avec ma future configuration. Tu le sais, je lis donc cette discussion avec grand intérêt.