Je commence à m'intéresser au monde de la Hi-Fi. Avant de vous exposer mon pb, je voudrais être sûr de bien comprendre les termes "transport" et "intégré" pour un lecteur CD et surtout ce que cela induit comme modes de fonctionnement :
Mode transport = son lu depuis le CD à partir du capteur optique + mécanique puis émis brut sur la sortie SPDIF sans conversion NA.
Mode intégré = son lu depuis le CD à partir du capteur optique + mécanique, puis converti en analogique et enfin émis sur la sortie analogique.
Est-ce que c'est juste ou j'ai tout faux ?
Mon problème, c'est le suivant. Il y a un truc que je ne m'explique pas vraiment. Sur cette cette page, on peut lire un test de l'amplificateur intégré tout numérique TACT M2150.
Nous avons testé deux configurations typiques faisant appel au M2150. Tout d’abord nous avons opté pour le NAD S500i, un appareil de milieu/haut de gamme connu pour ses très bonnes performances en transport comme en intégré. [...] Ensuite, nous avons testé l’un des meilleurs transports que nous avons écouté ces derniers mois (l’eGo Phase 1 d’Isem), afin de voir l’impact de la qualité de la source numérique sur les performances de l’amplificateur.
Avec le S500i, la qualité de reproduction est déjà bluffante. [...]
En passant sur l’Isem, on gagne énormément en dynamique, les micro-informations se font encore plus présentes, le registre grave s’étoffe dans l’extrême, la transparence progresse pour étendre l’image à la fois dans le proche et le lointain. La différence de performances entre les mécaniques, circuits numériques et sorties associées est décuplée par cette électronique d’amplification basée entièrement sur ces données. De quoi revoir les critères prépondérants dans la sélection de ses sources.
Je suis interpellé car il semble que la source numérique ait un impact sur la qualité finale en mode transport, c'est-à-dire en n'exploitant que la sortie SPDIF sans conversion NA. Pour ma part, je pensais qu'en mode transport, comme on n'a jamais quitté le monde du numérique, le son était toujours identique, à savoir la même suite de "0" et de "1". Je veux dire : un bit "0", c'est un bit "0". Y'a pas de jolies bit "0" et des bits "0" moches. Idem pour les bits "1". Il doit y avoir une explication, c'est juste que je ne vois pas le "truc"...
A la rigueur une erreur de lecture d'un bit sur X millions, mais rien de plus. Or, d'après ce test, il en va tout autrement. Pourquoi ?
De le même manière, imaginons le scénario suivant : je rippe en WAV PCM un CD audio sur mon PC à la vitesse la plus basse du lecteur CD de mon PC pour éviter toutes erreurs de lecture. Je demande à iTunes, Windows Media Player, etc. de jouer ce WAV sur la sortie SPDIF du PC. Est-ce que la qualité mesurée à la sortie SPDIF de mon PC sera moindre que la qualité de cette même musique mesurée à la sortie SPDIF d'un lecteur CD audiophile ? D'après l'extrait ci-dessus, ce n'est pas le cas. Mais je ne vois pas pourquoi. Pour moi la perte de qualité, c'est dans le monde de l'analogique et lors du passage numérique vers analogique (d'où l'intérêt d'un bon convertisseur et surtout d'un bon filtre RC en sortie pour intégrer le signal), mais c'est tout.
Si vous pouvez éclairez ma lanterne ou si vous avez un lien vers de la doc sur le sujet, je suis preneur.
Merci beaucoup !
