Bonsoir,
J'y vais aussi de mon ptit CR.
Tout d'abord, les 2 sources présentes, Blue Ray
Panasonic et Denon 2930, ayant des caractéristiques de sorties vidéo très différentes, étaient déjà un élément perturbateur dans les possibilités de chaque projo.
A la mise en route de chacune des sources, le réglage succint des contrastes / luminosités était le meilleur moyen pour faire des erreurs de manip et se retrouver avec des réglages plus ou moins adaptés ...
Je n'aborderai pas les points de fluidité en raison de ce satané BR, de la colorimétrie, de la bande passante vidéo et la lisibilité des noirs sera à prenre avec des pincettes.
Tout d'abord le HD81.
La focale longue et l'offset important sont des facteurs contraignant pour l'installation du projo.
Vient ensuite le niveau sonore assez élevé qui me paraît, compte tenu des évolutions actuelles, idnamissible ... d'autant plus venant de la part d'Optoma, qui avait été un des premiers à battre les records de silence.
L'image est d'une précision et d'une définition bluffante, possède une excellente dynamique d'une part, gràce à la technologie DLP et d'autre part, gràce au contraste saisissant.
Les noirs sont dense, profond et se passent parfaitement de l'iris qui n'avait pas été activé. Ce n'est d'ailleurs pas un mal puisque l'ayant vu foncionner une fois avant cette rencontre, son bruit de fonctionement caractérisé par un clac laissé présager une utilisation hasardeuse.
A la rubrique des bémols, des arcs en ciel en veux tu en voilà, incroyable pour une roue à 7 segments et tournant à 6 fois. c'est une constante chez optoma qui avec la série H7x était bien lotie à ce niveau mais avec une roue 5x.
De même, ce sentiment de limitation dans la palette colorimétrique, cette surdéfinition qui rends l'image dure et fatiguante et de temps à autre, du dithering.
Passons au HC5000.
Cette fois ci, le placement n'appel a aucune critique comme son confrère Sony.
Pas le moindre bruit, même placé à côté du projo.
La grille est invisible à distance de visionnage, et ce n'est qu'en s'approchant à 1,5 m qu'on la devine.
Les convergences sont vraiment bonnes.
Il me semble d'ailleurs que c'est un point tout à fait normal, au vu des caractéristiques des puces LCD, contrairement à celles du L-CoS.
L'importante surface de la grille permet un alignement des 3 matrices plus aisé compte tenu que le réglage s'appuit sur la surface interpixel. A contrario, le L-CoS ayant une grille extèmement fine, le moindre décalage des grilles se répercute sur les pixels et il est bien plus facile de voir baver les couleurs RVB que du noir ...
Les premiers essais se sont déroulés iris Off et pour cause, cette artifice a pour seul bénéfice d'augmenter le niveau de noir et la sensation de contraste qui en découle mais en y regardant de plus près, cela se fait au détriment de la dynamique de l'image et de la lisibilité des détails dans les noirs, ce symptôme est d'ailleurs aussi perceptible sur le Pearl mais dans une moindre mesure.
Il va de soit que l'on constate que nous avons bien a faire avec un LCD; les progrès sur les dernières générations sont réels mais on n'atteind pas un niveau satisfaisant des noirs, qui restent toujours grisatres, pour se passer de cet artifice.
En actionnat l'iris, les noirs prennent enfin la densité qu'ils devraient avoir, renforce le contraste et comme par enchantement permet une définition accrue.
Alors que sans iris l'image était d'une platitude édifiante, son action permet de donner immédiatement un gain en définition et en précision des arrières plans et donc en profondeur.
C'est un phénomène expliqué par J. Berry pendant sa conférence; le rapport de contraste a une incidence directe sur la sensation de piqué et de définition. Son effet est bien plus important qu'une définition que l'on qualifierai de native.
Venons en aux points qui font mal, en plus des effets pervers de l'iris, celui présente un fonctionnement parfaitement identifiable avec un temps de réaction de l'ordre de 0,5 à 1 seconde après la modification de luminosité produite en cours d'une scène. Il va de soit que des scènes successives présentant des différences de luminosité génèrent un pompage de l'iris.
Je ne comprends pas que plusieurs CR est été fait sans que ce phénomène soit identifié: il faut croire que les extraits visionnés n'étaient pas les bons. Les armes du soleil est donc particulièrement indiqué pour ce test.
L'autre bémol était ce tassement des noirs mais il doit être possible de faire mieux avec des rélages aux petit oignons.
Evidement, pour ceux qui ne supporte pas les AEC, il n'y avait jusqu'à maintenant pas vraiement d'autres alternatives en projo matriciel mais Sony est venu mettre son grain de sel
Le PEARL est à peine plus bruyant que le Mitsu et dès sa mise en route, nous avons pu constater un contraste supérieur et notament des noirs qui pourraient se passer de l'utilisation de l'iris.
Même si ce gadget présente beaucoup d'inconvénients en terme de fidélité de l'image par rapport à ce qui se trouve sur le dvd, il faut avouer que chez Sony, ils maitrisent bien ce sujet.
Je ne peux donc pas parler de gadget car son fonctionnement et tellement bien optimisé qu'il est quasi impossible d'arriver à le déceler.
Du coup, on ne se rends pas compte de son incidence néfaste par rapport à ce que l'on devrait vraiment voir à l'image.
Sony doit certainement utiliser un iris à fonctionnement progressif et non par palier comme les autres et de plus, ils savent l'utiliser avec parcimonie ce qui le rends vraiment indétectable.
Vient ensuite la colorimétrie très étendue et toute en nuance, qui conjuguée à la stabilité des tri-matriciels et du piqué/douceur du SXRD, permet une image reposante et la plus proche de l'argentique. Même si la sensation de définition est en retrait par rapport à ces 2 concurrents, ils n'en n'est rien comme en témoignait la belle profondeur de champs.
Ce petit Sony n'est quand même pas parfait, il présentait un tassement des niveaux des noirs plus important que le HC5000 mais comme je l'ai indiqué en début de CR, un réglage passé à la trappe peut tout fausser; en tout cas, ce constat et dans les condititons du CR, était bien présent.
Au chapitre des regrets, j'ai immédiatement constaté me manque d'uniformité qui rends les 4 coins de l'image légèrement blanchatres; ce phénomène n'est perceptible que sur un fond noir mais c'est bien dommage que d'éclaircir les bandes cinémascopes qui amenuisent le rapport de contraste, alors que les caractéristiques intrinsèques du projo ont tout pour offrir un excellent rapport. A noter qu'avec l'iris actif, ce phénomène était atténué.
Malgré la différence de prix avec le HC5000, qui n'est pas si astronomique en street price, ce PEARL permet d'accéder à un autre niveau de qualité et surtout n'a paas de défauts qui à la longue peuvent devenir rédhibitoire lorsqu'on en prends vraiment conscience.
Je finirai pas le petit HC3100 qui est absolument fantastique. non content d'offrir des performances stupéfiantes, ison prix est fort attraactifs.
En outre, il permet de relativiser quand à l'apport d'une matrice 1080 lignes par rapport à une 720 ...
Sa nouvelle puce darkchip 3 offre des noirs sublimes, un niveau de détails dans les scènes obsures insoupconné.
Sa rotation à 5x permet d'atténuer grandement les AEC sans toutefois les éliminer mais cela au détriment d'un sifflement très perceptible de la roue chromatique par rapport aux 4x.
Pour moi, le vidéoprojecteur menant le bal était le PEARL.
Même avec ces défauts, c'est un produit que je pourrais acheter mais en voyant poindre le nouveau JVC RS1 / HD1, avec son contraste natif ahurissant SANS iris, et son optique Fujinon, il est indispensable d'attendre.
Même avec son prix plus élevé, il a tout pour être une vrai bombe !
Je remercie toute l'équipe Digital Solutions qui a permis cette rencontre riche d'enseignements.