► CRITIQUES des derniers films vus

[astrorock]

excellent ce film.

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Je viens d'enchainer :
Sherlock Holmes 2 : jeu d'ombres

Cinéma Roller Caster : on voit bien l'argent de la production à l'écran mais côté scénario c'est nul. Je n'ai rien ressenti en regardant ce film (mis à part de l'énervement : "mais pourquoi tu fais ça, boulet !")

10/20

2 Days in New York

C'est léger et assez drôle mais vite oublié. Un petit film sympa de Dimanche aprem'.

12/20

Sur la piste du Marsupilami

Comédie française à grand spectacle. Contrat rempli : Djamel, fait du Djamel, Chabat fait du Chabat, Fred fait du Fred, c'est drôle. A noter une scène fantastique de Lambert Wilson.

14/20

Radiostars

Le road-trip d'une équipe d'animateurs radio. Rien de très original dans l'histoire mais de bons moments.

12/20

[papinova]

L'argent de la Vieille, (1972) de Luigi Comencini.

C'est splendide, c'est exagéré, c'est immoral, tout le monde en prend pour son grade ... mais avec une fin plus optimiste que celle d'Affreux, Sales et Méchants.

Mon Dieu que la Comédie Italienne fût jouissive !

Ah, ces comédies italiennes c'était quelque chose. Affreux, sales et méchants... un des films où j'ai le plus ri mais l'argent de la vieille était très bon aussi.

[Emmanuel Piat]

Je suis surpris que personne n'ait encore fait référence à ce magnifique film qu'est L'étrangère que j'ai vu ce soir. Le premier film d'une réalisatrice Autrichienne. Un drame de l'intolérance, poignant, bouleversant et dérangeant au possible. Dérangeant parce que l'intolérance est universelle et que nous sommes tous concernés, même si cette histoire a pour cadre la communauté turque.

Ce film m'avait aussi bien secoué ! Voir ma critique sur cette page :
viewtopic.php?f=62&t=29934816&p=174697788&

[papinova]

Superbe ta critique.

Bizarre, j'avais fait une recherche et je ne trouvais rien sur ce film. Sympa que tu en parles aussi bien. J'encourage tout le monde à le voir. Il est digne d'intérêt et le jeu des acteurs, comme tu le dis, est remarquable. Je ne savais pas que cette jolie actrice avait fait du porno mais pourquoi pas, elle est tellement pathétique dans son rôle de l'étrangère... Le combat pour la dignité est pour moi, quelque chose de sacré, et elle le transmet si bien...

[LeBarr]

Les Passagers de la nuit - 1948

"Emprisonné à San Quentin pour un crime qu'il n'a pas commis, Vincent Parry réussit à s'évader. Cherchant à comprendre le complot qui l'entoure, Vincent rencontre Irene Jansen qui l'héberge et l'aide à se remettre d'une opération de chirurgie esthétique... ".

Vu hier soir, un magnifique film un peu méconnu avec Lauren Bacall très bien mise en valeur en amoureuse passionnée (moins froide que d'habitude) et Humphrey Bogart en fugitif faussement naïf.
Ce couple fonctionne à merveille, mention spéciale à la composition de l'actrice Agnes Moorehead qui m'a scotché !
La mise en scène est impeccable et le jeu d'acteurs fait partie des meilleurs du genre. Ce film m'a beaucoup plus intéressé que "Le Grand sommeil" que j'avais trouvé trop noir.
En 1948, on rêvait déjà de changer son apparence physique par la chirurgie, et oui !

8/10

[syber]

Encore un film intéressant de Delmer Daves

[syber]

Intouchables


Très drôle, très émouvant. Bien réalisé. Cluzet et Sy sont formidables.

Un film vraiment réussi !

[San Remo]

Intouchables


Très drôle, très émouvant. Bien réalisé. Cluzet et Sy sont formidables.

Un film vraiment réussi !

Ca marchera pas, ce film, je le sens pas

[syber]

Intouchables


Très drôle, très émouvant. Bien réalisé. Cluzet et Sy sont formidables.

Un film vraiment réussi !

Ca marchera pas, ce film, je le sens pas

C'est pour cela que j'essaye de le pousser un peu en en disant du bien !

[sopor]

Vu Prometheus de Ridley Scott au cinéma en 3D



Résumé : Une équipe d’explorateurs découvre un indice sur l’origine de l’humanité sur Terre. Cette découverte les entraîne dans un voyage fascinant jusqu’aux recoins les plus sombres de l’univers. Là-bas, un affrontement terrifiant qui décidera de l’avenir de l’humanité les attend.

Je n’ai pas suivi les quelques 127 pages du topic consacré au dernier Ridley Scott mais je ne vois pas bien ce qui peut agiter autant le Landernau entre pro et anti Prometheus. De Ridley Scott, j’ai bien sûr aimé Alien (comme tout le monde) et Blade Runner, que j’ai vu beaucoup pourtant trop tard pour le considérer culte. J’en ai vu quelques autres sans déplaisir (Thelma et Louise, Gladiator, 1492) mais depuis quelques années, et après des débuts prometteurs, Scott s’embourbe et sort même quelques étrons (A armes égales, Hannibal et Kingdom of Heaven).
Prometheus n’appartient bien sûr pas à cette catégorie et sa facture visuelle et technique est même plutôt impressionnante, le classant très au-dessus de la mêlée des films SF de ces dernières années. Mais jamais Scott ne parvient à se détacher de son chef d’œuvre Alien qu’il cite constamment. Que le film soit ou non une préquelle ne change pas grand-chose (hormis peut-être sur le final) tant on garde toujours le matériau original à l’esprit (les scènes de vie d’équipage du vaisseau, l’androïde, les moments de stress avec un point sur une carte…) sans jamais en retrouver la grandeur, la nouveauté et la flamme. Prometheus est un film sans passion, froid, détaché, qui s’oublie presque aussitôt sorti de la salle. Il laisse une sorte d’indifférence presque gênée (difficile de dire que c’est raté ou mauvais) qui empêche de l’adorer ou de le détester.

[sopor]

Vu Out of Africa de Sidney Pollack en Blu-ray



Résumé : Après une déception amoureuse, la jeune Danoise Karen décide de se marier et de s'embarquer pour l'Afrique. Vite délaissée par un mari volage, elle se consacre à la culture des caféiers et fait figure de pionnière. Son amitié pour l'aventurier Denys se transformera en amour mais elle ne saura pas retenir cet homme épris de liberté.

Je n’avais jamais vu ce classique du film d’amuuuur et du drame. C’est chose faite. Un très beau film quoiqu’un peu académique et conventionnel. Du bel ouvrage dirons-nous. Les paysages du Kenya sont superbes et Robert Redford compose un personnage, Denys, mystérieux et fascinant, très Fitzgerald dans l’esprit (on peut penser à Gatsby bien sûr que Redford a d’ailleurs incarné ou encore à Dick Diver de Tendre est la nuit). Un homme dans la quarantaine qui transpire une classe disparue, presque anachronique ou sans âge (c’est selon), à la fois proche et distant, accessible et lointain, tout en intériorité.

[sopor]

Vu Troie de Wolfgang Petersen en Blu-ray et version longue



Résumé : Dans la Grèce antique, l'enlèvement d'Hélène, reine de Sparte, par Paris, prince de Troie, est une insulte que le roi Ménélas ne peut supporter. L'honneur familial étant en jeu, Agamemnon, frère de Ménélas et puissant roi de Mycènes, réunit toutes les armées grecques afin de faire sortir Hélène de Troie.

Dans 10 ou 20 ans, on regardera Troie sur M6, l’après-midi d’un jour férié pluvieux. On rigolera bien de ce spectacle ampoulé, souvent fastueux mais parfaitement ridicule et déplacé. Nos filles soupireront à la vue des fesses de Brad et peut-être voudront-elles accrocher la photo du jeune premier Orlando Bloom (jamais aussi bon que lorsque que le rôle exige de regarder aussi loin que ses yeux vitreux le permettent avec un air affligé qu’il cherche à faire passer pour de l’intensité ou de la passion). Nos fils peut-être s’inscriront à un cours d’escrime ou de tir à l’arc. On espère que les deux s’intéresseront aux mythes, aux histoires et aux récits en allant plus loin que ce nanard pur jus.
Aujourd’hui, Troie laisse plus que circonspect : les mythes à la moulinette d’Hollywood avec Petersen en chef d’équipage, ça fait froid dans le dos et donne peu d’envie de se brûler les ailes au soleil.
On retiendra donc que Diane Kruger a des seins beaucoup plus gros que sa morphologie le laissait imaginer, que Brad Pitt pourrait rendre homosexuel l’hétérosexuel le plus endurci, que le numérique permet des plans de grue avec des milliers de figurants sans transpirer et que les hectolitres de sang versés figurent la violence de ces histoires entre hommes et Dieu. Pour le reste, on attendra 20 ans, un après-midi pluvieux et on préfèrera même les mèches blondes de Colin Farell dans l’Alexandre d’Oliver Stone, sorti à la même époque.

[Mr Eric]

Intouchables


Très drôle, très émouvant. Bien réalisé. Cluzet et Sy sont formidables.

Un film vraiment réussi !

Ca marchera pas, ce film, je le sens pas

J'ai loué le film à reculons un soir de disette cinématographique dans mon vidéo club. Je m'attendais à avoir le même rejet qu'avec les ch'tis. Au final j'ai passé un très agréable moment et même Omar ne m'a pas énervé. Une bonne surprise alors que je m'attendais à une grosse guimauve indigeste.

Loue le, ça se regarde très bien sans être non plus la septième merveille du monde.

[sopor]

(Re)vu Mesrine L’Ennemi Public N°1 de Jean-François Richet en Blu-ray



Résumé : Les spectaculaires actions criminelles de Jacques Mesrine que les médias introniseront "Ennemi public n°1" et que toutes les polices de France traqueront sans répit jusqu'à sa mort.

J’avais déjà revu la première partie de cet excellent dytique il y a quelques mois. Cette seconde partie, sans égaler la première, plus riche et plus variée, complète et termine parfaitement ce portrait du gangster français numéro 1 pour un projet d’une envergure et d’une qualité assez rares dans le cinéma français.
Richet s’intéresse cette fois aux rapports d’égo entre Mesrine et son statut nouveau auprès de la presse, de l’opinion et de la société. Le terme courant serait de dire que Mesrine a choppé le melon. Le grand Jacques ne se rêve plus voleur de banques ou de casino mais révolutionnaire, frappant le système à sa source et partant en croisade contre la barbarie des QHS (Quartier de Haute Sécurité).
Richet fait ici de Mesrine un personnage drôle, certes ambigu mais souvent pathétique voire stupide. Le premier film peignait un Mesrine violent, incontrôlable, lancé à toute vitesse vers la mort. L’Ennemi Public N°1 joue sur un autre registre : Mesrine est un bouffon (et peut-être le sait-il ?) et un pantin d’une société et d’un système judiciaire qui veulent sa mort mais semblent presque s’en amuser.
Le film est toujours une brillante reconstitution de l’époque et le casting demeure 4 étoiles (Amalric surtout) porté par un Cassel jamais aussi bon que quand il cherche à faire la nique à De Niro façon transformiste et caméléon. Richet maîtrise le sujet et réussit à peu près tout, des courtes scènes d’action aux séances plus intimes. Seule son obsession à faire de Mesrine une victime de la Police (somation ou assassinat ?) tombe un peu à côté du sujet : un monde de gangster qui vit et meurt par les armes.
Le meilleur Richet, sans mal, et l’un des meilleurs films français de ces dernières années, sans doute.