Red Lights.
Deux films en un.
Une première partie où Sigourney Weaver traque les fraudeurs en paranormal, alors que se profile l’image christique et menaçante du plus connu des medium, Simon Silver (De Niro qui vieillit bien mal). Honnête mise en bouche.
Une deuxième partie, où le jeune apprenti de la psychosceptique décide se se faire justice lui même. Viennent alors une longue suite d’apostrophes verbales, de salmigondis sur la condition humaine, et de visions un peu lourdingues pour aboutir à un final aussi ridicule que mal écrit et mal dialogué.
Le seul imposteur dans ce film, c’est Rodrigo Cortés, qui après nous avoir diverti avec son sympathique Buried, nous prend ouvertement pour des crétins en faisant le pire de Shyamalan sans en avoir les qualités.
Next.
... l'engouement pour ce film et toutes ses critiques élogieuses resteront un mystère pour moi.
) et de l'autre on a clairement un perso qui campe volontairement une attitude très élaborée de bad boy déjanté qui se veut très cinématographique dans sa composition mais qui est en décalage complet avec le reste. Donc finalement, je me suis senti complètement écartelé entre une caméra hyper réaliste typée reportage en Amérique des bas-fonds, des névrosés à la psycho pitoyable mais renvoyant une image plausible et un être plaisant à voir évoluer en tant que personnage de fiction avec une psy tarantinesque (beau numéro d'acteur) mais trop en décalage avec le reste. Au final je juge ce film malade même si c'est évidemment très personnel. Ca m'aurait fait le même effet par exemple, si on avait mis ce mec dans l'ambiance "Amérique profonde et crade" de Winter's Bone ou il aurait dénoté...
