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Films (débats, critiques), personnalités (acteurs, réalisateurs), prochaines sorties, les salles, la presse spécialisée...

Django, c'est :

5/5 une bombe hallucinante. ©
42
44%
4/5 (sur Allociné, ou 8/10 sur IMDB).
31
33%
3/5 pas de quoi tuer Bill, mais ça a du chien en réserve.
14
15%
2/5 c'est pas très glorieux, bâtard.
7
7%
1/5 pis d'abord j'aime pas Tarantino.
1
1%
 
Nombre total de votes : 95

Django Unchained (Tarantino)

Message » 24 Jan 2013 13:55

lag@uffre a écrit:
sopor a écrit:
lag@uffre a écrit:Vu.

Je ne sais vraiment pas quoi dire. Oui la séance est loin d'être désagréable, oui on rigole par moment...Voilà, c'est "rigolo".
Après y'a toujours ce décalage entre le sérieux et le refuge dans le 2nd degré pour parer à toute invraisemblance. La bande son, c'est comme si un pote un peu lourd avait branché son ipod sur la sono. Des morceaux dans tous les sens, hachés, sans liens ni entre eux, et parfois ni avec l'image (genre une séquence toute plate illustrée par une grosse musique). Quand il utilise des musiques contemporaines pourquoi pas, mais ça m'agace toujours quand il utilise des bo d'autres films. Niveau construction, là encore je trouve Tarantino plus paresseux qu'auparavant. Le dernier tiers (3eme acte) ne correspond à aucun fondement classique, et preuve en est que je me suis bien emmerdé, alors que jusque là tout allait bien. Les acteurs sont là et font la blague, mais pour défendre quoi? C'est vraiment du vent et ça ne me dérange pas. Mais c'est loin d'être assez fun et enlevé dans ce cas là.
Et puis bon, à part quelques zoom rigolo et des grosse gerbes de sangs c'est quoi la mise en image de Tarantino? La photo est plate, les plans aussi, le découpage n'a rien de particulier, ...je sais pas quand on compare à des cadors actuels, ça ne tient pas le choc.
Je n'ai pas trouvé le film lamentable comme Inglorious, mais voilà, ça reste pour moi de la bouillie de cinéma. Ni aussi bon que les classiques du genre, ni aussi jubilatoire que les séries B de l'époque.


Si il y a bien un truc sur lequel Tarantino excelle c'est bien le rapport entre la musique qu'il utilise et ce qui est montré à l'image. Que ce soit une musique pour donner un rythme particulier ou éclairer les sentiments d'un personnage, il y a toujours une adéquation parfaite.

Sur la construction, le film est assez proche d'un road movie (à cheval). C'est très direct, donc je ne vois pas pourquoi il aurait besoin d'artifices de montage pour raconter une histoire. Reservoir Dogs ou Pulp ça se justifiait par rapport au matériau auquel il rendait hommage. Là pas du tout. Un type doit aller chercher sa fiancé à un endroit précis. Pas la peine de tergiverser.

"Fondement classique" je ne comprend pas ce que ça veut dire et je ne vois pas en quoi ça a un rapport avec le fait que tu aies apprécié ou que tu te sois emmerdé :wtf:

Je trouve ça bien de lire des critiques négatives (puisque le film a l'air de faire l'unanimité), ça alimente le débat mais ça aurait été mieux avec un peu moins de condescendance (tu peux y aller direct comme à la fin on est entre nous :wink: ). On sent que tu veux démonter le film mais que t'ose pas donc tu dis deux trois choses gentilles et condescendantes pour masquer ta charge.


Non je ne veux pas le démonter, je suis juste circonspect, désarçonné par le patacaisse autour...donc j'erre dans ma critique.
Fondement classique:
Acte I
Intro, projet de vie, point d'attaque (peut intervenir n’importe où dans le 1er acte, même avant) qui bouleverse le projet de vie
Acte II
Le héros tente de résoudre ses problèmes mais s'attaque aux faux
Acte III
Le héros s'attaque aux vrais problèmes, augmentant le danger de mort à son paroxysme jusqu'au climax. Fin avec un projet de vie qui a été bouleversé mais qui a changé le héros.

Et là l'acte III n'est pas bien différent de l'acte II, ça s'étend juste. Je ne parlais pas du manque de déconstruction chronologique si cher à Tarantino.
Pour la musique, là où sur Pulp et quelques autres tout allaient dans le même sens pour construire une identité imparable, maintenant on se complet dans les multiplications des citations, des styles (rap, musique de film, country, folk) et c’est là que pour moi ce n’est plus du cinéma en tant que tel, d’où le terme bouillie. Cela s’applique d’ailleurs de manière plus générale à ses projets.
J’étais curieux du projet Kill Bill, et en tant qu’amateur du début de sa filmo et grand amateur, presque même connaisseur tiens, des films HK on aurait pu miser cher sur mon engouement. Que Nenni ! De plus Tarantino n’avait montré pour moi qu’une maîtrise toute relative sur les scènes d’actions.
Le problème est que depuis je trouve ses projets de moins en moins bien filmé. Kill Bill gardait quand même un certain standing, mais Django et surtout Inglorious deviennent presque laids.
Plus simplement, ce qui se passe dans le film à partir de l’arrivée dans CandyLand m’a totalement désintéressé.
D’abord parce que les monologues m’ont semblé forcés (la scène du crâne), sans réelle matière et ensuite pour la raison citée plus haut.

Et vraiment, il ne pourrait pas arrêter d'utiliser les BO des classiques?? Il a peur de quoi?


T'as une conception plutôt arrêtée du cinéma. Le mouvement général de Django (après découper autant le film que tu le fais, ça m'intéresse pas trop), il est beaucoup plus direct que certains autres films de Tarantino et selon moi ça fonctionne très bien. Kill Bill était aussi déconstruit par jeu et par nécessité de présenter les ennemis à tuer. Dans Django c'est beaucoup plus simple : trouver où est Hilda et la récupérer. Ensuite ce qui relie le départ de l'objectif, c'est le mouvement (c'est la tradition du western et plus généralement de la littérature américaine, celle de Hawthorne, Thoreau ou Emerson), d'où ce côté road movie à cheval. Une fois arrivé à Candyland, c'est autre chose, on rentre plus dans les personnages, le jeu entre eux, les motivations...

I
l y a toujours une forme d'hommage chez QT et une volonté de faire connaitre un certain cinéma (et ça a marché pour tous les genres qu'il a revisités). En plus, il reste très honnête : il cite ses sources, les films ou les livres, et il a la classe de donner un rôle aux héros des films dont il emprunte le matériau (Pam Grier dans Jackie Brown ou Franco Nero dans Django). Pareil pour la musique, il aurait pu faire cachetonner un compositeur pour faire un truc à la Django alors que l'original est magnifique et mérite d'être redécouvert. Et quand j'attends du rap dans un film qui traire de l'esclavage je ne trouve pas ça stupide ou déplacé. Et surtout dans le film ça fonctionne très bien je trouve.
sopor
 
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Message » 24 Jan 2013 14:07

lag@uffre a écrit:Je n'ai pas trouvé le film lamentable comme Inglorious...


:hein: bon bien il y a encore plus de chances que j'aime Django vu que j'aime Inglourious (dont rien que la première scène est magistrale).
verdict demain.
pnauts
 
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Message » 24 Jan 2013 14:09

sopor a écrit:
lag@uffre a écrit:
sopor a écrit:
lag@uffre a écrit:Vu.

Je ne sais vraiment pas quoi dire. Oui la séance est loin d'être désagréable, oui on rigole par moment...Voilà, c'est "rigolo".
Après y'a toujours ce décalage entre le sérieux et le refuge dans le 2nd degré pour parer à toute invraisemblance. La bande son, c'est comme si un pote un peu lourd avait branché son ipod sur la sono. Des morceaux dans tous les sens, hachés, sans liens ni entre eux, et parfois ni avec l'image (genre une séquence toute plate illustrée par une grosse musique). Quand il utilise des musiques contemporaines pourquoi pas, mais ça m'agace toujours quand il utilise des bo d'autres films. Niveau construction, là encore je trouve Tarantino plus paresseux qu'auparavant. Le dernier tiers (3eme acte) ne correspond à aucun fondement classique, et preuve en est que je me suis bien emmerdé, alors que jusque là tout allait bien. Les acteurs sont là et font la blague, mais pour défendre quoi? C'est vraiment du vent et ça ne me dérange pas. Mais c'est loin d'être assez fun et enlevé dans ce cas là.
Et puis bon, à part quelques zoom rigolo et des grosse gerbes de sangs c'est quoi la mise en image de Tarantino? La photo est plate, les plans aussi, le découpage n'a rien de particulier, ...je sais pas quand on compare à des cadors actuels, ça ne tient pas le choc.
Je n'ai pas trouvé le film lamentable comme Inglorious, mais voilà, ça reste pour moi de la bouillie de cinéma. Ni aussi bon que les classiques du genre, ni aussi jubilatoire que les séries B de l'époque.


Si il y a bien un truc sur lequel Tarantino excelle c'est bien le rapport entre la musique qu'il utilise et ce qui est montré à l'image. Que ce soit une musique pour donner un rythme particulier ou éclairer les sentiments d'un personnage, il y a toujours une adéquation parfaite.

Sur la construction, le film est assez proche d'un road movie (à cheval). C'est très direct, donc je ne vois pas pourquoi il aurait besoin d'artifices de montage pour raconter une histoire. Reservoir Dogs ou Pulp ça se justifiait par rapport au matériau auquel il rendait hommage. Là pas du tout. Un type doit aller chercher sa fiancé à un endroit précis. Pas la peine de tergiverser.

"Fondement classique" je ne comprend pas ce que ça veut dire et je ne vois pas en quoi ça a un rapport avec le fait que tu aies apprécié ou que tu te sois emmerdé :wtf:

Je trouve ça bien de lire des critiques négatives (puisque le film a l'air de faire l'unanimité), ça alimente le débat mais ça aurait été mieux avec un peu moins de condescendance (tu peux y aller direct comme à la fin on est entre nous :wink: ). On sent que tu veux démonter le film mais que t'ose pas donc tu dis deux trois choses gentilles et condescendantes pour masquer ta charge.


Non je ne veux pas le démonter, je suis juste circonspect, désarçonné par le patacaisse autour...donc j'erre dans ma critique.
Fondement classique:
Acte I
Intro, projet de vie, point d'attaque (peut intervenir n’importe où dans le 1er acte, même avant) qui bouleverse le projet de vie
Acte II
Le héros tente de résoudre ses problèmes mais s'attaque aux faux
Acte III
Le héros s'attaque aux vrais problèmes, augmentant le danger de mort à son paroxysme jusqu'au climax. Fin avec un projet de vie qui a été bouleversé mais qui a changé le héros.

Et là l'acte III n'est pas bien différent de l'acte II, ça s'étend juste. Je ne parlais pas du manque de déconstruction chronologique si cher à Tarantino.
Pour la musique, là où sur Pulp et quelques autres tout allaient dans le même sens pour construire une identité imparable, maintenant on se complet dans les multiplications des citations, des styles (rap, musique de film, country, folk) et c’est là que pour moi ce n’est plus du cinéma en tant que tel, d’où le terme bouillie. Cela s’applique d’ailleurs de manière plus générale à ses projets.
J’étais curieux du projet Kill Bill, et en tant qu’amateur du début de sa filmo et grand amateur, presque même connaisseur tiens, des films HK on aurait pu miser cher sur mon engouement. Que Nenni ! De plus Tarantino n’avait montré pour moi qu’une maîtrise toute relative sur les scènes d’actions.
Le problème est que depuis je trouve ses projets de moins en moins bien filmé. Kill Bill gardait quand même un certain standing, mais Django et surtout Inglorious deviennent presque laids.
Plus simplement, ce qui se passe dans le film à partir de l’arrivée dans CandyLand m’a totalement désintéressé.
D’abord parce que les monologues m’ont semblé forcés (la scène du crâne), sans réelle matière et ensuite pour la raison citée plus haut.

Et vraiment, il ne pourrait pas arrêter d'utiliser les BO des classiques?? Il a peur de quoi?


T'as une conception plutôt arrêtée du cinéma. Le mouvement général de Django (après découper autant le film que tu le fais, ça m'intéresse pas trop), il est beaucoup plus direct que certains autres films de Tarantino et selon moi ça fonctionne très bien. Kill Bill était aussi déconstruit par jeu et par nécessité de présenter les ennemis à tuer. Dans Django c'est beaucoup plus simple : trouver où est Hilda et la récupérer. Ensuite ce qui relie le départ de l'objectif, c'est le mouvement (c'est la tradition du western et plus généralement de la littérature américaine, celle de Hawthorne, Thoreau ou Emerson), d'où ce côté road movie à cheval. Une fois arrivé à Candyland, c'est autre chose, on rentre plus dans les personnages, le jeu entre eux, les motivations...

I
l y a toujours une forme d'hommage chez QT et une volonté de faire connaitre un certain cinéma (et ça a marché pour tous les genres qu'il a revisités). En plus, il reste très honnête : il cite ses sources, les films ou les livres, et il a la classe de donner un rôle aux héros des films dont il emprunte le matériau (Pam Grier dans Jackie Brown ou Franco Nero dans Django). Pareil pour la musique, il aurait pu faire cachetonner un compositeur pour faire un truc à la Django alors que l'original est magnifique et mérite d'être redécouvert. Et quand j'attends du rap dans un film qui traire de l'esclavage je ne trouve pas ça stupide ou déplacé. Et surtout dans le film ça fonctionne très bien je trouve.


Tant mieux.
Juste pour préciser que le coup des 3 actes, la totalité des films sont fait sur ce schéma. C'est le Béaba, la règle qu'on enseigne dans tout stage d'écriture, et pas juste ma conception personnelle. Si tu as une faille dans cette construction, l'intensité dramatique peut faire défaut, et l'ennui de poindre. Et pour moi ça ne rate pas.
lag@uffre
 
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Message » 24 Jan 2013 14:12

sopor a écrit: Et surtout dans le film ça fonctionne très bien je trouve.


Clairement , + 1 avec le reste aussi dans ce post ou l'autre.

Mais j'ai pas l'impression que lag@uffre aime Tarantino à la base ou alors comme dit juste Pulp Fiction/Reservoir Dogs histoire de ...
Ça me rappelle une critique dont un pote m'avait parlé ou le mec commence par : "j'aime pas Tarantino et là je vais vous le montrer en détruisant Inglorious" :roll: :roll:
Final_Goodbye
 
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Message » 24 Jan 2013 14:14

pnauts a écrit:
lag@uffre a écrit:Je n'ai pas trouvé le film lamentable comme Inglorious...


:hein: bon bien il y a encore plus de chances que j'aime Django vu que j'aime Inglourious (dont rien que la première scène est magistrale).
verdict demain.


Je plussoie ( revu hier ) , personnellement j'ai trouvé Django encore au dessus d'Inglorious , c'est dire :love:
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Message » 24 Jan 2013 14:20

Final_Goodbye a écrit:
sopor a écrit: Et surtout dans le film ça fonctionne très bien je trouve.


Clairement , + 1 avec le reste aussi dans ce post ou l'autre.

Mais j'ai pas l'impression que lag@uffre aime Tarantino à la base ou alors comme dit juste Pulp Fiction/Reservoir Dogs histoire de ...
Ça me rappelle une critique dont un pote m'avait parlé ou le mec commence par : "j'aime pas Tarantino et là je vais vous le montrer en détruisant Inglorious" :roll: :roll:


...Drôle de raisonnement. "histoire de", qu'est-ce que cherches à dire en fait? Normal que j'aime pas Django parce que j'aime pas Tarantino? Faut aimer Tarantino pour pouvoir apprécier ses films? Faut pas juste faire un bon film maintenant? :-?
J'ai adoré Pulp, beaucoup aimé Jackie Brown. Moins reservoir Dogs(j'avais vu le film HK), et Kill Bill. Vraiment pas goûté Boulevard de la mort, et donc encore moins Inglorious. Comme ça tu sais tout.

C'est marrant de faire le parallèle avec le topic Bilbo où on reprochait le manque de discernement des fanboyz de Jackson, j'ai l’impression que c'est la même ici en fait.
lag@uffre
 
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Message » 24 Jan 2013 14:25

lag@uffre a écrit:
Final_Goodbye a écrit:
sopor a écrit: Et surtout dans le film ça fonctionne très bien je trouve.


Clairement , + 1 avec le reste aussi dans ce post ou l'autre.

Mais j'ai pas l'impression que lag@uffre aime Tarantino à la base ou alors comme dit juste Pulp Fiction/Reservoir Dogs histoire de ...
Ça me rappelle une critique dont un pote m'avait parlé ou le mec commence par : "j'aime pas Tarantino et là je vais vous le montrer en détruisant Inglorious" :roll: :roll:


...Drôle de raisonnement. "histoire de", qu'est-ce que cherches à dire en fait? Normal que j'aime pas Django parce que j'aime pas Tarantino? Faut aimer Tarantino pour pouvoir apprécier ses films? Faut pas juste faire un bon film maintenant? :-?
J'ai adoré Pulp, beaucoup aimé Jackie Brown. Moins reservoir Dogs(j'avais vu le film HK), et Kill Bill. Vraiment pas goûté Boulevard de la mort, et donc encore moins Inglorious. Comme ça tu sais tout.

C'est marrant de faire le parallèle avec le topic Bilbo où on reprochait le manque de discernement des fanboyz de Jackson, j'ai l’impression que c'est la même ici en fait.


La plupart des choses que tu reproches sont des forces dans les films Tarantino notamment la musique donc j'avoue pas trop comprendre.
Concernant la dernière phrase si c'est pour partir un truc dans ce style , ça ira , t'as pas aimé Django soit ;)
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Message » 24 Jan 2013 14:27

Moi j'aime particulièrement la scène III où les acteurs découvrent tous que tout n'est pas où tout noir ou blanc. Mais qu'il existe par exemple des noirs plus blancs que blancs au sens du propos du film et des blancs de toutes les nuances de gris. Et la tension est telle qu'on ignore quasi jusqu'à la fin qui va péter un câble avant l'autre.
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Message » 24 Jan 2013 15:38

lag@uffre a écrit:Tant mieux.
Juste pour préciser que le coup des 3 actes, la totalité des films sont fait sur ce schéma. C'est le Béaba, la règle qu'on enseigne dans tout stage d'écriture, et pas juste ma conception personnelle. Si tu as une faille dans cette construction, l'intensité dramatique peut faire défaut, et l'ennui de poindre. Et pour moi ça ne rate pas.


T'inquiète j'ai fait des études de lettres et de la théorie sur le roman et ce genre de conneries dogmatiques j'en ai bouffées. C'est intéressant tant que tu n'en fais pas un dogme. Et c'est beaucoup plus intéressant pour l'analyse que pour la production ou la création (rayez la mention inutile). L'ennui chez un spectateur il est lié à de multiples facteurs et pas seulement la construction apparente d'un film.
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Message » 24 Jan 2013 15:42

lag@uffre a écrit:
Final_Goodbye a écrit:
sopor a écrit: Et surtout dans le film ça fonctionne très bien je trouve.


Clairement , + 1 avec le reste aussi dans ce post ou l'autre.

Mais j'ai pas l'impression que lag@uffre aime Tarantino à la base ou alors comme dit juste Pulp Fiction/Reservoir Dogs histoire de ...
Ça me rappelle une critique dont un pote m'avait parlé ou le mec commence par : "j'aime pas Tarantino et là je vais vous le montrer en détruisant Inglorious" :roll: :roll:


...Drôle de raisonnement. "histoire de", qu'est-ce que cherches à dire en fait? Normal que j'aime pas Django parce que j'aime pas Tarantino? Faut aimer Tarantino pour pouvoir apprécier ses films? Faut pas juste faire un bon film maintenant? :-?
J'ai adoré Pulp, beaucoup aimé Jackie Brown. Moins reservoir Dogs(j'avais vu le film HK), et Kill Bill. Vraiment pas goûté Boulevard de la mort, et donc encore moins Inglorious. Comme ça tu sais tout.

C'est marrant de faire le parallèle avec le topic Bilbo où on reprochait le manque de discernement des fanboyz de Jackson, j'ai l’impression que c'est la même ici en fait.


C'est normal, chacun est dans son rôle. Ceux qui ont aimé le film et ceux qui ne comprennent pas comment on peut aimer et qui viennent avec l'idée de dire pourquoi/comment. Ca se sentait dans ta première intervention où tu souhaitais dire que c'était de la merde mais tu enrobais le tout. Et ta critique ressemblait plus à des question/interrogations pour nous fanboys de QT sur ce topic, en jouant la connivence :wink:
Dernière édition par sopor le 24 Jan 2013 15:47, édité 2 fois.
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Message » 24 Jan 2013 15:43

Personne n'a la réponse à ma question?:?:
basic
 
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Message » 24 Jan 2013 16:04

basic a écrit:Personne n'a la réponse à ma question?:?:


J'ai pas fait attention à ce détail dans le film pour ma part :(
Keron
 
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Message » 24 Jan 2013 16:07

sopor a écrit:
lag@uffre a écrit:
Final_Goodbye a écrit:
sopor a écrit: Et surtout dans le film ça fonctionne très bien je trouve.


Clairement , + 1 avec le reste aussi dans ce post ou l'autre.

Mais j'ai pas l'impression que lag@uffre aime Tarantino à la base ou alors comme dit juste Pulp Fiction/Reservoir Dogs histoire de ...
Ça me rappelle une critique dont un pote m'avait parlé ou le mec commence par : "j'aime pas Tarantino et là je vais vous le montrer en détruisant Inglorious" :roll: :roll:


...Drôle de raisonnement. "histoire de", qu'est-ce que cherches à dire en fait? Normal que j'aime pas Django parce que j'aime pas Tarantino? Faut aimer Tarantino pour pouvoir apprécier ses films? Faut pas juste faire un bon film maintenant? :-?
J'ai adoré Pulp, beaucoup aimé Jackie Brown. Moins reservoir Dogs(j'avais vu le film HK), et Kill Bill. Vraiment pas goûté Boulevard de la mort, et donc encore moins Inglorious. Comme ça tu sais tout.

C'est marrant de faire le parallèle avec le topic Bilbo où on reprochait le manque de discernement des fanboyz de Jackson, j'ai l’impression que c'est la même ici en fait.


C'est normal, chacun est dans son rôle. Ceux qui ont aimé le film et ceux qui ne comprennent pas comment on peut aimer et qui viennent avec l'idée de dire pourquoi/comment. Ca se sentait dans ta première intervention où tu souhaitais dire que c'était de la ***** mais tu enrobais le tout. Et ta critique ressemblait plus à des question/interrogations pour nous fanboys de QT sur ce topic, en jouant la connivence :wink:


Je suis pas spécialement fan de QT mais force est de constater qu'à chaque fois que j'ai vu un film de lui il me reste gravé quelque chose dans la mémoire. Parfois une musique, une scène, un costume... il y a une alchimie quand même typique chez lui. Pour le moment celle qui me marque le plus est l'acteur Christian Waltz que j'avais déjà trouvé énorme dans Inglourious (le film un peu moins). Son type de choix de musique lui est propre. C'est certes moins propre qu'une musicien payé pour faire une bande son unique du début à la fin. Mais au final cela fonctionne et c'est son choix de réalisateur. Comme tout le reste fonctionne je m'occupe pas de ces éléments qui pourraient me déranger si le film était mauvais.
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Message » 24 Jan 2013 17:29

Je viens d'apprendre qu'en québécois, le titre est "Django déchaîné".

Je jeu de mot (volontaire ?) est amusant et de circonstance ! :D

Image
syber
 
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Message » 24 Jan 2013 17:38

sopor a écrit:
lag@uffre a écrit:Tant mieux.
Juste pour préciser que le coup des 3 actes, la totalité des films sont fait sur ce schéma. C'est le Béaba, la règle qu'on enseigne dans tout stage d'écriture, et pas juste ma conception personnelle. Si tu as une faille dans cette construction, l'intensité dramatique peut faire défaut, et l'ennui de poindre. Et pour moi ça ne rate pas.


T'inquiète j'ai fait des études de lettres et de la théorie sur le roman et ce genre de conneries dogmatiques j'en ai bouffées. C'est intéressant tant que tu n'en fais pas un dogme. Et c'est beaucoup plus intéressant pour l'analyse que pour la production ou la création (rayez la mention inutile). L'ennui chez un spectateur il est lié à de multiples facteurs et pas seulement la construction apparente d'un film.


...Le truc c'est que ce n'est pas bon juste pour l'analyse filmique. Les mecs quand ils parlent de construction de scénar entre eux, de Hitchcock à Uwe Boll, ils parlent en ces termes. "Il est où ton point d'attaque" "Ou commence ton 2eme acte" "Ton 3eme acte est trop long" etc...Mais bon, comme tu veux.
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