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L'avenir du Cinéma existe-t-il ?
Je parlais des salles américaines et pas du contexte français.
Si Warner décide, par exemple, de s'approprier disons 20 % du parc des salles américaines, pour y exploiter exclusivement leur production, je doute fort qu'ils puissent les remplir sans l'aide d'autres productions concurrentes, car dans le cas contraire, ils n'auraient pas assez de films porteurs pour y parvenir.
Aux États-unis il y a bien longtemps que "les petits" ont été expulsés du système malheureusement.
Et en France les exploitants pleurent car la locomotive américaine est absente, Covid 19 oblige.
Et si les salles ferment faute de blockbusters (sur lesquels le CNC se sucre en taxant le billet), que deviendront les petits films indépendants sans ces aides précieuses ?
Et comment (pour revenir au sujet ) les exploitants pourront entretenir leurs salles sans les revenus des gros films ?
La verticalisation n'est pas souhaitable et la perfusion française à outrance non plus car trop dépendante des films américains.
Bref, l'équilibre à trouver n'est pas simple.
Si Warner décide, par exemple, de s'approprier disons 20 % du parc des salles américaines, pour y exploiter exclusivement leur production, je doute fort qu'ils puissent les remplir sans l'aide d'autres productions concurrentes, car dans le cas contraire, ils n'auraient pas assez de films porteurs pour y parvenir.
Aux États-unis il y a bien longtemps que "les petits" ont été expulsés du système malheureusement.
Et en France les exploitants pleurent car la locomotive américaine est absente, Covid 19 oblige.
Et si les salles ferment faute de blockbusters (sur lesquels le CNC se sucre en taxant le billet), que deviendront les petits films indépendants sans ces aides précieuses ?
Et comment (pour revenir au sujet ) les exploitants pourront entretenir leurs salles sans les revenus des gros films ?
La verticalisation n'est pas souhaitable et la perfusion française à outrance non plus car trop dépendante des films américains.
Bref, l'équilibre à trouver n'est pas simple.
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mirak - Membre d'Honneur
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mirak a écrit:Si Warner décide, par exemple, de s'approprier disons 20 % du parc des salles américaines, pour y exploiter exclusivement leur production, je doute fort qu'ils puissent les remplir sans l'aide d'autres productions concurrentes, car dans le cas contraire, ils n'auraient pas assez de films porteurs pour y parvenir.
Réponse en 2 parties, apportées simplement par l'état de l'art :
- ils auront assez de films porteurs, qui seront distribués dans des salles qui appartiendront au studio et ne seront plus prélevées de 40 à 55% des recettes mais 100%, sachant que 20% des écrans US correspond environ à 8000 écrans et qu'une grosse sortie de studio table généralement sur 4500 écrans (dont on couvre déjà la majeure partie de ce parc, le reste compensé par la trésorerie supplémentaire)
- le reste sera géré via le retour du block booking et du blind bidding, ainsi que la géolocation des cinémas qui feront que de toute façon, si ta seule salle à moins de 50kms est Warner, faudra faire avec ce qu'ils ont.
mirak a écrit:Aux États-unis il y a bien longtemps que "les petits" ont été expulsés du système malheureusement.
Cela fait environ 10 ans que les films indépendants sont de plus en plus nombreux mais se partagent une part de marché de plus en plus faible. Cela a principalement éliminé, en fait, les films de taille intermédiaire, càd des budgets tout de même "à risque" avec l'espoir de faire quelques dizaines de millions au BO. Reste donc les machines de studios et les films à petits budgets, la plupart des studios ayant éliminé leurs branches indépendantes (Fox Searchlight, typiquement), tandis que les indés prestigieux comme Annapurna Pictures sont de plus en plus en galère (et encore, Megan Ellison a la chance de pouvoir puiser quand nécessaire dans les fonds du papa milliardaire).
mirak a écrit:Et comment (pour revenir au sujet ) les exploitants pourront entretenir leurs salles sans les revenus des gros films ?
Je pense qu'il y a une vraie question là dedans effectivement, càd comment on est arrivés en France, ce pays qui se gargarise constamment de sa diversité, de son exposition au cinéma du monde, de ses centaines de distributeurs "actifs", à avoir toutes ses salles qui ne sont en fait financièrement viables que grâce à Disney et les grosses machines de studios.
Sachant qu'il est fort probable qu'un nombre non négligeable de ses salles appartiennent des groupes importants et dont les réserves de cash et les ramifications devraient permettre d'amortir les risques.
- tenia54
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- Darkhan
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- Darkhan
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L'avenir du Cinéma existe-t-il ?
Darkhan a écrit:
Quand tu vois les prix des confiseries dans les cinémas, faut vraiment rien à faire de son fric pour acheter.
C'est comme dans les trains, au lieu de se préparer ce qu'il faut avant le départ ( sandwichs fait maison, boissons, etc...), certains voyageurs préfèrent acheter à trois fois le prix dans le train!
On va me dire, ils font ce qu'ils veulent de leur fric mais certains d'entre eux vont gueuler de ne pas avoir assez à la fin du mois.
- johannes83
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