
Image :

Film récent réalisé en numérique, donc image parfaitement propre, stable et définie. En bonus, pas de postérisation. Le demi-point manquant vient seulement du fait que le film n'est pas très exigeant techniquement, du fait de l'absence de textures. N'allez pas croire toutefois qu'il s'agit d'une simple animation en aplat de couleurs. Les jeux de lumière, décors en 3D et effets de halos sont nombreux.
Son :

Très correct. Manque peut-être un peu de dynamique. Pas de quoi sursauter.
Film : 4/5
Il s'agit du premier épisode d'une série de quatre longs métrages cinéma reprenant la célèbre série animée Evangelion. Les deux premiers sont sortis au Japon, et les deux suivants en cours de réalisation.
Histoire : Evangelion est à mi-chemin entre un animé jeunesse comme Albator, et un anime adulte, comme Ghost in the Shell. Il fait partie de la catégorie "mecha", avec des combats de robots géants. Mais il se classe largement au-dessus du lot. On y retrouve bien les clichés du genre, sauf que cette fois, on y croit. On ne sait d'ailleurs pas très bien, à ce stade du récit, ce que sont ces machines géantes, mais il est clair que ce ne sont pas de simples robots. Ils semblent avoir une sorte de conscience bien mystérieuse, indépendante de celle du pilote.
Images : splendides, aussi bien au niveau des couleurs que des lumières. Plusieurs scènes sont quasiment monochomes, grises, rouges... Rien à voir avec du Miyazaki où tout le travail est peint en 2D. Ici, les jeux de lumière donnent une grande profondeur aux compositions. Le design du troisième Ange (je ne sais plus son numéro exact) est génial. A la base, c'est un simple octaèdre, mais il se transforme en une multitude de polyèdres lorsqu'il agit.
Doublages : à voir en VO. La VF est complètement stéréotypée. On dirait qu'une seule personne fait toutes les voix. Un programme de synthèse vocale aurait plus de personnalité. C'est la diction habituelle du comédien récitant son texte en articulant soigneusement chaque voyelle. Les voix japonaises par contre, interprètent chaque personnage, et plutôt bien.
Musique : mouarf... elle est bien présente et bien adaptée à l'histoire, mais elle est tout de même sacrément kitsch.