hyperspace a écrit:les fourmillements sur les mauvais disques
On en revient encore une fois sur ce qui relève de l'observation (des fourmillements) de ce qui relève de leur analyse cotée (mauvais ou non).
Cette tournure me fait donc me demander : y a-t-il des bons disques qui fourmillent et des mauvais disques qui fourmillent, et si oui, lesquels et qu'est-ce qui les différencie ? Si non, qu'est-ce qui fait un mauvais disque et un bon disque (disons, afin de se limiter, au moins sur ce point spécifique), et pourquoi ? Càd : attention : on parle bien du disque, à la rigueur du master utilisé, et uniquement de cela (càd que si on se rend compte que le jugement est changeant en fonction du diffuseur : c'est une question de diffuseur, et donc différente).
Car, mécaniquement, on va en revenir toujours à la même chose : si le seul critère est général et qu'est considéré comme un "mauvais disque" tout disque proposant, en fait, un master d'un film tourné en 35mm et présentant une texture cohérente argentique avec le flux technique annoncé (disons : remaster 4K d'un film tourné en 35mm à partir du négatif original), la conséquence directe reviendrait à ce qu'on a déjà rappelé plus haut : mettre à la benne l'immense majorité de ce qui a été fait ces 15 dernières années et continue d'être fait actuellement et consensuellement pourtant considéré comme ce qu'il faut proposer (cf multiples exemples déjà proposés).
ssebs a écrit:Là, difficile de savoir les préférences de réglages de chacun sans être sur place.
En théorie, puisqu'on juge le disque et uniquement le disque, les conditions de visionnage/diffusion sont censées être un minimum cadrées. Sinon, le problème vient peut-être de là (et, disons, il s'avère que l'industrie a réussi à mettre sur le marché, et à vendre comme LA technologie au top en TV, un truc en fait totalement inadapté à environ 80% de l'histoire du cinéma) mais on fait, en sortie, la fusion des 2 possibilités.
Idéalement, les diffuseurs seraient identiques. A défaut, ils peuvent être différents mais calibrés. Sinon, ils doivent au moins être convenablement réglés. Et vraiment sinon, leurs limites doivent être une donnée connue, bornée et prise en considération au moment de faire son retour (par ex, en ayant suffisamment de recul sur son matériel pour mettre en place des corrections de biais dans le retour qu'on en fait - par ex en complétant avec divers outils plus directs ou avec un visionnage sur un autre équipement connu et borné mais capable dans ce qu'il y a à vérifier/compléter). Sinon, ça revient à tenter de mesure un truc avec un outil qui n'est même pas fiable à l'origine (c'est exactement ce qui s'est passé pour le LD d'Aliens), et va savoir d'où provient exactement ta valeur en sortie...