noodle a écrit:Excusez moi, ne me prenez pas pour un debile profond mais j'ai rien compris à la fin. Quelqu'un pourrait m'expliquer en 2 lignes?
Voici une interprétation puisée sur un forum avec laquelle je suis plus ou moins en phase :
Spoiler : cliquer pour lireL'île est réelle, tout ce qui est arrivé est réel. Tout ce qu'on a vu se dérouler sur cette île, en tout cas, dans la sixième saison est « la réalité ». La bombe a probablement explosé mais n'a pas détruit l'île, elle a juste ramené les candidats dans le présent. Juliet est morte. Et à la toute fin de l'épisode, juste après avoir vu l'avion qui sauve ses amis quitter l'île, Jack est mort à son tour. On ne saura jamais ce qu'est l'île, ni ce qu'est la lumière, pas véritablement. En revanche, on sait que les créateurs de Lost on abordé « la vie » après la mort dans tous les flashes sideways de la 6e saison. Si je comprends bien ce que Christian a voulu faire comprendre à Jack. C'est une chose à laquelle je crois aussi : Il y a quelque chose après la mort. Dans ce quelque chose, le temps tel que nous, vivants, l'expérimentons, n'a plus de valeur. Et dans ce quelque chose, on peut parfaitement croiser des proches qui sont morts avant ou après nous... Ce qui explique Kate, Ben, Hugo, Miles et Desmond, les survivants, morts bien après Jack. En ce qui concerne Lost, dans les premiers moments de ce quelque chose, on vit parfois la vie que l'on aurait aimé vivre (comme Daniel) parfois, on se punit pour nos fautes (Comme Sayid, qui même mort n'est pas retourné avec Nadia) Et bien souvent, on oublie la vie telle qu'on l'a véritablement vécue, du moins tant que l'on n'est pas prêts à aller de l'avant, à lâcher prise, à passer à autre chose. En l'occurrence, dans cet état d'âme intermédiaire, chaque personnage qui se rappelle de l'île, des gens qu'il y a rencontré, des évènements qui s'y sont produits, est en réalité en train de se rappeler de sa vie et de comprendre qu'il est mort. Eventuellement, à ce moment là, chaque personnage se décide également à quitter cette " salle d'attente " qui n'est, en fin de compte, qu'un vague simulacre de vie pour ceux qui n'ont pas été préparés à la mort.