Première écoute :
Lecteur à 3800 Euros
Accuphase E470
Proac K3
Ecoute intéressante : il y a tout
- dynamique
- bande passante
- beauté des timbres.
Je regrette seulement qu'il n'y ait pas de correction active.
Tout part un peu dant tous les sens en matière de spacialisation : l'écoute est globale (tout est partout) plus que locale...
On passe au lecteur DP560 d'Accuphase à 11 000 Euros.


La spacialisation/focalisation est phénoménale !
L'articulation du grave, notamment sur So What de l'album Kind Of blue, est déroutante : c'est la première fois que j'entends cela...même avec mes D18

Mais c'est surtout la spacialisation qui interpelle : on a l'impression qu'on devine la taille de la pièce : 25 à 35m2...
Mince alors : je venais écouter des enceintes et c'est le lecteur qui me "charme."
On passe à l'amplificateur E650 en classe A.
Les stéréotypes me sautent aux oreilles :
c'est plus rond, moins dynamique mais plus charnel.
Au début, je n'adhère pas : pas assez HIFI ni incisif...puis en fait, si c'est divin : "ils" sont devant, les voix sont natuelles, l'haleine est "chaude"

Vraiment, une écoute "à pas cher" (seulement 35 K€ environ) qui me confirme que Proac : je n'arrive pas à détester ! Pourtant, j'ai l'impression qu'il n'y a que les Proacistes qui aiment et reconnaissent la qualité épicurienne de cette marque...
L'écoute s'est faite chez CTA HI-FI que je remercie bien sincèrement.
Cet après-midi, j'ai cédé pour la première fois aux sirènes d'Espace Cinéma : je pensais que c'était en banlieue parisienne...En fait, non c'est en province ! (1h de route)
On se gare avec Jmur75, on passe devant le magasin sans s'en rendre compte. On tombe presque par hasard sur la place de la mairie où se trouvent 3 cafés : on sélectionne le restau et bing, vite fait bien fait, on repart à "la conquête de l'Est" parisien.
On entre, accueil sympathique. On s'installe face aux Yvettes...
Franchement, c'est ça Wilson Audio ? Je préfère ne pas décrire ce que je ressens : belle écoute globale, bonne cohérence et fusion des registres mais un côté mal défini...qui me fait dire que, vraiment, je devrais arrêter d'écrire sur les choses que je ne connais, ni ne comprends.
On monte écouter les Sasha Daw avec un furieux (pour ma part et vous l'aurez compris) à priori négatif. D'autant plus que nous avions été gêné par le boum-boum qu'on en entendait dès le Rez de Chaussée (lors de l'écoute des Yvette).
Là haut, des paires de baffes en veux tu en voilà, qui m'ont permis d'atteindre un état de "pleine conscience" pendant 15 à 20 minutes....
La taille de la pièce est grande : les enceintes sont placées à 1,5 facilement du mur arrière, les sièges sont à 4 mètres des enceintes et le mur derrière le siège est lui aussi à 2,5 mètres.
En clair, les enceintes ont de l'air partout : en haut, sur les côtés, devant derrière : à croire que l'audito a été conçu sur les conseils de TXHRD...
Le matériel électronique est Full Accuphase,
Je crois que le Dac est celui du lecteur DP560
Le préampli c'est le troisième de la gamme sur 4 en partant de l'entrée de gamme.
Le Bloc est le A75...
On écoute So What de Miles Davis, mais je conserve un meilleur souvenir de l'écoute des Proac/Accuphase.





Mais on écoute beaucoup d'autres choses dont un Dire Straits : celui du "Crédit Agricole" (Private investigations)...
Dans les salons, ça sonne parfois quincaillerie et brouillon. Là tout est à sa place, les timbres sont riches, incarnés, la focalisation est excellente, les écarts de dynamique sont importants et...subtiles.
Franchement, sur ce genre de titres qui ne sont pas forcément bien mixés, enregistrés, c'est MA-GI-STRAL.
Rajout du 10 février,
En fait, nous ne sommes pas restés très longtemps, le taulier s'est absenté, le Miles Davis a un peu tourné en boucle... Puis quelqu'un a demandé un live. Ce fut un (le ?) Michel Jonasz.


Je sais, j'ai dit plus haut qu'on a l'impression d'y être (pour les Proac) sauf que là c'est vrai !

Et les impacts mes amis, ah les impacts : rapides et TELLURIQUES : le live quoi ! Je comprends GOAN quand il dit qu'il veut un déferlement de cavalerie car là, elle y est, et elle fait monter au rideau le petit Nicolas que je suis devenu face à ces Daw...
La scène sonore est évidemment à l'avenant et participe à cet événement musical plus qu'audiophile pour moi. Le cadre particulièrement soigné et avec goût : secrétaire à droite, table à thé à gauche, tapis recouvrant les panneaux acoustiques, voiles au plafond rappelant la forme du navire de la ville de Paris : Fluctuat Nec Mergitur...
Ah, ça pour naviguer, j'ai navigué.
Au moment de partir le taulier met Stevie Ray Vaughan, d'accord ce n'est pas original : mais c'est comme la côte de boeuf : qu'est ce que c'est bon !
Encore une fois, le grave est très profond et très articulé.
Mais finalement que voulez vous que je vous dise : tout pour moi y était, absolument tout.
Je n'ai absolument rien à pointer du doigt : même le prix : ça devient un rêve réel.
Ah si : les roulettes sous les enceintes : quel tue l'amour ! Franchement, ils pourraient mettre des mini-enjoliveurs/marquises... Quitte à les facturer...
Bref, vous l'aurez compris, malgré un à priori négatif du début d'après-midi avec les Yvettes, je suis absolument conquis par cette écoute : tant par les Wilson Audio que par les électroniques Accuphase.
Une écoute à un tarif de l'ordre de 75 k€ je crois...
Les tauliers eux mêmes étaient très sympa : pas de propos superlatifs dans leur bouche ou dénigrants les concurrents ou leurs produits, très à l'écoute des questions ou besoins de leurs clients et surtout...qui ne "forcent pas à l'achat".