Les tests 4K Ultra HD du loup celeste

[le loup celeste]

Pan

4K Ultra HD - Édition FR - Warner
Format 2.40 - DI 2K - HDR10 - Anglais et Français Dolby Atmos



Note artistique : 6.5 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 9.5

Du merveilleux, de la créativité et des péripéties à revendre pour ce film d'aventure virevoltant qui se laisse malencontreusement aller à une surabondance d'effets spéciaux. Si l'expérience stéréoscopique « grand-huitesque » est clairement celle à privilégier (le film a été pensé pour une sortie 3D), l'image UHD ne démérite pas même si l'écart avec son homologue HD reste ténu. Et oui, le Blu-ray qui était déjà bien défini et contrasté ne souffrant d'aucun véritable défaut du côté du Londres des 40's (aux teintes monochromes tristes) comme du côté du Pays imaginaire (aux couleurs flamboyantes). Ce n'est d'ailleurs ni avec les détails (la hausse reste bien trop infime) ni avec les contrastes (aucune amélioration des noirs !) que le présent 4K Ultra HD peut se différencier de son prédécesseur. Il parvient néanmoins à marquer quelques points grâce à la vivacité accrue des primaires (qui ressortent mieux lors des scènes sombres) et à la brillance (un peu) augmentée des éclairages. Une bande-son d'une richesse et d'une ampleur fabuleuses où les effets/ambiances jaillissent de toutes parts (bonne perception de la hauteur) avec autant de pèche que de finesse. Achat recommandé !

[le loup celeste]

Chers lecteurs,

Alors que nous entendons depuis des mois que le support physique est en souffrance, il n’y a jamais eu autant d’annonces (du côté des 4K Ultra HD) de la part des éditeurs qu’en ces derniers jours !!! Drôle de paradoxe n’est-il pas ?

Beaucoup de classiques il est vrai (Indiana Jones le 09 juin, Basic Instint le 16 juin, The Thing en août prochain aux States, et ce n’est pas un poisson d’avril, Aliens, Avatar et Titanic courant 2022), mais aussi de gros morceaux tout récents comme la Zack Snyder’s Justice League (le 09 juin) et Shadow in the Cloud (le 30 avril en Allemagne). Et une première dans l’histoire de ce jeune format, un titre va être réédité (pas sur notre territoire malheureusement), à savoir Batman v Superman en IMAX Remaster (courant avril pour le gros des livraisons).

Preuve s’il en est qu’il y a un encore un public pour les formats qui nous sont chers… Surtout lorsque les éditions sont soignées (steelbooks, mediabooks, etc.). Et ça tombe bien, puisque Sony Pictures a prévu une salve de boitiers métal dès le 02 juin avec la parution en Ultra HD Blu-ray des films Bienvenue à Gattaca, Last Action Hero et Snatch. Ne ratez pas le coche !

En attendant, ne vous découvrez pas d’un fil et installez-vous bien confortablement dans votre salon/pièce HC pour profiter des dernières sorties (comme Elysium, Monster Hunter, Possession et Wonder Woman 1984).

Bonne lecture les amis.

Brice_le loup celeste
HCFR – Avril 2021

>>> Les Tests HCFR Blu-ray & 4K Ultra HD – 04/2021 (cliquer) <<<

[le loup celeste]

La Mission

4K Ultra HD - Édition US - Universal
Format 2.39 - DI 4K - HDR10 - Anglais Dolby Atmos - Français (VFQ) Dolby Digital 5.1



Note artistique : 8.5 // Qualité vidéo : 9.5 // Qualité audio : 9.5
Achat fortement recommandé !

ŒUVRE

Un ancien combattant de la Guerre de Sécession entreprend un périlleux voyage à travers le Texas pour offrir un nouveau foyer à une jeune orpheline...

Néo-western crépusculaire et profondément humaniste à la sobriété émouvante, La Mission nous conte la reconstruction de deux êtres blessés par la vie dans un monde tourmenté en pleine mutation (la réintégration difficile des États confédérés d'Amérique dans l’Union). Une belle surprise portée par un Tom Hanks impérial.

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Plus nette, claire et authentique que celle du Blu-ray, l'image affinée de ce transfert UHD HDR10 (et non HDR10+ comme le mentionne par erreur la jaquette) est une merveille de tous les instants qui n'a de cesse de sublimer la superbe photographie de Dariusz Wolski (nominé à l'Oscar 2021). Extrêmement détaillée et d'une très grande clarté, elle révèle des textures d'une infinie précision (les vêtements d'époque, les décors/paysages plus ou moins poussiéreux) que son homologue HD ne peut approcher. La palette colorimétrique aux ambiances terreuses gagne en ardeur (la végétation verte, le ciel bleu), les contrastes en audace (les noirs sont plus fermes et les blancs plus purs) et les éclairages naturels en vivacité (le ciel ensoleillé aux nuages cotonneux, le crépuscule autour d'un feu de camp). La compression est maîtrisée et ne laisse poindre aucune forme de bruit vidéo même lors des scènes en basse lumière.

SON

Pourvue d'une immersion sans faille, la VO Dolby Atmos (nommée à l'Oscar 2021) est parfaitement équilibrée. Survolée d'un score à la (fausse) discrétion subtile qu'elle aère fidèlement, elle disperse ses nombreuses ambiances aux quatre coins de la pièce d'écoute (cf. la pluie battante dans les hauteurs). Engageante lorsque l'action se fait présente, elle sait faire parler la poudre grâce à une dynamique opportune, des fusillades féroces et des basses sèches (mais jamais gratuitement dominantes). Quant aux dialogues, ils sont toujours audibles. Côté VF (Dolby Digital 5.1) et malgré la perte de la verticalité (la faune sauvage est donc obligée de vivre au sol), c'est un peu la même chose mais en plus « refermée »... Un peu comme si la nature s'étendait sur moins de kilomètres !

CONCLUSION

Grâce à un 4K Ultra HD d'excellente facture, il ne fait aucun doute que cette œuvre « classique » fera la une des journaux !

Matériel de test (Config. HP : 5.2.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED804
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference, Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar, SVS PB-1000, BassMe+

[frg]

Les Dix Commandements

4K Ultra HD - Édition FR - Paramount
Format 1.78 - DI 4K - HDR10 - Dolby Vision - Anglais DTS-HD MA 5.1 - Français Dolby Digital 2.0 Mono



Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 7.5
Achat recommandé !

ŒUVRE

Évocation de la vie de Moïse, sauvé à sa naissance par la propre fille du pharaon, qui avait décidé de mettre à mort tous les nouveaux-nés hébreux, de peur que les fils d'Israël ne deviennent plus nombreux que les Égyptiens.

Malgré un académisme ronflant et un discours d'une autre époque, ce péplum biblique dense et toujours passionnant reste à plus de 60 ans un spectacle de chaque instant traversé de scènes ayant marqué à tout jamais l'histoire du 7e art.

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Gloire du CinemaScope et du Technicolor, cette œuvre légendaire se devait de resplendir en 4K Ultra HD. Fruit d'une restauration 6K (un peu vieillissante) effectuée en 2010 à partir de ses négatifs VistaVision 35mm, l'image aurait pourtant mérité un tout nouveau scan profitant des derniers outils numériques. Car en l'état, sans démériter le moins du monde, certains artefacts (la gestion parfois hasardeuse du grain, la présence de quelques traînées de mouvement et l'application d'un léger réducteur de bruit), très certainement exacerbés par la technologie HDR, trahissent l'âge de cette restauration. Mais restons mesurés, ce transfert UHD encodé en Dolby Vision est une belle réussite dont la mise à niveau vis-à-vis du précédent Blu-ray s'apprécie tout du long. Peut-être pas du côté des détails, où l'apport reste il est vrai modéré. Il faut dire aussi que le transfert HD était déjà miraculeux sur ce point (un piqué juste incroyable), hormis les chutes de définition sur les plans à effets spéciaux ou encore les détourages grossiers autour des personnages incrustés. Mais il ne faut surtout pas oublier que le film fête ses 65 ans, et les contrastes réajustés (la photographie a été assombrie) ainsi que le nouvel étalonnage des couleurs fonctionnent comme une cure de jouvence ici. Frappée par des couleurs divines à la vitalité accrue (les dorures, le ciel bleu) et aux nuances renforcées (les teintes cuivrées, les rouges), influencée par des contrastes qui n'ont de cesse de renforcer l'impact de nombreuses séquences (la traversée du désert nocturne est un plus grand calvaire et la nuit de la mort des premiers-nés est autrement plus angoissante) et « illuminée » par des sources lumineuses qui avaient jusqu'alors perdu la foi (les lueurs du jour à l'horizon, le buisson ardent, la colonne de feu et j'en passe), l'image retrouve une seconde jeunesse.

SON

Point de miracle, l'édition ne faisant que récupérer les pistes sonores de son homologue HD. Je passerai d'ailleurs rapidement sur la VF présentée en mono 2.0 d'origine, étriquée et éteinte, pour me focaliser sur la VO DTS-HD MA 5.1. Essentiellement frontale et rarement prompt à user de la scène surround (de petites ambiances de-ci de-là), ce mixage harmonieux délivre des dialogues clairs et un score qui ne manque pas de corps. Et hormis de rares passages où du souffle se fait entendre, cette bande-son se répand avec pureté.

CONCLUSION

Pour qui veut posséder cette œuvre biblique XXL, le 4K Ultra HD est la plus belle version du film-somme de Cecil B. DeMille. Donc oui, malgré des défauts (minuscules), voilà une édition indispensable !

Matériel de test (Config. HP : 5.2.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED804
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference, Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar, SVS PB-1000, BassMe+

[le loup celeste]

Point Break (2015)

4K Ultra HD - Édition US - Warner
Format 2.40 - DI 2K - HDR10 - Anglais DTS-HD MA 7.1 - Français (VFQ) Dolby Digital 5.1



Note artistique : 7 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 9.5
Achat recommandé !

ŒUVRE

Une série de braquages spectaculaires aux quatre coins du monde met en péril l’équilibre des marchés financiers. Les criminels opèrent aussi bien en motos dans des gratte-ciels new yorkais qu’en « wingsuits » pour s’échapper d’avions au-dessus de la jungle. Johnny Utah, une ancienne légende du moto-cross devenue agent du FBI, va devoir infiltrer le groupe de sportifs de l’extrême que l’on soupçonne d’être à l’origine de ces sidérants braquages...

Plus proche d'un clip sur les sports extrêmes que d'un polar sur les braquages, ce remake parfaitement ancré dans son époque et beaucoup plus spectaculaire que son modèle culte ne peut rivaliser par manque de personnages attachants et d'un scénario développé. Mais voilà, il nous en met plein la vue !

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Les détails abondent, le piqué est acéré, les couleurs sont parfaitement saturées et les contrastes assurent... Un peu comme le Blu-ray non ? Oui, mais le présent transfert UHD HDR10 est autrement plus équilibré ! Les contrastes (des noirs enfin profonds) comme les éclairages (plus démonstratifs) y sont améliorés et surtout, la palette colorimétrique, largement plus variée, est moins stylisée (les excès de cyan et de jaune ont disparu) pour un rendu nettement plus « réaliste » (la neige est à présent bien blanche) et homogène. Du côté de la résolution par contre, les différences restent accessoires (un peu plus de finesse dans les arrière-plans).

SON

Une bande-son fracassante qui use de toutes les enceintes pour nous immerger au cœur de l'action. Effets, ambiances (le vent, les vagues), score et basses (sollicitées très efficacement) sont ainsi de la fête et se font entendre. Et si le film n'a pas été mixé en Dolby Atmos lors de sa diffusion dans les salles, un upgrade 3D aurait été la bienvenue pour sa parution vidéo. Dans tous las cas, la VO DTS-HD MA 7.1 ne déçoit pas. Même si bruyante comme il faut, la VF n'est pas aussi préparée physiquement (cf. la dynamique) que sa consœur anglophone.

CONCLUSION

Vous n'avez pas le goût du risque mais les sports extrêmes attirent votre attention ? Jetez donc un coup-d'œil à ce 4K Ultra HD de compétition qui met l'accent sur les qualités (des scènes d'action et paysages à couper le souffle) de ce polar de série B qui décoiffe !

Matériel de test (Config. HP : 5.2.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED804
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference, Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar, SVS PB-1000, BassMe+

[le loup celeste]

Les Trois Visages de la peur

4K Ultra HD - Édition FR - Le chat qui fume
Format 1.85 - DI 4K - SDR - Italien et Français DTS-HD MA 2.0 Mono



Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 9 // Qualité audio : 8.5
Achat fortement recommandé !

ŒUVRE

Boris Karloff en personne vient jouer le maître de cérémonie afin de nous présenter les trois histoires qui vont suivre. Tout d'abord, Le Téléphone, huis-clos oppressant dans lequel une jeune femme est harcelée au téléphone par un inconnu qui la menace de la tuer. Ensuite, Les Wurdalaks, une sombre histoire de vampires errant dans la lande où vit recluse une famille de paysans, dans la Russie du XIXème siècle. Enfin, La Goutte d'eau, où une infirmière venue au chevet d'une vieille femme mourante va regretter de lui avoir dérobé sa bague. Terreur et surnaturel, esprits des morts et créatures de la nuit sont donc au menu de ces contes macabres qui incarnent Les Trois Visages de la peur !

Unique film à sketches réalisé par Mario Bava, Les Trois Visages de la peur adapte des nouvelles respectives d'Ivan Chekhov, Tolstoï et F.G. Snyder. Dans cette étrange anthologie de contes macabres baignée d'un enivrant parfum gothique, chaque histoire s'intéresse à une forme de terreur (et de mort), en l'espèce le giallo, l'horreur et l'épouvante. Jamais précipités et peuplés de personnages (un nombre restreint) guidés par leurs pulsions, ces récits montent en puissance jusqu'au tétanisant segment final (un petit chef-d'œuvre). Toujours aussi surprenants et réussis, ces trois courts-métrages gothico-horrifiques à la beauté plastique fantastique forme l'une des pièces majeures du « Maestro of the Macabre » !

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Restaurée en 2019 par la société Cinématographique Lyre à partir des négatifs originaux travaillés en 4K au laboratoire L'Immagine Ritrovata et L.E. Diapason, l'image du présent 4K Ultra HD rend un vibrant hommage à l'esthétique virtuose de la photographie. Car des éclairages expressifs, qui ne sont pas sans rappeler le théâtre, aux couleurs primaires, qui éclaboussent l'écran, le style inimitable de son maître d'œuvre (Mario Bava était un chef op' hors pair) transparaît comme jamais auparavant... Même si l'encodage ne profite pas du HDR ! La copie est propre, la compression maîtrisée, le grain argentique bien restitué, la définition tout sauf hésitante, les contrastes retranscrits avec goût et la colorimétrie (une copie 35mm d'exploitation française a servi de référence pour l'étalonnage), poussée régulièrement au maximum, parfaitement saturée. Pour un film de 1963, il est impossible de nier que le rendu de ce transfert UHD SDR a vraiment fière allure.

SON

Expressive de par sa conception (cf. l'amplification des gouttes d'eau lors du dernier récit), la bande-son mono 2.0 offre un confort d'écoute certain même si bien évidemment incomparable avec les mixages d'aujourd'hui. Très correctes, les deux pistes sonores sont propres et d'une grande clarté, même si la version italienne est mieux mixée que son homologue français (où les voix sont enregistrées à un niveau un peu élevé). Et ne versant plus autant dans les aigus (en comparaison du précédent DVD), elles ont le mérite d'avoir évolué (en bien) avec le temps.

CONCLUSION

À l'occasion de son passage (inespéré) sur support 4K Ultra HD, Les Trois Visages de la peur appuie son rang de classique du cinéma d'horreur transalpin. Sublimé au-delà des mots, il s'impose d'autant plus comme un incontournable pour tous les fans du genre.

Matériel de test (Config. HP : 5.2.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED804
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference, Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar, SVS PB-1000, BassMe+

[le loup celeste]

Once Upon a Time… in Hollywood

4K Ultra HD - Édition FR - Sony
Format 2.39 (1.85 et 1.33 pour les faux extraits) - DI 4K - HDR10 - Anglais DTS-HD MA 7.1 - Français DTS-HD MA 5.1



Note artistique : 10 // Qualité vidéo : 10 // Qualité audio : 9
Achat fortement recommandé !

ŒUVRE

En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d’une industrie qu’ils ne reconnaissent plus...

Voyage cinéphile riche et foisonnant sur la fin de l'âge d'or d'Hollywood, Once Upon a Time… in Hollywood est une virée aussi amusante que mélancolique dans le Los Angeles des 60's/70's portée par un casting de folie. Ode au 7e art ultra-référencée et furieusement nostalgique, ce chef-d'œuvre « cache » sans aucun doute le film le plus personnel de son auteur-réalisateur, l'immense Quentin Tarantino. Un véritable plaisir de cinéma !

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D'une sophistication permanente, la magnifique photographie signée du grand chef op' Robert Richardson se voit sublimée par un transfert UHD HDR10 de toute beauté. Outre une précision phénoménale (un Digital Intermediate 4K) que le Blu-ray ne peut que songer, l'image chaude et ensoleillée ne cesse de séduire de par une palette colorimétrique incroyable (meilleure saturation des primaires, densité accrue des rouges), des contrastes prodigieux (les décors d'époque sont mieux découpés en basse lumière), une lumière baignée d'un éclat tout autre (l'ensemble des éclairages est renforcé) et une restitution du grain (et des poussières) autrement plus soignée (notamment lors des séquences captées en 16 mm et 8 mm). C'est splendide !

SON

Très importante pour plonger tête baissée dans l'atmosphère des lieux visités, l'ample bande-son est aussi précise qu'enveloppante. Parsemée de choix musicaux (un vrai voyage musical dans la Californie de la fin des années 60) merveilleusement intégrés au film, elle se montre d'une grande clarté (cf. les dialogues) et d'une richesse acoustique étonnante (les ambiances abondent)... Surtout que la scène arrière (un peu moins détaillée sur la VF) ne manque jamais de vie. Et pour profiter comme il se doit de l'énorme prestation des acteurs, la VO est bien évidemment à privilégier.

CONCLUSION

Bénéficiant d'une excellente édition 4K Ultra HD qui ajoute au glamour d'un âge révolu, Once Upon a Time… in Hollywood est une déclaration d’amour sincère pour le cinéma. Qu'attendez-vous donc pour traverser ce Hollywood en pleine mutation ?

Matériel de test (Config. HP : 5.2.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED804
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference, Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar, SVS PB-1000, BassMe+

[le loup celeste]

Vaiana, la Légende du bout du monde

4K Ultra HD - Édition US - Disney
Format 2.39 - DI 2K - HDR10 - Anglais Dolby Atmos - Français (VFQ) Dolby Digital Plus 7.1



Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 10 // Qualité audio : 8.5
Achat recommandé !

ŒUVRE

Il y a 3 000 ans, les plus grands marins du monde voyagèrent dans le vaste océan Pacifique, à la découverte des innombrables îles de l’Océanie. Mais pendant le millénaire qui suivit, ils cessèrent de voyager. Vaiana, une jeune fille téméraire, va alors se lancer dans un voyage audacieux pour accomplir la quête inachevée de ses ancêtres...

Ce voyage initiatique ancré dans la culture polynésienne et mené par une héroïne audacieuse, en plus d'être un véritable régal pour les yeux et les oreilles, est une aventure écologique enlevée qui vogue vers une cascade de péripéties.

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Une présentation UHD HDR10 accrocheuse qui vient améliorer le déjà « parfait » transfert HD. La définition y est idyllique, les fastueux détails se trouvent encore augmentés, les couleurs de rêve sont plus pleines de vie (comme les magnifiques eaux bleues du Pacifique) et le traitement HDR ne fait pas dans la demi-mesure ! J'en veux pour preuve l'amélioration apportée aux spectaculaires contrastes (cf. les niveaux de noirs) et l'intensité grandit des sources lumineuses (l'éclairage solaire en tête).

SON

Équilibrée et d'une belle présence, la VO Dolby Atmos diffuse des dialogues clairs, des ambiances immersives (la mer, le vent, les éclairs), des effets bien spatialisés (aussi dans les hauteurs) ainsi qu'un score (des îles) et des chansons (entêtantes) amples. Mais pour éviter que cette bande-son ne soit trop silencieuse, il faudra penser à augmenter le volume au-delà de votre niveau de référence. Néanmoins, cette « astuce » ne permettra pas aux basses, agréables au demeurant, d'être aussi soutenues que sur le précédent Blu-ray (une piste anglaise DTS-HD MA 7.1). Profitant presque aussi bien des canaux qui lui sont alloués (hormis la verticalité du son), la VF est juste moins subtile.

CONCLUSION

Si vous ressentez l'appel de l'océan, plongez dans ce périple exotique ! Et pour une immersion plus grande, optez pour le 4K Ultra HD.

Matériel de test (Config. HP : 5.2.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED804
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference, Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar, SVS PB-1000, BassMe+

[le loup celeste]

Justice League Dark: Apokolips War

4K Ultra HD - Édition US - Warner
Format 1.78 - DI 2K - HDR10 - Anglais DTS-HD MA 5.1 - Français Dolby Digital 5.1



Note artistique : 7.5 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 9
Achat recommandé !

ŒUVRE

La Ligue des Justiciers, récemment rejointe par Lex Luthor, John Constantine et sa compagne Zatanna, apprenant que Darkseid s'apprête à envahir la Terre, prépare une attaque préventive directement contre Apokolips et son maître, tandis que les Teen Titans restent sur Terre pour la protéger. À leur arrivée sur Apokolips, les membres de la Ligue découvrent que Darkseid les attendait et plusieurs d'entre eux sont tués. Devant la véritable boucherie qui a lieu et après la mort brutale de Zatanna, Constantine s'enfuit...

Après six ans et quinze longs métrages (avant celui-ci), la première ère du DC Animated Universe touche à sa fin (avant que DC n’opère un reboot de sa continuité) avec cette conclusion épique remplie de scènes d'action sanglantes et de moments tragiques. Et malgré une animation pas toujours convaincante, la générosité de ce film d'animation (des enjeux maous et un casting de folie) est pleinement gratifiante.

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Mis à l'échelle à partir d'une source native 2K, ce disque a plus à offrir du côté des technologies HDR/WCG que de la définition. De toute façon, le style graphique ne se prête guère à une avalanche de détails. Plus dynamique, l'image profite de couleurs plus vives et de contrastes renforcés, à commencer par des noirs beaucoup plus profonds qu'en HD. Quant aux sources de lumière (les pouvoirs magiques en tête), elles s'enrichissent d'une brillance que ne peut atteindre le Blu-ray SDR. Et si les artefacts numériques (du colour banding) ne sont pas totalement effacés, ils se font nettement plus discrets ici.

SON

Pourvue d'un score qui accentue le drame qui se joue, cette bande-son engageante use très régulièrement des surrounds (et c'est plutôt rare pour une production du DCAU). Ample et intense, à l'image des combats qui rythment le récit, elle a aussi beaucoup à offrir du côté du canal LFE qui fera trembler avec une certaine constance votre pièce d'écoute. Les dialogues sont toujours intelligibles et l'impression d'être au cœur de l'action palpable. Même si combative, la petite VF est clairement moins musclée que sa consœur.

CONCLUSION

Équipée d'une solide présentation A/V, la Ligue des justiciers semble fin prête à affronter « le nouveau dieu » Darkseid !

Matériel de test (Config. HP : 5.2.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED804
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference, Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar, SVS PB-1000, BassMe+

[le loup celeste]

La Folle Histoire de l'espace

4K Ultra HD - Édition US - Kino Lorber
Format 1.85 - DI 4K - HDR10 - Dolby Vision - Anglais DTS-HD MA 5.1 - Anglais DTS-HD MA 2.0



Note artistique : 8 // Qualité vidéo : 8 // Qualité audio : 8.5
Achat recommandé !

ŒUVRE

Aidé du sombre Casque Noir, le Président Skroob décide de s'emparer de l'atmosphère de la pacifique planète Druidia. C'était sans compter l'intrépide Lone Starr et son fidèle Barf, la princesse Vespa et son droïde Dot Matrix, et le mystérieux Yogurt, grand maître du « Schwartz »...

Farce hilarante à l'humour décalé et aux personnages savoureusement ridicules, ce pastiche totalement délirant du genre science-fictionnel s'attaque à Star Wars (mais aussi Star Trek, Alien, La Planète des singes et Le Magicien d'Oz) et à l'industrie cinématographique (notamment le merchandising) par le truchement d'un humour humble qui ne tape jamais à-côté. Il n'y a pas à dire, Mel Brooks reste encore aujourd'hui le maître (Jedi) de la parodie intelligente !

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Malgré de petites saletés, une certaine touche de douceur (due à la captation d'origine) et un grain parfois envahissant (lors d'une poignée de plans dans le désert), ce transfert UHD Dolby Vision provenant d'un tout nouveau scan 4K tiré du négatif d'origine est un vrai régal. Profitant d'un nettoyage numérique soigné et d'une plage dynamique élevée, l'image de ce film n'a jamais été aussi belle. La texture argentique (35 mm) est globalement plus fine et organique, les détails sont plus visibles qu'autrefois (dès le début, la coque du Spaceball One donne le ton), les couleurs ont une profondeur et des nuances inédites (la carnation, l'habillage métallique de Dot Matrix), les contrastes sont comme fortifiés (des blancs plus brillants et des noirs plus denses) et les sources lumineuses sont plus éclatantes que jamais (la brillance des étoiles, les reflets sur le casque du sombre Casque Noir, le rayonnement des bagues laser). Les fans vont être comblés !

SON

« Naturelle » et n'usant qu'à bon escient des arrières (pour les ambiances et quelques effets localisés en somme), cette bande-son 5.1 à la belle ouverture frontale, aux basses solides (cf. le grondement des moteurs) et à la partition qui ne manque pas de punch (elle remplit d'ailleurs bien l'espace sonore) est assez fantastique dans son genre.

CONCLUSION

Putain de bonne blague s'il en est, La Folle Histoire de l'espace se voit gratifiée d'une édition 4K Ultra HD digne de son héritage. « We're the Spaceballs ! Watch out ! »

Matériel de test (Config. HP : 5.2.4)
Diffuseur vidéo : Philips 65OLED804
Sources : Oppo UDP-203 Audiocom Reference, Zappiti Pro 4K HDR authentic cinema
Enceintes : Sennheiser Ambeo Soundbar, SVS PB-1000, BassMe+