ThierryNK écrit On peut tenter de retrouver ses petits en essayant de savoir comment procèdent les studios.
Les pratiques varient de jour en jour, de projet en projet, de conditions en conditions : j'en ai eu l'expérience il y a quelques jours encore... une chose devait être faite, un problème survient, une autre est faite...
Pose aussi la question à Igor Kirkwood qui a une grande habitude du sujet : dans le même fichier en sortie, il se peut que tu aies parfois... plusieurs définitions numériques aboutées : du 16/48 dans du 24/48 ou 24/96, par exemple...
Il peut effectivement "tout" arriver quand on a un PCM ou un DSD dans les mains.
On ne peut pas faire confiance à n'importe qui (maison de disques ou site de téléchargement)...
Certains studios ne procèdent à strictement aucun mix/mastering en numérique et c'est directement ce qui est produit par leur A/D que l'on peut télécharger.
Donc du live en DSD qui n'aurait aucun point de montage... et serait mixé sur une console analogique, sur place lors de la prise de son, avant d'envoyer le signal vers le convertisseur anologique/DSD : je connais des disques qui ont été ainsi fait : les premiers SACD de Lyrinx et je pense que l'on peut faire confiance à rené Gambini qui a réalisé le premier enregistrement DSD fait en France sur un matériel que lui avait prêté Sony.
Pour le reste, il faut être très, très prudent...
Certains se sont ébaubis sur des SACD tellement meilleurs que la piste CD... alors que c'était la piste CD qui était passée en DSD...
Chez d'autres, cela peut être effectivement des prises de son PCM de 24/88 à DxD qui sont converties en DSD, ce qui peut n'avoir stictement aucun intérêt, ou un certain intérêt si son propre système fonctionne un peu mieux en DSD qu'en PCM.
On va dire que plus souvent, j'ai observé des prises en DSD qui repassent par un Pyramix en DXD, par exemple, pour pouvoir être montés/mixés/ajout de réverbération et autres traitements parfois, pour repasser ensuite en DSD. Parfois, carrément (cf. de nombreux disques Sony qui l'écrivent noir sur blanc sur la pochette : DSD, puis 24/192, puis DSD...
Ces passages étant transparents de l'avis des plus pointus des producteurs.
Je crois que s'intéresser aux studios et à leur "art" est tout aussi utile que le choix et le réglage de n'importe quel autre maillon d'un système, parce que c'est dans les studios que se situe le premier maillon de nos systèmes.
Studios est un grand mot : la majorité des disques classique, jazz, musique du monde sont enregistrés en ce qu'on appelle "démonté" en opposition à Studio et là franchement...
Mais bon, les professionnels de la prise de son, du montage, de la direction artistique et direction du son que je connais sont unanimes sur le sujet : PCM/DSD aucune différence sonore. Et il n'y a, pour eux, aucune raison de s'enquiquiner avec les décimations et des poids de fichiers trop importants... sinon, ils utiliseraient.
Bref, pour en revenir aux différences PCM/DSD : elles sont insignifiantes à l'écoute, si tant est qu'elles existent, et ceci est un problème en réalité plié depuis assez longtemps chez les professionnels.
Tout récemment, certains sur les forums ont fait un peu de marketing viral au moment ou des sites se sont lancés ou sont prêt de se lancer dans la commercialisation de HD et de DSD, pour des raisons commerciales...