TuanJ13 a écrit:J'entends bien (enfin j'espère) que tu ne condamnes pas les mesures dites objectives mais je voulais juste dire qu'objectivement (j'use d'un peu de subjectivisme en affirmant que je pourrai proférer quelque chose d'un tant soit peu objectif mais bon...) la part objective de tout ce que l'homme est capable de ressentir est probablement bien plus importante que ce que l'approche objective et scientifique peut nous laisser entrevoir : faute de moyens, d'intérêts et de temps probablement.
Vrai en général, plus ou moins selon les disciplines. Très vrai pour l'audio, d'où la pléthore de marques artisanales dont le produits ont tous été optimisés subjectivement par un concepteur selon se goûts personnels, ce qui les distingue à mon sens des "industriels" qui essaient d'objectiver leurs appareils.
A cela s'ajoute que nos gouts et nos envies de sonorité changent. C'est comme en amour, la pasison du début s'atténue... et les défauts apparaissent. Sinon, pourquoi tant d'entre nous passeraient leur temps à changer leurs config? Je crois que c'est cela qui distingue les audiophiles des amateurs de musique. Heureusement on peut etre les 2! Le célèbre Mark Levinson a créé une autre ligne de produit (Red Rose) avec des choix d'esthetique sonore totalement différentes.
Evidemment, par rapport aux dogmes de l'industrie moderne auquels je faisais reference dans un post précédent, un concepteur qui change de goût, c'est impossible a gérer. Au sens des normes ISO 9000, la qualité, c'est la constance des performances obtenue par la constance des méthodes de conception et de fabrication, mais pas la qualité subjective perçue: on peut etre certfié ISO 9000 en faisant de la m.... , l'important est que ce soit toujours la meme. Dans la perspective ISO 9000, il est néfaste de confier les choix de conception a un jugement subjectif qui est eminemment variable... A mon sens, cela explqiue pourquoi les grands industriels de l'électronique (Sony, Pioneer, Philipps...) produisent si souvent des appareils dont les performances mesurées peuvent être exceptionnelles mais dont l'écoute est sans émotion particulière.
Pour revenir à LAVARADIN, je m'interroge sur la part des criteres "scientifiquement objectifs" dans la conception de leurs appareils (la fameuse memoire des circuits electroniques qu'ils essaient de reduire ou meme d'eliminer), leur compténce pour mesurer les bon critères qui déterminent la qualité d'un appareil et le simple talent (quasi d'artiste) du concepteur. Il y a certainement un peu de tout.