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Transition énergétique et Environnement

Message » 10 Sep 2018 20:43

Joich a écrit:le réchauffement poussant sur les routes tout plein de nafricains jusque chez nous


ah la vache :lol: merci, j'avais bien besoin de rire aujourd'hui :ohmg:
Ygg
 
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Message » 10 Sep 2018 20:50

Mais pourquoi ce réchauffement ne pousse que des jeunes hommes de moins de 25-30 ans, sans métier, sans formation ? Il serait logique que ce soit les plus aisés qui désirent un autre avenir, non ? Et des familles ?

Les derniers jeunes africains que j'ai connu se sont déclarés avoir 16 ans (ils ont plus de 20 ans) et rêvent de faire du foot. Et depuis peu ils déclarent ne pas aimer la France et veulent aller ailleurs. Je veux pas dire, mais si ils fuient vraiment leur pays, à un moment, tu ne fais pas la fine bouche. Et au lieu de foot, tu acceptes tout et n'importe quoi de légal.
Keron
 
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Message » 10 Sep 2018 20:55

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Message » 13 Sep 2018 18:01

"Le Parisien : Quel enseignement tirez-vous de la démission de Nicolas Hulot ?

Xavier Bertrand : C’est un événement marquant ! Nicolas Hulot a eu le sentiment qu’on utilisait son nom, son image et qu’il n’était pas écouté par le président de la République. Le combat pour l’environnement ne doit pas être abandonné.

La nomination de François Rugy est-elle un bon signe pour l’écologie ? Digne de l’« électrochoc » qu’Hulot appelait de ses vœux ?

On va le savoir très rapidement. Je vais écrire dès la semaine prochaine à Monsieur de Rugy pour savoir quelles sont ses intentions en matière de « mix énergétique », en proposant de développer dans ma région tout ce qui est énergie solaire, méthanisation et d’arrêter le développement de l’éolien. C’est du concret ! Va-t-il m’écouter ? On verra. J’en profiterai aussi pour lui demander ce qu’il pense de la construction de plusieurs EPR en France, car ma région est candidate. Le nucléaire est un allié dans la lutte contre le changement climatique.
"

extrait de l'interview de Xavier Bertrand http://www.leparisien.fr/politique/xavi ... 881048.php
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Message » 13 Sep 2018 18:21

Et vous croyez sincèrement à l'intégrité de Bertrand ? :lol:
C'était un bouffon de Sarko et il est bien là où il est. Loin du pouvoir. Qu'il y reste.
Keron
 
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Message » 04 Oct 2018 13:01

Nucléaire, énergies renouvelables : la France doit pratiquer la vérité des coûts

Le nucléaire de troisième génération tout comme le solaire et l'éolien sont coupables de dérives coûteuses, alertent les experts Jacques Percebois et Stanislas Pommeret

Le débat parlementaire sur la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) va relancer les discussions sur la place relative du nucléaire et des renouvelables. Le mix électrique français est très largement " décarboné ", ce qui est un atout dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique, mais se trouve être largement le produit de l'histoire et des diverses transitions impulsées par les pouvoirs publics depuis des décennies, et non pour des raisons environnementales.

Lors des chocs pétroliers (1974 et 1979), la France s'est tournée vers le nucléaire au nom de l'indépendance énergétique. En 1974, il ne représentait que 8 % de la production d'électricité ; il en couvre aujourd'hui 72 % à 75 %. Avec l'hydraulique (12 % environ) et les autres renouvelables (éolien et photovoltaïque, 6 %), l'électricité produite en France est à 93 % " décarbonée ". Le thermique classique (gaz, charbon et fioul) n'en représente que 7 %. Toute réduction de la part du nucléaire qui ne serait pas compensée par un développement des renouvelables conduirait à un accroissement de la production thermique classique (généralement au gaz), donc à plus d'émissions de CO2, comme ce fut d'ailleurs le cas fin 2016 avec l'arrêt de plusieurs réacteurs nucléaires à la suite d'une demande de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Le nucléaire de 2e génération (les 58 réacteurs en fonctionnement), largement amorti, est compétitif puisque, malgré le bas prix de l'électricité sur le marché de gros (40 à 50 euros le MWh, soit 4 à 5 centimes d'euro par kWh), son coût est de l'ordre de 33 euros le MWh (soit 3,3 centimes d'euro par kWh).

Mais il n'en va pas de même pour le nucléaire de 3e génération (EPR), dont le coût ne cesse de croître. La décision récente d'EDF de reporter à fin 2019 la mise en service de l'EPR de Flamanville, prévue au départ en 2012, montre que l'industrie française a un peu perdu la main dans un secteur où elle excellait. Le montant annoncé de 10,9 milliards d'euros (contre 3,3 milliards initialement prévus), qui porte le coût du MWh à près de 100 euros, soit 10 centimes d'euro par kWh, tient pour partie à l'accroissement continu des contraintes de sûreté, ce qui en soi se justifie, mais aussi à une perte de compétence des équipementiers français.

Il s'agit certes d'une tête de série, et on peut espérer que les autres exemplaires connaîtront une baisse sensible du coût, mais des incertitudes demeurent. Ainsi la Russie, grâce à Rosatom, et la Chine, qui a mis en service il y a quelques semaines le premier réacteur EPR grâce à la coopération française, deviennent aujourd'hui les leaders d'un secteur dont les perspectives demeurent prometteuses. Il est nécessaire de faire un " retour d'expérience " d'une telle situation pour voir l'impact que cela aura sur le coût moyen du nucléaire.

Coûts de stockage

Les énergies renouvelables, dont on vante la compétitivité croissante, ne sont en réalité pas non plus exemptes de dérives. La promotion des énergies renouvelables du type solaire et éolien se justifie car elles sont décarbonées, mais à condition qu'elles se substituent à des énergies carbonées et non au nucléaire (décarboné). Cette promotion se fait par des tarifs d'achat très rémunérateurs, comme le rappelle un rapport de la Cour des comptes d'avril, qui montre que les engagements déjà pris du fait de ces tarifs vont conduire à un surcoût cumulé de 121 milliards d'euros pour le consommateur d'électricité (jusqu'en 2044, avec un pic vers 2022), surcoût financé par des taxes (la contribution au service public de l'électricité – CSPE). Soit de l'ordre de 4 à 5 milliards d'euros par an, certes moins qu'en Allemagne (25 milliards d'euros en 2017).

Heureusement, ce mécanisme de subvention tend à disparaître avec la baisse des coûts et la préférence donnée au lancement d'appels d'offre, mais les contrats signés depuis dix ans courent toujours.

Mais le coûteux système mis en place engendre deux effets pervers qui ne doivent pas être sous-estimés dans le calcul économique : l'injection sur le marché de gros de ces énergies rémunérées hors marché exerce un " effet d'éviction " sur le parc nucléaire et thermique classique, et cela risque de coûter cher en stockage dès lors que la part des renouvelables dans la production électrique va dépasser un certain seuil.

Au-delà de 30 % environ de pénétration du renouvelable intermittent dans le mix électrique français, et en l'absence d'un accroissement des exportations vers les pays limitrophes, le coût du stockage et du déstockage de cette électricité sous forme de gaz – hydrogène et/ou méthane – risque d'être élevé compte tenu des rendements actuels de ces technologies (" power-to-gas " et " gas-to-power "). Si l'on suppose que la part du nucléaire est plafonnée à 50 % de la production d'électricité sur la base des chiffres de 2015 et que ce sont les renouvelables solaire et éolien qui compensent cette réduction, le surcoût du stockage et déstockage peut représenter à lui seul entre 4 et 20 centimes d'euro par kWh d'énergie renouvelable produite. Il est donc impératif d'améliorer les rendements de ce stockage ou, à défaut, de ne pas remplacer trop fortement du nucléaire par des renouvelables -intermittentes.

En d'autres termes, le débat doit prendre en compte tous les coûts, directs et indirects, des diverses solutions en compétition. Tout choix de politique énergétique conduit à des " coûts d'opportunité " (par comparaison aux solutions alternatives) et à des " coûts irrécupérables " (si la solution choisie s'avère un échec, " sunk cost " en anglais). Une transition énergétique efficace pour la lutte contre le réchauffement climatique passe nécessairement par une analyse des usages énergétiques, et donc du niveau nécessaire de demande d'énergie, plutôt que par une action exclusivement portée sur l'offre d'énergie.


Jacques Percebois et Stanislas Pommeret

Source : https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
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Message » 06 Oct 2018 22:11

:-? :-?
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Message » 08 Oct 2018 20:36

Les aspirateurs à CO² de Climeworks.

https://www.clubic.com/mag/environnemen ... talie.html

Je découvre.
syber
 
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Message » 09 Oct 2018 10:11

Une première mondiale à Lyon.

https://fr.news.yahoo.com/lyon-parc-d-a ... 06984.html

Cela n'existait pas ?

400 foyers, c'est peu mais si c'était généralisé c'est intéressant. Cela pourrait déjà alimenter l'éclairage urbain par exemple dans les villes traversées par un fleuve.
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Message » 09 Oct 2018 10:33

Keron a écrit:Une première mondiale à Lyon.

https://fr.news.yahoo.com/lyon-parc-d-a ... 06984.html

Cela n'existait pas ?

Il me semble que si, je crois me rappeler d'un site de test en Bretagne il y a longtemps. Mais peut-être que la fiabilité n'était pas au rendez-cous...

EDIT : le truc auquel je pensais est une centrale à marrée, pas une fluviale.
Par contre il y a bien d'autres entreprises produisant des "éolienne fluviale". Exemple : Export. Guinard lance l’hydrolienne fluviale made in Brest
27/10/2017
[...]
Baptisée P66, une appellation liée au diamètre de ses pales en centimètres, l’hydrolienne développe une puissance de 3,5 kW [...]

De faible puissance, la P66 présente néanmoins plusieurs avantages. Dotée d’une tuyère qui lui permet d’accélérer de 30 à 40 % la vitesse du courant, l’hydrolienne peut doubler la puissance captée. Elle peut-être installée en grappe pour satisfaire plusieurs besoins en électricité. Son transport, sa pose et sa maintenance sont aisés et peuvent être assurés par « les villageois des sites isolés ». [...]
Le défi de la P66 relevé, Guinard Énergies ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’entreprise concrétise la mise au point la P 154, grande sœur de la P66. De 20 kW, elle permettra d’alimenter de plus gros villages. « En parallèle, on finit de construire la P400 (4 m de diamètre, 250 kW), avec une base flottante auto-ballastable, qui sera installée en 2018 dans la ria d’Etel. »


EDIT : et l'article a l'air de se limiter volontairement aux éoliennes fluviales pour pouvoir annoncer une "première mondiale". Il existe déjà d'autres formes d'hélices entraînées par l'eau, comme ces vortex de 2010 : https://youtu.be/WxgHpyrO-iE?t=71
Dernière édition par tfpsly le 09 Oct 2018 10:45, édité 2 fois.
tfpsly
 
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Message » 09 Oct 2018 10:42

Si le coût de développement et d'infrastructure est faible, c'est une solution qui semble pertinente. Et qui peut-être multipliée tout au long d'un fleuve sans nuire à l'écologie.
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Message » 09 Oct 2018 11:37

syber a écrit:Les aspirateurs à CO² de Climeworks.

https://www.clubic.com/mag/environnemen ... talie.html

Je découvre.


C’est quoi l’intérêt par rapport au simple fait de planter un arbre? :o
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Message » 09 Oct 2018 12:16

Derriere une raffinerie,une usine siderurgique ou une chaufferie a hlm,il t’en faut un putain de paquets d’arbres.
Quand les vents dominants d’ouest souflent en RP sur la vallee de la seine,va falloir un paquet d’arbres et pas des coniferes pour que l’est respire.
Phil
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Message » 09 Oct 2018 13:18

C'est vraiment un truc qui fonctionne où c'est encore un avion renifleur ?

Quel rendement et quelle consommation d'énergie et rejet de CO2 ? Le bilan est positif ?
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Message » 09 Oct 2018 13:18

gloinfred a écrit:
syber a écrit:Les aspirateurs à CO² de Climeworks.

https://www.clubic.com/mag/environnemen ... talie.html

Je découvre.


C’est quoi l’intérêt par rapport au simple fait de planter un arbre? :o


Un facteur d'échelle, probablement.

On parle de 140 arbres adultes pour capter 1 tonne de CO² par an.
syber
 
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