kazuya a écrit:C'est pas mal de pouvoir voir tout ça sur une seule image avec ce logiciel.
Ce que je remarque c'est une mauvaise sommation du grave à 80Hz de la part du couple d'enceintes, d'où sans doute une perte d'impact audible, cette zone de fréquence étant particulièrement importante.
Le RT est un peu trop bas pour une écoute Hi-Fi (on vise 0.35s), mais en monitoring ça passe.
Par contre je comprends pas trop les forts pics autour de 9ms et comme si le son revenait après ... C'est bien une mesure en sweep ?
holggerson a écrit:. L’écoute critique collective a mis en évidence de manière nette le rôle destructeur de l’écran dans sa position initiale, et probablement celui de la table basse, pour la formation de l’image sonore. Les écoutes comparatives avec et sans correction posent de mon point de vue une autre question. On peut se demander si les Yamaha, en l’état, sont structurellement capables de produire une image en relief sans une couche de correction et donc si les réglages de base des enceintes ne méritent pas d’être mis à jour.
Et oui mais l'écran "destructeur " à été reculé de 10 cm et les enceintes avancées de 20 cm Comme cela tu as pu constater que l'image sonore était précédemment impactée (voir pour la 1ère courbe vers 2 millisecondes)

.
Mais cette avancée des enceintes se paye cher

, par une baisse du niveau sous 100 Hz
Tu avais aussi constaté un manque de profondeur...Exact...au moment de ton écoute, mais maintenant ce n'est plus le cas grâce en particulier au travail de Jean Luc Ohl qui a relevé le niveau du grave sous 100 Hz restituant par exemple à la musique de Arvo Pärt ( mon CD ECM Records Deer's Cry 2016) la splendeur de l'acoustique grave de l'Eglise Orthodoxe de la Transfiguration à Tallin (Estonie).
Jean-Luc Ohl vient de m'envoyer la dernière courbe de l'Installation de Briare.
Voici donc la courbe non corrigéeCourbe Briare au 17-7 sans corrections.png
Et la courbe corrigée en FIR n° 15 au 25-715-c-92324M-ADLO-R-stereo-essentials.png
Avec toute la subjectivité qui forcément me concerne aussi

, étant le propriétaire de l'installation, je trouve que la courbe corrigée n°15 dépasse sur tous les critères la courbe non corrigée, c'est à dire :
-clarté de l'articulation, en particulier pour le piano
-focalisation, tant pour les voix que les percussions
-ampleur de reproduction, chant Grégorien et orchestres
-"effet 3d" sur les voix et les instruments, en particulier si l'enregistrement à été réalisé avec des micros proches: le fameux "avoir l'impression que l'on a la chanteuse sur les genoux"
Tout particulièrement pour mon enregistrement de
HILDEGARDE von BINGEN (label Champeaux) de la chanteuse Catherine Schroeder, c'est la première fois que la chanteuse apparaît dans l'image sonore à la fois proche (micros Neumann TLM 50 à 2m-2,5m) mais avec, comme environement sonore, l'immense voute de l'Abbatiale de Champeaux bien rendue, et les percussions situées derrière la chanteuse.
Ce CD a obtenu les récompenses suivantes: 4 ffff de Télérama /Diapason d'Or / Choc du Monde de la Musique...
Hildegarde von Bingen 2.jpg
Cette courbe n° 15 demande encore a être avalisée par des écoutes collectives, d'autant plus que dans l'acoustique très précise du Studio de Briare, une variation infime de la courbe cible (de l'ordre du décibel) provoque en écoute comparative des différences auditives sensibles.
Tu noteras kazuya, la quasi disparition du défaut en non corrigé vers 80 Hz
Nota: c'est moi qui réalise les mesures, depuis peu, quelques petits défauts peuvent apparaître
Mais c'est bien sur Jean-Luc Ohl qui dessine les corrections
