moi je savais!! moi je savais!! moi je savais!! parce que j'y étais nananèreu!!! (où est ce que j'ai foutu cette boite de tranxène 50 ronotudju!!)
. Il était venu avec ses galettes à son (ce qui m'a permis au passage de découvrir un CD magnifique que je vais m'empresser d'acquérir...) et on a écouté et réécouté et...il a craqué! Au début, on a bien tenté de décortiquer le ceci et le cela mais à la fin nous étions juste posés sur notre nuage, embarqués, tourneboulés, vaincus et heureux de l'être par ces monstres d'enceintes qui ne laissaient que la musique et rien qu'elle, rendant inutile et dérisoire toute tentative d'analyse ou de savant discours. Je vous avoue que ce fut pour moi à plus d'un titre un moment précieux dont je garderai le souvenir. L'écoute fut au début concentrée et pointilleuse avec échange de point de vue, remarques diverses, interventions militantes de Ronan (pour les aimer, il les aime ses Divatech, ce n'est rien de le dire), puis les mots se raréfièrent, l'épuisante pulsion langagière s'apaisa et la Tosca nous porta le coup de grâce, tout n'était plus qu'émotion, le coeur dans la tête et la tête dans les étoiles. Fini l'électronique, les composants, les membranes, les suspensions et autres évents, les grosses boiboites se sont escamotées (ce qui, au regard de leur taille, est une sacrée performance...), ne restait que l'impalpable...
le rédacteur (content, mais alors content!)