haskil a écrit:
Souvenirs d'écoute de bandes quadriphoniques, chez l'un des plus grands preneurs de son des années 70 et 80, Georges Kisselhoff : un quatuor écouté en deux pistes, du magnéto aux Klein et Hummel sonnait superbement, l'orgue aussi (Quatuor Talich pour ceux qui connaissent; disques d'André Isoir pour Scytales !), quand les canaux arrières étaient activés, d'un coup le son prenait une autre dimension du point de vue du timbre qui devenait à la fois plus précis et plus naturel, moins directif, moins hifi.
Par exemple, l'intégrale des quators de Mozart interprétés par les Talich -fort bonne intégrale, par ailleurs. Kisselhoff est crédité pour l'ensemble des prises de son, qui s'étalent de 1984 à 1993, les dernières étant réalisés en numérique. Enregistements numériques qui sonnent à mes oreilles et chez moi beaucoup moins bien que les prises effectuées en analogique. Avec les premières, il se passe quelque chose de très agaçant: la réverbération, très insistante est détachée des instruments. C'est une espèce de deuxième prise de son qui se superpose à la première et la brouille parfois complètement (violoncelle). Je ne sais à quoi imputer ce phénomène entre le mixage, la technologie numérique d'alors, ou... ma chaîne!