Emmanuel Piat a écrit:Pour le résumé français j'avoue être un peu overbooké en ce moment. Il faudra être patient...
Bon, je m'y colle pour en faire un petit !
Ils ont fait écouté à un groupe de personnes de la musique contenant des signaux montants au-dessus de 20kHz, puis, le même morceau mais filtré à 20kHz en passe-bas, et aussi uniquement la partie située au-dessus de 20kHz (donc le complément du 2ème cas).
Dans chaque cas, ils ont fait un électro-encéphalogramme et une thomographie (pas sur de l'orthographe) de leurs cerveaux pendant l'écoute.
Résultats : dans le cas 2, l'électro + thomo font voir des différences importantes dans l'activité du cerveau des personnes, ce qui laisse penser qu'ils ont "réagit" à la présence des signaux au-dessus de 20kHz et c'est associé à un avis plus positif des auditeurs sur l'écoute.
Par contre, rien dans le cas 3.
Bref, cela tend à montrer que le cerveau humain réagit aux sons au-dessus de 20kHz, s'ils sont reçu en compagnie de sons en-dessous de 20kHz.
je pense avoir dit l'essentiel ?
Sinon, ils parlent régulièrement de signaux haute-fréquence non stationnaires, et ça me fait alors furieusement penser aux discussions qu'on avait eu il y a quelques temps sur les limitations de Shannon/Fourier avec les signaux non-stationnaires : à partir du moment où le contenu spectral d'un signal varie vite par rapport à l'échelle de temps d'observation, l'équivalence temps-fréquence est parfois (souvent ?) un peu litigieuse... Et c'est une des choses qui explique le besoin d'une fréquence d'échantillonnage plus élevé que le rapport 2 donné par Shannon.
Je trouve d'ailleurs dommage que l'étude ne s'inquiète pas de ce genre de chose...
Ciao
jb