bri2 a écrit:oui crevette, le jungson n'est peur-être pas ton style d'écoute mais si tu as des triangle, permets moi d'emettre de sérieux doutes !! jamais entendu des triangle faire de la musique correctement !! ceux qui tenaient absolument à ce que je dise du mal de quelque chose, ....
ba j ai provoqué un petit peu
Oh rassures toi, je n ai pas ecouter de Jungson sur du Triangle
, ni avec des Q remarque
Mais sinon tu as entierement raison, meme les types de chez Triangle n ont pas réussi a faire chanter leur magellan concerto au salon du Sofitel d Avril 2006 au rez de chaussé, mort de rire
a Magma Paris, ils n ont pas reussi a faire chanter leur Luna, elles sont tout au fond, ils ont meme préféré mettre les Lyrr en avant, associé a de l AA Map 303, c est dire
Mais heureusement pour eux qu un pauvre type comme moi y ai parvenu
j avais quand meme mis une retenu sur mon amour fou pour Jungson
"je ne suis pas fan" , "sa ne correspond pas a mon type d ecoute"
PS: lit a quel point sa ne chante pas une Triangle
:
"En effet, comme vous avez pu le remarquer sur les photos, c'est absolument imposant. Chaque bloc pèse la bagatelle de 32 kg et le pré-ampli qui les accompagne une petite douzaine de kilos.
Esthétiquement c'est très réussi, dans le style qui caractérise la marque, on retrouve l'aluminium brossé, c'est clean, très bien fini. Pour ceux qui auraient pu voir un ampli JD-502S, on est dans un autre monde, ca n'a plus rien à voir, c'est absolument remarquable. Très belle finition donc.
Aluminium pour tous donc et diodes bleues assorties à celles de la Jolida Music Van sur le pré-ampli. Pour les blocs en plus des diodes, on a droit à un bel éclairage bleu, d'une présence discrète, provenant de l'intérieur du compartiment lampes. Derrière une paroi vitrée gravée du logo et du nom du modèle, on aperçoit les 6 tubes : les deux massifs 211, les deux moyens EL34 et devant les deux 12AT7. Le fond du compartiment tel un miroir réfléchit la lumière ambiante et celle des tubes et rajoute à l'effet.
Derrière chaque bloc une entrée RCA, une entrée pour la commande à distance par le pré-ampli, un bornier neutre de belle facture et deux borniers 4 et 8 ohm. On trouve également deux fusibles, l'un au dessus de la prise d'alimentation et un autre.
La plaque qui recouvre chaque bloc est pourvue d'une grille d'aération en forme du logo Jolida.
La télécommande qui pilote le pré-ampli est du même modèle que celle qui équipe les autres systèmes d'amplication de la marque. A noter que la mise en veille générale peut être effectuée directement de la télécommande.
Première série d'écoutes sur :
- Jolida Music Van (lampes d'origines),
- Jolida Music Envoy,
- Triangles Luna,
- câblerie full MPC audio sauf alimentation des blocs en « noname ».
Pour rappel, les luna sont de grandes colonnes, dôtées chacune de 3 boomers de grave. En dépit de leur rendement assez élevé (93dB), on pressent bien qu'il faut leur associer un ampli qui peut les remuer. Le duo JD-502S s'en sortait honorablement semble-t'il, je n'avais pas écouté à l'époque mais avec un certain déficit en grave compensé heureusement par l'adjonction d'un caisson de grave.
Nous avons écouté beaucoup de disques, je me contenterai de citer les expériences les plus remarquables :
Un morceau de grand orgue (il me faut absolument la référence exacte!) : le choc. Un grand orgue est particulièrement difficile à reproduire, vue l'amplitude et la complexité du message. C'est vraiment impressionnant, le son vient de partout, ca descend très très bas, avec une scène très large et surtout qui se développe en hauteur. C'est précis, détaillé, on s'y croirait. Le medium est clair, c'est très beau.
Vivaldi - Les 4 saisons (Guiliano Carmignola) – Concerto n°2, presto : l'ensemble venitien qui interprète ce morceau le joue sur instruments d'époque, un son tout à fait particulier. Ce morceau est très rapide, très rock, demande beaucoup de dynamisme.
Et c'est mission accomplie, ca fuse de partout, le claveciniste est parfaitement localisable ainsi que les autres musiciens qui se relaient les uns après les autres, beaucoup d'aération entre les instruments. C'est un ensemble d'instruments à cordes, et on le ressent, la tessiture des instruments est bien là, on ne lasse pas d'entendre le claveciniste matraquer son instrument. C'est donc très détaillé dans le grave et dans le bas médium, très tenu, très propre. A aucun moment on ne ressent un effet « boum boum » quelconque. Si l'on pouvait se poser la question si cet ensemble à tubes était en mesure de tenir les exigeantes luna, la réponse est là.
Berlioz - Symphonie fantastique – Charles Dutoit : il est intéressant d'écouter ce genre d'enregistrement de qualité car lorsqu'on est face à un orchestre symphonique, plusieurs dizaines de musiciens sont placés d'une façon bien précise : les violons devant à gauche, les altos au centre, les violoncelles et les contrebasses sur l'avant-droit. Les altos au centre, puis derrière eux les bois successivement les flutes et les hautbois, les clarinettes et les bassons, les cuivres avec les cors les trompettes et les trombones, et pour terminer les percussions avec généralement les timbales et autre grosse caisse.
En plus d'un placement latéral on devrait donc retrouver des plans en profondeur. De plus la totalité des familles d'instruments d'orchestre est présente et nous permet de vérifier la justesse des timbres.
A l'écoute, on est placé aux premiers rangs de l'orchestre. La musique s'élève de partout, la scène est immense. Les cordes à droite impriment le rythme, une fois de plus il y a énormement d'aération entre les instruments. Les plans en profondeur sont bien présents, c'est précis. L'écoute d'une flute ou d'une clarinette, juste, montre une très légère coloration. Celle-ci n'est toutefois pas choquante, elle rend l'écoute un petit peu plus chaude. C'est vraiment très léger et sans excès.
L'aigü triangle si décrié n'est pas strident, tout est très détaillé dans le médium comme dans le grave, on prend son pied. On n'est plus très loin de la sensation éprouvée dans une grande salle de concert.
Percussions - NRDS 10/4 (01/98) : encore une piste exigeante, pour la localisation et la dynamique.
Résultat c'est proprement bluffant, on retrouve les caractéristiques relevées précédement, localisation précise. Les enceintes se font completement oublier.
C'est très dynamique les claquements de mains sur les peaux des tambours sont très réalistes, on croirait voir les musiciens face à soi, tous placés en arc de cercle.
Readymade FC – Babilonia – Snow Lion (feat. Feist) : histoire de parachever ce test, ce morceau plus facile, la voix de la chanteuse est parfaitement centrée, et s'élève, très pure. Je découvre même des détails dans le grave auxquels je n'avais pas prété attention jusqu'alors. C'est très propre, très net, fouillé, très agréable.
Joe Jackson - Body and soul – Not here not now : pour terminer avec ce classique des années 80. Une fois de plus (mais quelle surprise), c'est réussi, l'interprète est bien placé au centre de la scène, en retrait des enceintes. Son groupe l'entoure. Rien à redire.
C'est vraiment un système qui donne envie d'oublier, je dirais enfin, le matériel et de plus penser qu'à écouter de la musique. On prend un plaisir énorme à écouter cet ensemble. L'harmonie entre triangle luna et jolida est excellente.
Une qualité d'écoute exceptionnelle donc, dans ma vie brève d'acharné hifiste, c'est une des plus belles écoutes que j'ai fait jusque là. Cet ampli est très exigeant et demande d'être associé avec beaucoup de soin. Nous avons par exemple fait l'expérience d'utiliser la JD-100S à la place de la Music Van, si les timbres étaient toujours là, c'était de suite beaucoup moins précis et flou. Les enceintes doivent être de grande qualité pour exploiter au mieux le potentiel du Music Envoy. Il devrait être possible de supporter des charges beaucoup plus lourdes, pour une écoute confortable, non envahissante, le potard du volume n'a pas dépassé les 9h.
Il faut également prévoir de souscrire un contrat « gold » avec EDF, la consommation d'électricité est hallucinante : 560W par bloc. A sentir la chaleur dégagée par les blocs, on comprend là l'utilité de la grille d'aération. Pour une écoute à volume modéré, il est difficile de laisser sa main posée sur le bloc bien longtemps. En hiver on peut faire l'économie d'un chauffage d'appoint.
Mais la musique vaut bien ca, n'est-ce-pas ?!"
il sagit d éléctronique Chinois/Americaine, comme quoi, sur ce point, nous sommes d accord, y a de sacré truc en Chine
Puis, y avait pas encore le preampli Spectral
Sans rancune aucune
amicalement Laurent
je taquinais