Fyper a écrit: orfeo a écrit:
Et comme il n'y a pas de fil relatif aux Vivid spécifiquement, permettez-moi d'y revenir (et on retrouvera les Sophia 2 par la bande, vous verrez)
J'avais bien essayé d'en créer un sur les B1 mais il n'a pas pris...
viewtopic.php?f=1025&t=29892192
Je vais également coller le présent post sur le fil B1, comme ça la discussion pourra y continuer sans risquer d'embêter les wilsoniens, mais je sugère que toute comparaison impliquant des Wilson se retrouve évidemment collée ici aussi.
Je viens d'aller écouter, ou plutôt "découvrir" les Vivid B1 chez New Music, à Bruxelles.
Ce ne sera pas un CR en bonne et due forme, car c'est une petite écoute-découverte que j'ai faite, presque "en passant": j'avais vu les B1 branchée dans le hall d'accueil, et hop, j'ai passé des diques sans déranger personne (merci à Jef qui m'a laissé prendre mon temps). Je savais donc devoir m'attendre à un niveau de bruit d'ambiance non-négligeable, mais ça faisait partie de l'expérience.
Malgré ces conditions parfaitement assumées par l'auditeur -je tiens à le préciser (on m'a par ailleurs gentiment demandé si je ne voulais pas qu'on les installe dans une salle d'écoute, mais j'ai poliment refusé pour ne pas déranger)-.
Electroniques associées- CD Classé 102 ou 502, je ne me souviens plus.
- Pré Classé 700
-Power: Classé 2200
Et bien:
superbe écoute car superbe sonorité.
Beaucoup de matière et de corps, une sonorité globale légèrement chaude, mais sans exces aucun.
Un étagement des plans sonores hors pair.
Très grande précision latérale et en relief.
Un grave qui descend bien pour la taille du coffret.
Une très grande cohérence des registres: un aigu ou médium-aigu qui a le très bon goût de ne pas se
détacher du reste du spectre => grande cohésion sonore.
Une présentation qu'on pourrait croire un peu 'laid back' comme disent les Anglais: un peu en arrière du plan des enceintes, mais à bien écouter, c'est en fait plus subtil. Du fait qu'elles ont une capacité de relief étonnant, tout instrument se trouvant derrière ceux qui sont au 1er plan paraîtront venir de l'arrière, d'où l'impression de 'laid back'. Mais en fait, avec de l'opéra par exemple, ceux des chanteurs qui sont sur le devant de la scène sont présentés dans le plan des enceintes, et les autres chanteurs et instruments, plus en arrière.
Relief sonore remarquable, vraiment. Il n'y a donc pas de caractère à proprement parler laid back, mais il est tout aussi sûr qu'à l'inverse, il n'y a pas la moindre tendance au 'forward', 'in your face', pas la moindre tendance à la projection en avant du plan des enceintes. Ce n'est ni un défaut ni une qualité; juste une caractéristique, mais importante pour qui ne jouit pas d'un grand recul par rapport aux HP (mon recul est d'un peu moins de 3m, les HP étant disposés selon la diagonale de la pièce).
On n'a quand même pas dans le médium et l'aigu la
fluidité quasi-liquide et l'articulation que qques systèmes très haut de gamme peuvent offrir (suivez mon regard...), mais leur prix ne le fait pas se comparer non plus à du THG. Ce qui serait intéressant de voir, c'est comment ça se compare à des N802D, surtout par rapport à la tête mediu-aigu en marlan. Selon Jef, ça s'y compare, en offrant une alternative à B&W pour ceux qui
y seraient allergiques
n'auraient pas la pièce pour des mini-monstres tels que les 802 (comme moi ou M. Pascal)
ne voudrait pas d'enceintes en bois (mariage des matière avec leur intérieur)
rechercheraient du design
Aiment la matière sonore et les timbres, tout en voulant monter en gamme, et possédant des électroniques plutôt 'claires' et détailées (YBA, Bryston, Goldmund, Cello: et il paraît qu'elles suivent!) pas trop susceptible de faire un mariage d'amour a priori avec des Wilson.
Et surtout, mais alors
surtout, une sonorité très naturelle, remarquablement 'relaxante' et qu'on sent à des années-lumières de toute fatigue auditive possible: on palpe ici vraiment les mots du critique britannique Martin Colloms (auteur de
High Performance Loudspeakers) qui, dans
HiFi+ en 2005 comparait le degré de naturel, d'absence totale de fatigue auditive des B1 à celui des Sonus Faber Stradivari, ou des Wilson X1 Grand SLAMM qu'il avait évaluées il y a une dizaine d'années. Recherche faite, son banc d'essai, dithyrambique, des B1 dans HiFI+ n'est plus trouvable sur le site de Vivid; dommage.
En (nécessaire?) contrepartie, les B1 seront sans doute boudés par ceux qui recherchent l'enceinte-boule-de-nerfs à la dynamique explosive ou une enceinte qui leur donne le sentiment de vivre 'dangereusmeent'.
Encore que la
micro-dynamique est franchement bonne.
Voilà. y a pas à dire, on est quand même drôlement gâtés, à Bruxelles...
- Pour ce qui est des Sophia 2, Jef les considère toutefois comme supérieure,
à condition ABSOLUE de se donner les moyen$ de très bien les mettre en oeuvre, à divers point de vue
pièce: avec les 28m2 et mon écoute de "quasi-proximité", je peux en gros oublier
Câbles: : le plus grand soin est à apporter dans leur choix
Ampli: gare aux électroniques analytiques;
- Pour
l'escapade en Hollande pour aller écouter des Alexandria, Jef ne semble pas très chaud, dans la mesure où cette écoute va fiche le bourdon à
tout le monde une fois rentré chez lui, et comme personne ou presque n'a (ne veut) se donner le budget, l'exercice lui paraît pour le moins déprimogène...(j'avoue que je peux comprendre: pas la peine de vous dire comment j'ai considéré mes panneaux Analysis une fois rentré chez moi après l'écoute des Alexandria)
- Encore une découverte très intéressante
point de vue sources:
la solution client/serveur
Sooloos, supérieure à beaucoup de solution en CD intégré ou transport+DAC de HG, voire THG, selon Jef. Et elle ne coûte "que" €7500 (cf. ce que je disais de la démonstration faite par Peter McGraath, de Wilson, à Ken Kessler il y a qques années, plus haut dans mon post sur les Alexandria, où il utilisait un laptop et un convertisseur séparé)
Interface graphique avec écran tactile très ergonomique. L'embase sur laquelle se trouve l'écran comprend une fente mange-disque qui 'rippe' automatiquement le CD que vous y introduisez, et ce en 7 à 8 minutes (càd en lit le contenu et l'enregistre sur le disque dur du serveur, qui est une autre boîte à laquelle écran+embase son reliées par câble RJ45; il est possible de relier plusieurs écrans tactiles au serveur).
Le gros avantage est que vous ne devez pas utiliser de bruyant laptop pour lire la musique du disque dur: la solution complète embarque mange-disque pour extraire dans un premier temps le contenu du CD (possédé, emprunté, loué), et le serveur qui renferme le disque dur à partir duquel la lecture, dans un deuxième temps, se fait. Et je
suppose que le tout a été pensé en fonction du silence de fonstionnement...
Leur site:
http://www.sooloos.com/www/the-system.phpMais bon, quand même curieux de l'écouter, cette Sophia 2 ;-)
Bonnes écoutes à tous.
Orfeo.