Que pensez-vous de la qualité d'image du BR "The Yards" de James Gray ici dont j'aime beaucoup la filmographie ?
Merci !
|
10 messages • Page 1 sur 1
|
Modérateurs: Modération Forum Oeuvres & Multimédia, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: HDDC181, MarcMAME, misterme et 290 invités
j'aimerai aussi avoir un retour sur ce film d'un très grand réal le dvd n'atait pas terrible
- julianross
- Messages: 1781
- Inscription Forum: 11 Déc 2007 17:38
Quand une offre se présentera, je me le prendrais à coup sûr.
Un grand film !
Un grand film !
- Guts59
- Messages: 1723
- Inscription Forum: 01 Sep 2008 23:18
idem j'attends qu'il baisse un peu ou opé
- julianross
- Messages: 1781
- Inscription Forum: 11 Déc 2007 17:38
The yards est dans l'opé fnac 3 au prix de 2
- julianross
- Messages: 1781
- Inscription Forum: 11 Déc 2007 17:38
perso j'ai craqué ce midi avec 5 autres : 11,66 le blu ray en moyenne
- julianross
- Messages: 1781
- Inscription Forum: 11 Déc 2007 17:38
Bonjour !
Je reviens sur ce film que j'ai visionné ce matin : une totale réussite, peut-être encore meilleur que "Little Odessa" ou "Two Lovers", deux films que j'avais pourtant adoré. Sous les dehors d'une chronique urbaine (très belle entrée en matière sous la forme d'une rame de métro qui sort d'un tunnel - la mort sociale de la prison - pour rejoindre une autre jungle et un autre univers carcéral, le coeur gangrené de la ville) où se dessine, comme toujours chez James Gray, le drame de la solitude (magnifique jeu des acteur, Mark Whalberg en fils prodigue, fantôme sans repère, James Caan tout en retenu et en fragilité malgré son rôle de "parrain" - parrain authentique dans "Le Parrain" de Coppola -, et surtout Charlize Theron, que j'adore, en femme sensible et faussement amoureuse, je vous laisse découvrir...) dans un contexte pourtant voué au partage et à la solidarité (la famille, y compris et surtout celle de la mafia), James Gray met en scène avec style et passion (sur le plan plastique, il s'inspire des De La Tour, Hopper, Caravage avec des contre-jours, des visages coupés en deux par l'ombre, des pannes de lumière, des bougies, des lampes de chevet, etc...) l'histoire d'une perte des valeurs traditionnelles (toujours présentes mais désormais figées en nécessités politiques, aux contours flous - sens du titre : "The Yards" signife "les entrepôts" en français, lieu de stockage sans âme) qui faisaient la force et la pérennité de tout un monde, de toutes les couches de la société (du "petit" mécano au politicien corrompu), et le thème principal qui conclut l'histoire rejoint alors son commencement, sans aucun jugement moralisateur : comment rester sur les rails, dans le droit chemin, lorsque l'argent et le pouvoir gouvernent l'esprit (Willie, qui veut aider Léo son meilleur ami, le trahit pourtant et se voit confier la mission de l'éliminer pour les besoin de la "Famille" mais sous le prétexte corrompu de son patron et futur beau-père que Léo a entretenu une relation amicalo-amoureuse avant la prison avec sa propre belle-fille, la femme qu'il aime et cousine de Léo) et le coeur (tous sont des fantômes qui traversent la scène - Léo parmi les siens au début de l'histoire, comme Joaquin Phoenix dans "Two Lovers" -, des êtres perdus dans une société carcérale où l'amour ne peut circuler, se déclarer - la relation entre Léo et sa mère et, surtout, annonce de ce qui sera le coeur de "Two Lovers", la relation ambiguë entre Léo et sa cousine et, de fait, Willie tue accidentellement la femme qu'il aime, par dépit et colère, lorsqu'il comprend qu'elle connait sa trahison à l'égard de Léo et qu'elle le quitte) ?
Quand je pense que certains malheureux ici s'extasie devant cette bouse pour ados décérébré qu'est "Kiss-Kass" ("Kick-Ass") alors qu'ils ignorent jusqu'à l'existence de ce chef-d'oeuvre (parmi tant d'autres) de la tragédie ordinaire ! Décidemment, mes contemporains me seront toujours étrangers !
Edit : l'image du BR, signée Aventi/BACvidéo, est très honorable : les noirs sont profonds, toujours détaillés, la texture de l'image est légèrement granuleuse sans jamais nuire au piqué lui aussi très convaincant que se soit sur les gros plans ou les panoramiques, les couleurs sont bien équilibrées et d'une manière générale l'image est très contrastée conformément aux souhaits du réalisateur.
J'ai visionné dans la foulée "Contact", éd UK, une autre très, très bonne surprise, sur le fond (une belle réflexion sur le rapport science/religion) comme dans la forme (magnifique image BR, d'un piqué chirurgical !).
Je reviens sur ce film que j'ai visionné ce matin : une totale réussite, peut-être encore meilleur que "Little Odessa" ou "Two Lovers", deux films que j'avais pourtant adoré. Sous les dehors d'une chronique urbaine (très belle entrée en matière sous la forme d'une rame de métro qui sort d'un tunnel - la mort sociale de la prison - pour rejoindre une autre jungle et un autre univers carcéral, le coeur gangrené de la ville) où se dessine, comme toujours chez James Gray, le drame de la solitude (magnifique jeu des acteur, Mark Whalberg en fils prodigue, fantôme sans repère, James Caan tout en retenu et en fragilité malgré son rôle de "parrain" - parrain authentique dans "Le Parrain" de Coppola -, et surtout Charlize Theron, que j'adore, en femme sensible et faussement amoureuse, je vous laisse découvrir...) dans un contexte pourtant voué au partage et à la solidarité (la famille, y compris et surtout celle de la mafia), James Gray met en scène avec style et passion (sur le plan plastique, il s'inspire des De La Tour, Hopper, Caravage avec des contre-jours, des visages coupés en deux par l'ombre, des pannes de lumière, des bougies, des lampes de chevet, etc...) l'histoire d'une perte des valeurs traditionnelles (toujours présentes mais désormais figées en nécessités politiques, aux contours flous - sens du titre : "The Yards" signife "les entrepôts" en français, lieu de stockage sans âme) qui faisaient la force et la pérennité de tout un monde, de toutes les couches de la société (du "petit" mécano au politicien corrompu), et le thème principal qui conclut l'histoire rejoint alors son commencement, sans aucun jugement moralisateur : comment rester sur les rails, dans le droit chemin, lorsque l'argent et le pouvoir gouvernent l'esprit (Willie, qui veut aider Léo son meilleur ami, le trahit pourtant et se voit confier la mission de l'éliminer pour les besoin de la "Famille" mais sous le prétexte corrompu de son patron et futur beau-père que Léo a entretenu une relation amicalo-amoureuse avant la prison avec sa propre belle-fille, la femme qu'il aime et cousine de Léo) et le coeur (tous sont des fantômes qui traversent la scène - Léo parmi les siens au début de l'histoire, comme Joaquin Phoenix dans "Two Lovers" -, des êtres perdus dans une société carcérale où l'amour ne peut circuler, se déclarer - la relation entre Léo et sa mère et, surtout, annonce de ce qui sera le coeur de "Two Lovers", la relation ambiguë entre Léo et sa cousine et, de fait, Willie tue accidentellement la femme qu'il aime, par dépit et colère, lorsqu'il comprend qu'elle connait sa trahison à l'égard de Léo et qu'elle le quitte) ?
Quand je pense que certains malheureux ici s'extasie devant cette bouse pour ados décérébré qu'est "Kiss-Kass" ("Kick-Ass") alors qu'ils ignorent jusqu'à l'existence de ce chef-d'oeuvre (parmi tant d'autres) de la tragédie ordinaire ! Décidemment, mes contemporains me seront toujours étrangers !
Edit : l'image du BR, signée Aventi/BACvidéo, est très honorable : les noirs sont profonds, toujours détaillés, la texture de l'image est légèrement granuleuse sans jamais nuire au piqué lui aussi très convaincant que se soit sur les gros plans ou les panoramiques, les couleurs sont bien équilibrées et d'une manière générale l'image est très contrastée conformément aux souhaits du réalisateur.
J'ai visionné dans la foulée "Contact", éd UK, une autre très, très bonne surprise, sur le fond (une belle réflexion sur le rapport science/religion) comme dans la forme (magnifique image BR, d'un piqué chirurgical !).
- dionysos 1
- Messages: 440
- Inscription Forum: 22 Aoû 2008 6:35
Avoir apprécié autant The Yards que Kick Ass n'est pas incompatible, j'en suis la preuve.
Sinon pour revenir à The Yards, je l'avais vu au ciné, excellent film.
Si tu n'as pas vu "la Nuit nous Appartient", je te le conseille vivement
Pas revu depuis mais j'ai profité de l'offre de la FNAC pour me l'acheter.
Sinon pour revenir à The Yards, je l'avais vu au ciné, excellent film.
Si tu n'as pas vu "la Nuit nous Appartient", je te le conseille vivement
Pas revu depuis mais j'ai profité de l'offre de la FNAC pour me l'acheter.
- Guts59
- Messages: 1723
- Inscription Forum: 01 Sep 2008 23:18
Guts59 a écrit:Avoir apprécié autant The Yards que Kick Ass n'est pas incompatible, j'en suis la preuve.
Sinon pour revenir à The Yards, je l'avais vu au ciné, excellent film.
Si tu n'as pas vu "la Nuit nous Appartient", je te le conseille vivement
Pas revu depuis mais j'ai profité de l'offre de la FNAC pour me l'acheter.
Ben justement "Kick Ass", c'est le vide sidéral, même pas un film parodique, naturellement distancié et critique par rapport à son sujet, mais prétentieux et inutilement bavard ! Des films en "trompe l'oeil", c'est en partie mon métier (historien et philosophe du cinéma) de les dénoncer car, comme le disait le grand Godard, ils renoncent au "devoir" du cinéma ! En matière de parodie, quelle différence voyez-vous entre, par exemple, l'excellent "Starship Troopers" de Verhoeven ou le génial "The Host" de Bong Joon-Ho ou encore, parmi les classiques, "Docteur Folamour" de Kubrick ou enfin, pour enfoncer le clou, les films de Mel Brooks, et ce crétin "Kick Ass" ? Elle existe...
Sinon, "La nuit nous appartient" très bien aussi mais moins bon que les trois précédents (il faudrait en faire une étude comparative dans la filmographie de James Gray !).
- dionysos 1
- Messages: 440
- Inscription Forum: 22 Aoû 2008 6:35
|
10 messages
• Page 1 sur 1
Retourner vers 4K Ultra HD, Blu-ray & VOD
|