DaveStarWalker a écrit:...
Il est quelque part ce texte en VO ?
...
Certainement. Moi je l'ai perdu, mais ce serait étonnant que personne ne l'aie sur ce forum
A+
Edit : c'est fait !
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Modérateurs: Modération Forum Haute-Fidélité, Le Bureau de l’Association HCFR • Utilisateurs parcourant ce forum: aqua35, pépi et 133 invités
DaveStarWalker a écrit:...
Il est quelque part ce texte en VO ?
...
Sagem a écrit:3. Le mensonge antidigital
Vous l'avez souvent entendu, sous une forme ou une autre. A savoir : le son digital est largement inférieur à l'analogique. Le son numérisé est comme la photographie basique constituée de points dans un journal. Le théorème de Nyquist-Shannon est faux. Le taux d'échantillonnage de 44.1kHz des disques compacts ne peut pas rendre les hautes fréquences là où il n'y a que deux ou trois points d'échantillonnage. Le son numérique, même dans les meilleurs cas, est dur et haché.
Voici les faits scientifiques que n'importe quel étudiant en électronique (2nde année) peut vérifier pour vous : l'audio numérique possède des arguments irréfutables que l'audio analogique n'a jamais eu et ne peut pas avoir. Les 0 et 1 sont de manière inhérente incapables de créer de distorsion dans le signal, contrairement à une courbe analogique. Même un taux d'échantillonnage à 44.1kHz, le plus bas employé dans les applications hi-fi actuelles, restitue plus que de manière adéquate toutes les fréquences audio. Il ne causera aucune perte d'information dans la plage (des fréquences) audio : pas un iota, pas un scintilla. L'argument "comment restituer 20kHz avec deux points d'échantillonnage ?" est une mauvaise interprétation basique du théorème de Nyquist-Shannon. (Ceux qui ont des doutes devraient prendre des cours élémentaires de systèmes digitaux.)
Salvor Hardin a écrit:C'est certainement à cause de la charge électrostatique sur ton CD. Cette charge dépend de tellement de chose (du temps, du taux d'humidité etc...)
gouet a écrit:Ce qui me fascine moi, c'est qu'un même CD, dans la même pièce, sur le même système, peut me faire prendre mon pied comme jamais, alors que parfois il ne se passe rien de transcendant
Gouet
willowjunk a écrit:Sagem a écrit:3. Le mensonge antidigital
Vous l'avez souvent entendu, sous une forme ou une autre. A savoir : le son digital est largement inférieur à l'analogique. Le son numérisé est comme la photographie basique constituée de points dans un journal. Le théorème de Nyquist-Shannon est faux. Le taux d'échantillonnage de 44.1kHz des disques compacts ne peut pas rendre les hautes fréquences là où il n'y a que deux ou trois points d'échantillonnage. Le son numérique, même dans les meilleurs cas, est dur et haché.
Voici les faits scientifiques que n'importe quel étudiant en électronique (2nde année) peut vérifier pour vous : l'audio numérique possède des arguments irréfutables que l'audio analogique n'a jamais eu et ne peut pas avoir. Les 0 et 1 sont de manière inhérente incapables de créer de distorsion dans le signal, contrairement à une courbe analogique. Même un taux d'échantillonnage à 44.1kHz, le plus bas employé dans les applications hi-fi actuelles, restitue plus que de manière adéquate toutes les fréquences audio. Il ne causera aucune perte d'information dans la plage (des fréquences) audio : pas un iota, pas un scintilla. L'argument "comment restituer 20kHz avec deux points d'échantillonnage ?" est une mauvaise interprétation basique du théorème de Nyquist-Shannon. (Ceux qui ont des doutes devraient prendre des cours élémentaires de systèmes digitaux.)
Bonsoir,
Je lis toujours avec delectation ce genre de discussion même s’il y en a des centaines sur le net. Ce qui me fascine c’est la certitude qu’a chacun des protagonistes de détenir la vérité. Imaginez ce que ça pourrait donner dans d’autres domaines… Cela dit il y souvent un peu de vérité à apprendre de chacun (ou presque, disons à 75%...).
En outre il me semble que toutes ces discussions mesestiment ce qu’on pourrait appeler « l’impact psychologique sur la perception sensorielle», qui commence à être reconnu par exemple en œnologie, mais c'est une autre histoire.
Cela dit, comme souvent, cette discussion part d’une démarche scientifique, ce qui est ambigu, car l’un des moteurs de la science est le doute (il se trouve que c’est mon métier).
Encore faut-il que les prémices scientifiques soient exacts, ce qui n’est pas le cas ici.
Le théoreme de Nyquist-Shannon n’a rien a voir avec la question de savoir si «le taux d'échantillonnage de 44.1kHz des disques compacts ne peut pas rendre les hautes fréquences là où il n'y a que deux ou trois points d'échantillonnage ».
Ce que « n'importe quel étudiant en électronique » eut pu apprendre à ce bouffon (Peter ACZEL), c’est que ce théoreme explique plutôt que toute fréquence du signal analogique initial superieure à la moitié de la frequence d’échantillonnage (soit 22.05 kHz), apparaitra comme «repliée» symétriquement par rapport à cette fréquence dans le signal digital. Ainsi, une fréquence analogique à 30 kHz (inaudible) devrait apparaitre en digital à 14 kHz (audible). Ce phénomène est pris en compte depuis le premier lecteur de CD par la présence de filtres analogiques passe-bas coupant vers 20kHz. La question audiophile est celle de la qualité de ces filtres.
Si le bouffon (Peter ACZEL) qui a écrit ces ligne avait voulu évoquer serieusement la question de l’échantillonnage des hautes-fréquences , il aurait bien sûr parlé du suréchantillonnage qui est mis en œuvre de nos jours dans tous les lecteurs de CD (de manière assez géniale d’ailleurs, en utilisant les propriétés fascinantes de la transformée de Fourier).
J’avoue que ça ne m’a pas donné envie de lire cette bouffonnerie aczelienne plus loin. Si tout est du même niveau…
Bref, autant l’approche non-scientifique a sa valeur; autant la mauvaise approche scientifique ne hérisse, surtout quand elle se double d’arrogance (du genre, je vais tout vous expliquer, bande de nuls).
En outre, à titre personnel, cela ne m’empèche pas de préferer le vinyle ; quand il est bien masterisé et bien pressé…
Cordialement.
willowjunk a écrit:gouet a écrit:Ce qui me fascine moi, c'est qu'un même CD, dans la même pièce, sur le même système, peut me faire prendre mon pied comme jamais, alors que parfois il ne se passe rien de transcendant
Gouet
Pour moi, ça a plutôt à voir avec ce que j'appelais plut haut « l’impact psychologique sur la perception sensorielle».
De la même manière qu'on peut adorer un vin un jour et le trouver moyen le jour suivant.
Un sommelier réputé m'a un jour expliqué que ça avait à voir avec une influence lunaire sur le comportement et qu'il valait mieux ne pas boire de vin le lundi.
Peut-être est-ce pareil pour les CDs.
J’avoue que ça ne m’a pas donné envie de lire cette bouffonnerie aczelienne plus loin. Si tout est du même niveau…
captaincaverne a écrit::lol: pour ma part le label " approuvé par le monde scientifique" a le meme poids que "Vu à la Télé" ... et ça n'est pas le triste exemple du nucléaire japonais qui va me faire changer d'idée...
Sagem a écrit:willowjunk a écrit:Sagem a écrit:3. Le mensonge antidigital
Vous l'avez souvent entendu, sous une forme ou une autre. A savoir : le son digital est largement inférieur à l'analogique. Le son numérisé est comme la photographie basique constituée de points dans un journal. Le théorème de Nyquist-Shannon est faux. Le taux d'échantillonnage de 44.1kHz des disques compacts ne peut pas rendre les hautes fréquences là où il n'y a que deux ou trois points d'échantillonnage. Le son numérique, même dans les meilleurs cas, est dur et haché.
Voici les faits scientifiques que n'importe quel étudiant en électronique (2nde année) peut vérifier pour vous : l'audio numérique possède des arguments irréfutables que l'audio analogique n'a jamais eu et ne peut pas avoir. Les 0 et 1 sont de manière inhérente incapables de créer de distorsion dans le signal, contrairement à une courbe analogique. Même un taux d'échantillonnage à 44.1kHz, le plus bas employé dans les applications hi-fi actuelles, restitue plus que de manière adéquate toutes les fréquences audio. Il ne causera aucune perte d'information dans la plage (des fréquences) audio : pas un iota, pas un scintilla. L'argument "comment restituer 20kHz avec deux points d'échantillonnage ?" est une mauvaise interprétation basique du théorème de Nyquist-Shannon. (Ceux qui ont des doutes devraient prendre des cours élémentaires de systèmes digitaux.)
Bonsoir,
Je lis toujours avec delectation ce genre de discussion même s’il y en a des centaines sur le net. Ce qui me fascine c’est la certitude qu’a chacun des protagonistes de détenir la vérité. Imaginez ce que ça pourrait donner dans d’autres domaines… Cela dit il y souvent un peu de vérité à apprendre de chacun (ou presque, disons à 75%...).
En outre il me semble que toutes ces discussions mesestiment ce qu’on pourrait appeler « l’impact psychologique sur la perception sensorielle», qui commence à être reconnu par exemple en œnologie, mais c'est une autre histoire.
Cela dit, comme souvent, cette discussion part d’une démarche scientifique, ce qui est ambigu, car l’un des moteurs de la science est le doute (il se trouve que c’est mon métier).
Encore faut-il que les prémices scientifiques soient exacts, ce qui n’est pas le cas ici.
Le théoreme de Nyquist-Shannon n’a rien a voir avec la question de savoir si «le taux d'échantillonnage de 44.1kHz des disques compacts ne peut pas rendre les hautes fréquences là où il n'y a que deux ou trois points d'échantillonnage ».
Ce que « n'importe quel étudiant en électronique » eut pu apprendre à ce bouffon (Peter ACZEL), c’est que ce théoreme explique plutôt que toute fréquence du signal analogique initial superieure à la moitié de la frequence d’échantillonnage (soit 22.05 kHz), apparaitra comme «repliée» symétriquement par rapport à cette fréquence dans le signal digital. Ainsi, une fréquence analogique à 30 kHz (inaudible) devrait apparaitre en digital à 14 kHz (audible). Ce phénomène est pris en compte depuis le premier lecteur de CD par la présence de filtres analogiques passe-bas coupant vers 20kHz. La question audiophile est celle de la qualité de ces filtres.
Si le bouffon (Peter ACZEL) qui a écrit ces ligne avait voulu évoquer serieusement la question de l’échantillonnage des hautes-fréquences , il aurait bien sûr parlé du suréchantillonnage qui est mis en œuvre de nos jours dans tous les lecteurs de CD (de manière assez géniale d’ailleurs, en utilisant les propriétés fascinantes de la transformée de Fourier).
J’avoue que ça ne m’a pas donné envie de lire cette bouffonnerie aczelienne plus loin. Si tout est du même niveau…
Bref, autant l’approche non-scientifique a sa valeur; autant la mauvaise approche scientifique ne hérisse, surtout quand elle se double d’arrogance (du genre, je vais tout vous expliquer, bande de nuls).
En outre, à titre personnel, cela ne m’empèche pas de préferer le vinyle ; quand il est bien masterisé et bien pressé…
Cordialement.
Concernant les œnologues, le gout est un sens différent de l'ouie donc on ne peut les comparer, et je rajouterais qu'un bon oenologue est capable de trouver la situation géographique ainsi que le domaine et l'année d'une bouteille à l'aveugle! Va dire au revendeur hifi THDG du coin de faire de même sur une paire d'amplis lecteur cd ou pire sur des cables...Je me marre déjà de la scene...
Concernant nyquist-shannon vos 2 argumentations (à l'auteur et toi) se completent et on en revient au même point...Le CD est meilleur...
J'adore les vinyles pourtant, le côté rétro me fait rêver, un peu comme mon austin cooper 4 vitesses me fait bien plus rêver que mon break allemand.
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