jhudson a écrit:Ha-Dê a écrit:Moi je n'ai pas réussi à regarder jusqu'au bout... les aspirations religieuses ont fini par me gaver un peu j'avoue avec trop de blabla!
C'est les personnages qui ont des aspirations religieuses,ce n'est pas comme sur NYPB blue ou la religion de l'auteur devenait vraiment lourde a force la projeter sur ses personnages ,il a même commis une série ou dieu revenait sur terre tout cela dans le monde sur Surf, une grosse daube ridicule !
De plus Moore a œuvré sur Star trek next géneration ou c'était un futur sans aucune religion
Galactica n'aurait pas eu cette forme avant le 11 septembre ,et vu que la série parle du terrorisme ,c'est forcément lié a la religion !
C'est le cas de la 1ère et de la 2ème saison où en effet la série se servait des aspirations religieuses des personnages pour parler de certains thèmes, de chercher la confrontation sur plusieurs points de vue sans jamais prendre parti. C'était là où la série avait atteint d'ailleurs ses plus grands moments.
Sauf que la religion vers la saison 3 et 4 est devenue un moyen de créer des ressorts scénaristiques débiles, c'est là que c'est devenu problématique. La série s'est considérablement orientée soit par paresse (suffit de voir comment est résolu le mystère de Kara en fin de saison 4), soit par renoncement des scénaristes à vouloir réellement dynamiter ce qu'ils ont construit. Tout le concept des anges c'est vraiment honteux et assez exaspérant comme idée (comme pas mal d'autres idées religieuses pour justifier certains mystères). Ici on est plus dans la neutralité des points de vue, dans l'analyse, on est vraiment dans une imagerie judeo chrétienne qui s'est établie de manière évidente dans la série et dans le scènario sans qu'il y ait aucune réelle ambiguïté (si il se passe tout ça, c'est le plan de dieu et pis c'est tout pratique pour justifier les incohérences)
C'est un peu le même parcours de Lost à ce sujet, même dérive, où une série passionnante qui jouait sur plusieurs tableaux s'oriente finalement à embrasser pleinement l'imagerie religieuse, perdant du coup tout son intérêt, sa profondeur et son ambivalence.